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EAN : 9781302913724
416 pages
Panini France (23/10/2018)
2/5   1 notes
Résumé :
Quasar takes on Maelstrom in the fight of his life! As Protector of the Universe, Wendell Vaughn takes his job seriously, but he's only human -and his cosmic mentor Eon has long warned of a looming threat that will destroy all that is. Can Quasar possibly prepare himself for the mind-bending battle to come? Meanwhile, Captain Atlas and Doctor Minerva want Quasar's quantum bands, and they're not the only ones. And when the extradimensional Squadron Supreme fi nds the... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Quasar Classic Vol. 1 (épisodes 1 à 9) qu'il faut avoir lu avant pour connaître l'histoire personnelle de Wendell Vaughn et ses relations avec les autres personnages, à commencer la raison pour laquelle il a une entité extraterrestre dans le placard de son bureau. Il contient les épisodes 10 à 25, initialement parus en 1990/1991, tous écrits par Mark Gruenwald. Les épisodes 10 à 17 ont été dessinés par Mike Manley, avec un encrage de Danny Bulanadi (épisode 10), Fred Fredericks (é11, é12), Dan Panosian (épisodes 13 à 16), et Mike Manley (é17). Les épisodes 18 à 25 ont été dessinés par Greg Capullo, avec un encrage de Keith Williams. Les couvertures ont été réalisées par le dessinateur de l'épisode, avec les exceptions suivantes : couvertures de Jim Lee (é13), Todd McFarlane (é14), Mike Mignola (é15), Steve Lightle (é16). Ce tome commence par une introduction de 2 pages rédigées par Raplph Macchio, revenant sur l'historique de la publication du personnage Quasar, sur l'origine de Malestrom (dans Thing: Project Pegasus), et sur la diversification de l'usage que Quasar fait de ses bracelets quantiques.

Quasar (Wendell Vaughn) a toujours comme mission de détecter la menace extraterrestre annoncée par son mentor Eon, comme devant venir pour assassiner ce dernier. Épisode 10 - Il neutralise Half-Life et se fait enlever par Dr. Minerva (Minn-Erva) et Att-Lass. Épisode 11 - Mordred a pris possession de Phoenix (Rachel Summers) et Quasar en a connaissance grâce à un avertissement d'Eon. Il s'en va intervenir pensant qu'il s'agit peut-être de la menace anticipée par Eon. Épisode 12 - Quasar calme les Blood Brothers sur Mars, puis va papoter avec son père et Eon, et enfin prend contact avec Makkari qui l'emmène à Lémuria, la capitale des Déviants, une cité située sous l'océan Pacifique. Épisode 13 - Quasar se retrouve face aux membres de l'ex Squadron Supreme (Hyperion, Dr. Spectrum, Whizzer, Power Princess, Moonglow, Skylark, Shape, Haywire). Épisodes 14 à 16 - Quasar et l'ex Sqadron Supreme se retrouvent face à Overmind (Grom) sur la planète laboratoire de Stranger, alors que ce dernier enquête sur une épidémie de suicide chez les Watchers. Épisode 17 - Runner (Gilpetperdon) organise une course sur Terre, entre Makkari, Whizzer (Stanley Stewart), Captain Marvel (Monica Rambeau), Speed Demon (James Sanders), Super Sabre (Martin Fletcher), Black Racer (Ariana Saddiqi).

Épisode 18 - Wendell Vaughn se retrouve à Oshkosh, dans le Wisconsin, à rendre visite à sa mère Lisa, et sa soeur Gayle, sans trop savoir pourquoi il se trouve là, sans souvenir d'avoir été un superhéros. Épisodes 19 à 25 (Cosmos in collision) - Dans un passé indéterminé, un humanoïde sous forme spectrale approche la forme spectrale de Kronos, indiquant qu'il n'a pas de nom. Sans Nom questionne Kronos sur son histoire personnelle ; il est à la recherche d'un but dans la vie. En le quittant, il sait qu'il veut plus de pouvoir et qu'il peut l'obtenir en allant visiter d'autres entités cosmiques. Sur Terre, Quasar a confié les membres de l'ex Squadron Supreme à l'hospitalité du Projet Pégase. Wendell Vaughn passe ensuite à son bureau à New York, où il retrouve Kayla Ballantine (secrétaire), Ken Tanaka (responsable projet), et H.D. Steckley, nouvelle employée ayant décroché 5 contrats en 1 semaine. Vaughn accepte d'inviter Kayla Ballantine à manger au restaurant et il lui révèle son identité secrète. Il doit la quitter précipitamment car il a perçu l'arrivée d'un groupe d'extraterrestres dans l'atmosphère terrestre. Il s'agit de Jack of Hearts (Jonathan Hart) qui ramène les ex-prisonniers du monde de Stranger sur Terre. Alors que Quasar s'interpose pour arrêter la progression de Jack of Hearts et son convoi, il est agressé par Starlight (Tania Belinskaya) & Presence (Sergei Krylov).

