AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B0014KX0EI
Hachette (30/11/-1)
2.75/5   2 notes
Résumé :
En 221 avant J.C., Chouang Ti fait construire la Grande Muraille et fonde l'Empire chinois, Avec lui, la Chine entre dans le courant de l'histoire mondiale. L'Empire Han s'étend alors jusqu'aux portes de l'Inde, avant de tomber en décadence, comme toutes les lignées impériales qui suivront. Mais aux sombres drames de palais, à l'anarchie qui encouragent les envahisseurs étrangers, succède toujours le triomphe d'une dynastie nouvelle : les Souei, les T'ang, les Song,... >Voir plus
Que lire après Histoire de la Chine classiqueVoir plus
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut dans cet esprit qu’en 1409 l’empereur Yong-lo transféra sa capitale de Nankin à Pékin. Ce fut lui qui arrêta le plan grandiose de la ville impériale qui forme le centre du Pékin moderne, et — plus particulièrement — le plan de la « Ville violet pourpre interdite ; ce fut lui qui conçut cette succession de palais, de terrasses de marbre, de salles du trône, de jardins et de perspectives digne des plus hautes traditions chinoises, lui qui fit élargir ces lacs, construire ces collines artificielles, planter ces jardins où il voulait retrouver la végétation de son Yang-tseu natal, ensemble que les empereurs mandchous du XVIIIe siècle achèveront ou restaureront, mais où tout porte la marque de l’empereur Yong-lo. Et c’est toujours Yong-lo qui construisit près de la muraille sud de Pékin le Temple du Ciel (1420) et le Temple de l’Agriculture (1422).
Commenter  J’apprécie          10
Au cours de sa longue histoire, la Chine compte peu de souverains aussi remarquables que Qoubilaï. Par sa forte personnalité, ses qualités d’homme
d’État, sa haute sagesse, la fermeté et l’humanité de son gouvernement, ce Mongol se place sur la même ligne que les plus grands empereurs chinois du temps passé. Son petit-fils et successeur Tèmur fut encore un prince énergique et consciencieux (1294-1307). Mais après eux leur dynastie, la dynastie Yuan, comme elle se dénommait, tomba dans une rapide dégénérescence. Ses princes, perdus de débauches et atteints d’aboulie, ne rachètent leurs vices que par une bigoterie lamaïque dont les lettrés confucéens leur font un nouveau grief.
Commenter  J’apprécie          10
L’unification de l’Asie presque entière par les Mongols a, nous l’avons vu, rouvert les grandes voies transcontinentales obstruées depuis le x° siècle. La route de la soie, telle que nous en avons suivi les étapes à l’époque des Antonins et des Han, la route du pèlerinage bouddhique dont nous avons mesuré l’importance au VII e siècle à l’époque de Hiuan -tsang, cette longue piste de caravanes qui unissait à travers le Pamir l’Iran à l’Extrême-Orient, elle voyait maintenant passer Marco Polo. La Chine reprenait contact avec l’Iran et, par -delà l’Iran, avec le monde occidental. Les distances étaient abolies, les continents rapprochés
Commenter  J’apprécie          10
Au demeurant, pas de vie plus laborieuse que celle de ces paysans chinois. En dépit de leur patience acharnée et sans nerfs, malgré la virtuelle fertilité des plateaux de loess comme de la Grande Plaine, les terres de loess sont menacées, par temps de sécheresse, d’effroyables famines. Dans la Grande Plaine le danger de sécheresse, bien que moindre par suite des pluies de mousson, se combine avec celui de l’inondation, sans parler des divagations terribles du Fleuve Jaune : la crainte superstitieuse des anciens Chinois pour la divinité des eaux, « le Comte du fleuve », comme ils l’appelaient, montre bien la terreur qu’en temps de crue inspirait aux riverains ce voisin indompté : pour se le propitier, ils lui sacrifiaient périodiquement des garçons et des filles. En ces immenses étendues plates et sans défense contre les eaux ou contre la sécheresse parce que sans réserves forestières, le paysan dépendait plus étroitement que partout ailleurs de la terre. Le rythme de sa vie se modelait strictement sur le rythme des saisons.
Commenter  J’apprécie          00
L’exemple des chrétiens mongols partis de Pékin à travers l’Asie centrale pour faire le pèlerinage de Jérusalem montre à quel point la conquête mongole, en unifiant l’Asie, avait rouvert les routes transcontinentales. Cette antique route de la soie et du pèlerinage bouddhique, fermée depuis le XIe siècle par les progrès de l’Islam, voici qu’elle laissait à nouveau passer les caravanes de marchands et de pèlerins. Là est l’indéniable bienfait de la conquête mongole
Gengis-khan avait rendu possible Marco Polo.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : chineVoir plus


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Année du Dragon

Ce samedi 10 février 2024, l'année du lapin d'eau laisse sa place à celle du dragon de bois dans le calendrier:

grégorien
chinois
hébraïque

8 questions
127 lecteurs ont répondu
Thèmes : dragon , Astrologie chinoise , signes , signes du zodiaques , chine , culture générale , littérature , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}