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Critique de Corboland78


Ancien joueur de tennis de haut niveau Denis Grozdanovitch s'est reconverti dans l'écriture et ce Petit traité de désinvolture fût son premier livre paru en 2002. Un recueil d'une trentaine de textes courts et disparates à première vue mais à travers lesquels court en fil rouge une apologie de la nonchalance et des petits bonheurs quotidiens. Tous les textes ne sont pas réussis, l'auteur abuse des parenthèses et des « bourrasques de vent et de pluie » mais l'ex-sportif nous surprend par sa culture et ses nombreuses lectures quand il émaille son propos d'idées ou de fragments puisés chez Nietzsche, Proust ou Borges, les taoïstes ou chez des auteurs plus obscurs.
Dans La mort de Perdita chat parisien, on voit plus qu'on ne lit ses souvenirs sur ce chat. La situation est banale pour qui possède un chat mais elle est décrite avec beaucoup d'amour. Avec Titi c'est l'humour qui permet à l'écrivain de nous parler avec pudeur de sa grand-mère en fin de vie. Quant au Satyre du cimetière tout en retenue et non dit, il nous laisse néanmoins clairement entendre que l'auteur a failli de peu passer à la casserole d'un jardinier de Corfou !
Un livre ou le bon et le moins bon se côtoient mais nous n'en retiendrons que le bon car on devine que ce Grozda a du potentiel et qu'il doit être un compagnon de route jubilatoire.
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