Le lecteur retrouve Wendell Vaughn là où il l'avait laissé à la fin du tome précédent : toujours travaillant pour Eon, et propriétaire d'une entreprise concevant des systèmes de sécurité. Comme dans le premier tome, le lecteur voit souvent Vaughn se rendre dans ses bureaux, mais jamais travailler. Il est question des contrats ramenés par H.D. Steckley et on apprend comment elle les a obtenus, mais ça s'arrête là pour l'aspect professionnel. le seul élément inattendu est que Wendell Vaughn joue franc jeu avec ses employés et leur indique qu'il est le superhéros Quasar. Cet élément dénote par rapport à la production de comics de l'époque, avec une approche un peu plus mature, évitant le jeu de dupe, avec Vaughn apparaissant et disparaissant de manière inopportune, avec des excuses bidon dépourvues de toute crédibilité. Par contre, la gestion des interactions interpersonnelles entre Vaughn et ses relations reste dans un registre encore enfantin, que ce soit avec son père (une grosse dispute), ou avec sa mère et sa soeur. Gruenwald reste également dans ce registre narratif, en ce qui concerne le décès de Gilbert Vaughn en cachant sa mort à son fils Wendel pendant plusieurs numéros. le lecteur observe également une grande quantité de texte dans tous les épisodes sans exception. le scénariste continue de tout expliquer parfois même ce que montre le dessin. Derrière cette forme de narration, il peut sentir que le scénariste confie des scénarios verrouillés aux dessinateurs qui n'ont plus qu'à les mettre servilement en images. Gruenwald arrive à se maîtriser en partie pendant les scènes d'action, mais sinon il enfile les bulles de pensée et les dialogues plats au possible, sans émotion, sans personnalité, et parfois ampoulés et déclamatoires. Malgré tout il n'oublie pas qu'il s'agit d'un média visuel et qu'il lui faut penser à ce que peuvent montrer les dessinateurs. le lecteur ressent bien que l'essentiel de la narration reste porté par les mots.

Du coup, Mike Manley puis Greg Capullo (encore débutant) réalisent des dessins descriptifs assez plats. Ils reproduisent les apparences des personnages de manière servile (même si Capullo a le droit de donner un nouveau costume à Quasar), ainsi que les objets ou accessoires avec une forme reconnaissable, comme par exemple le vaisseau de Galactus. Il est vrai qu'ils ont aussi fort à faire car Mark Gruenwald continue d'utiliser avec largesse la richesse de l'univers partagé Marvel, à commencer les personnages. le lecteur voit défiler de nombreux supercriminels de seconde zone, voire de dernier rang, comme Docteur Minerva, Fusion, Woodgod, les Blood Brothers, Diamondhead (Archibald Dyker), Mordred, les Animen, etc. Il n'est pas avare de superhéros : Jack of Hearts, Fantastic Four, Sqaudron Supreme, Gargoyle (Isaac Chistians), Moonglow, Doctor Druid, Shaman, Roma, Aquarian, Talisman, sans oublier Ghost Rider (Danny Ketch) très en vogue à l'époque. Vu que ça ne coûte rien, le scénariste dépense sans compter, et intègre également une poignée d'entités cosmiques, plusieurs watchers (dont Uatu), Galactus, et la Prime Celestial Host (Gammenon, Tefral, Jemiah…). Manley et Capullo s'en sortent bien pour représenter tout ce beau monde conformément à leur apparence, mais sans réussir à capturer l'emphase nécessaire pour rendre justice à la majesté de Galactus et consorts. En termes d'invités, le plus surprenant survient lors de l'épisode 17 quand le lecteur se rend compte qu'il est en train de regarder Barry Allen en train de courir dans un costume déchiré de Flash.

Le lecteur découvre page après page de dessins compétents, mais dans une narration visuelle platounette, sans humour, et déjà avec un éloignement trop important de Jack Kirby ou Steve Ditko pour avoir conservé une partie de leur force graphique. de temps à autre, les dessinateurs arrivent à réveiller l'intérêt du lecteur quand Gruenwald leur donne plus de latitude, comme lors de la course organisée par Runner pour Mike Manley, ou quand Quasar a les 2 mains tranchées et ne disposent plus que de moignons au niveau des poignets, plusieurs épisodes durant pour Greg Capullo. Dans l'introduction, Ralph Macchio attire l'attention du lecteur sur la diversité d'utilisation des bracelets quantum par Quasar. Effectivement, le scénariste leur trouve une nouvelle utilisation quasiment à chaque épisode, au fur et à mesure que Vaughn expérimente avec et gagne de l'expérience. À certains moments, le lecteur a l'impression de voir un autre superhéros DC en action : Hal Jordan avec ses constructions faites à partir de l'énergie de sa bague de Green Lantern. Dans le même temps, il se rend compte que Quasar utilise souvent la même stratégie en 3 temps pour neutraliser ses ennemis : (1) les emprisonner dans une bulle d'énergie pour les empêcher d'agir, (2) essayer de siphonner leur énergie pour neutraliser leurs pouvoirs, (3) les attaquer en dernier recours. Il y voit à la fois le système de valeurs d'un superhéros qui ne mise pas tout sur la violence et l'agressivité, à la fois le bon sens d'un homme simple, à l'opposé d'un guerrier professionnel. À nouveau la représentation de la manifestation de l'énergie des bracelets quantiques reste au niveau de flux bien rectilignes d'énergie jaune unie, peu spectaculaire.

Ce tome comprend donc 3 types d'histoire différentes : les missions en 1 épisode, la lutte contre Overmind et celle contre Anomaly, le tueur d'Eon prévu par ce dernier. le lecteur se rend compte que les histoires en 1 épisode comprennent à chaque fois un élément qui sera repris par la suite, soit contre Overmind, soit contre Anomaly. La lutte contre Overmind constitue une suite déguisée de Squadron Supreme, écrit par le même Mark Gruenwald, mais avec 2 intrigues secondaires en plus pour faire bonne mesure, celle relative à l'épidémie de suicide chez les watchers, et celle sur les activités de Stranger. À nouveau le lecteur peut être sensible aux idées du scénariste, mais même avec la meilleure volonté du monde il craque face à la structure pataude du récit. Par exemple quand les prisonniers du monde laboratoire retrouvent leur liberté, il s'en suit des affrontements sans intérêt entre différents groupes qui ne font que faire apparaître trop rapidement des personnages secondaires sans les mettre en valeur (par exemple les Animen), donnant l'impression que le scénariste remplit son quota de pages d'action avant de conclure son récit.

Le lecteur passe donc à la deuxième histoire qui donne le titre au recueil, en 7 épisodes. le même schéma se répète : des idées prometteuses (les entités cosmiques, les mains tranchées, une motivation crédible pour Anomaly), et une narration lourde et artificielle avec de très mauvais acteurs, et un dessinateur tellement bridé qu'aucune entité cosmique n'est majestueuse. Gruenwald reprend de nombreuses idées présentes dans Captain Marvel by Jim Starlin: The Complete Collection, pour les étoffer, les prolonger, les développer. Mais le coeur du lecteur n'y est pas quand il voit que Kronos est juste un corps désincarné dans l'espace, sans substance, sans dimension spectaculaire, sans panache. de même, il ne peut que sourire devant le peu de tissu des costumes de Moondragon et Sersi, un avant-goût des pires excès graphiques des années 1990.

Le premier tome des aventures de Quasar version Mark Gruenwald permettait de se replonger dans une époque à la charnière de la narration des années 1970 et des années 1980, avec une mise à profit de la richesse de l'univers partagé Marvel, assez cohérente, sachant augmenter le territoire de l'univers partagé Marvel, à défaut d'être vraiment inventive. Ce deuxième tome continue dans la même veine, mais avec une narration plus explicative qui plombe toutes les séquences, et qui rend insipides même les meilleures idées. le lecteur ne peut que regretter ce gâchis de bonnes idées mal racontées.
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