AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791035923259
608 pages
Bookelis (16/03/2021)
4.77/5   41 notes
Résumé :
Engelsbrand, Allemagne.

Lorsque le corps mutilé d'une marginale est découvert dans la "maison du diable", les vieux démons ressurgissent dans le quotidien morose de l'inspecteur Andreas Blycke.

Seize ans après sa dernière victime, le mystérieux tueur est de retour, bien décidé à poursuivre sa macabre série meurtrière. Véritable architecte de la mort, il tue sans être vu et surtout, sans laisser la moindre trace de son passage, comme un ... >Voir plus
Que lire après OracleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,77

sur 41 notes
5
27 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Passer à côté de ce Thriller, c'est passer à côté de ce qu'il y a eu de mieux dans le genre en 2021!
Alors, pour le résumé, consultez plus haut, c'est pas mon job 😆 Commençons...

Quel style, quelle écriture pour un premier roman. À la dernière ligne d'un chapitre, on a la frustration de quitter un personnage mais dès l'intro du suivant, revient aussi vite l'excitation d'en découvrir un autre. Les dialogues sont entrecoupés de longs passages narratifs (ce que j'aime particulièrement)
C'est parfois tendre, souvent violent, cru, sombre, parfait donc!

Une oeuvre bourrée de références aussi variées que diverses, du metal allemand à Vera Lynn, de Dumas à Faulkner sans oublier les symboliques religieuses, satanistes et bibliques. Stephane est un perfectionniste et offre au lecteur une immersion totale dans les méandres des rues romaines ou d'une bourgade allemande. J'aime beaucoup les nombreux flash-back, meurtre après meurtre, on s'imprègne progressivement d'une intrigue multiple tissée comme une toile d'araignée. Les informations sont particulièrement bien distillées, jamais trop d'un coup mais toujours assez pour intriguer et inciter le lecteur à en dévorer plus.
L'auteur n'est pas tombé dans les clichés, prenons la longue scène de l'exorcisme, j'étais dans une atmosphère psychologique angoissante et non dans une débauche de détails visuels qui auraient fait penser à un mauvais scénario éculé et non à un roman sacrément original.

Je vois souvent (à propos d'autres livres) des commentaires affirmant que de courts chapitres offrent un rythme effréné. Je pense tout le contraire et avec les longs chapitres d'oracle, je suis comblé. Différents angles, parfoit épistolaire, un Stoker alsacien serait né? (Restons-en là avec les comparaisons, nombreux s'y adonnent, j'ai horreur de ça ! )

Quelle impressionnante maîtrise du sens narratif pour un premier bouquin. le chapitre intitulé "Carmen" de près de 40 pages serait presque une micro histoire dans l'histoire. Un romancier clairement à la hauteur de ses ambitions, je pense qu'il pourrait exceller dans le registre de la nouvelle.
Grunenwald traite et respecte ses protagonistes tel un metteur en scène qui bichonne ses seconds rôles voir ses figurants. En effet, les personnalités, psychologies et intrigues propres à chacun d'entre eux sont abordées et construites avec une précision chirurgicale qu'ils apparaissent tout au long de l'oeuvre ou quelques pages à peine.

Revenons sur l'aspect gore, violent, sexuel (qui ne prédomine pas dans ce livre, il y a bien plus que ça à se mettre sous la dent)
Certes, ce n'est pas pour tout public néanmoins j'en aurais voulu plus. Je sens que l'auteur en garde sous le pied et pourrait pousser le lecteur plus loin dans ses retranchements. Après il faut aussi respecter les limites qu'il decidera de s'imposer.

Stephane, dans tes remerciements, tu penses ne pas écrire avec un dixième du talent des auteurs qui t'ont fait rêver et comme je te l'ai dit, tu te trompes! S'il s'agissait du dixième roman du démon d'Alsace, je trouverais qu'il est sacrément chevronné mais dans ce cas précis, c'est le premier. Rien (ou tellement peu) ne m'as fait penser à une histoire que je connaissais déjà alors que d'autres auteurs "confirmés" prétendant être dans "l'inspiration et l'hommage " ne sont dans mon vocabulaire que dans le "plagiat "

S Grunenwald n'est pas consensuel, c'est ce qui fait et fera de lui un écrivain à part entière, différent avec un univers littéraire qui deviendra le sien.
Quel que soit le chemin éditorial, auto-édité, édité...,"Oracle" est un des coups de coeur 21 et le coup de coeur 21 dans le genre Thriller.
Démon, tu survoles le monde de l'auto-edition 🖤
Commenter  J’apprécie          70
Aujourd'hui, je vous parle de « Oracle » de Stéphane Grünenwald .
Cet auteur vous propose une plongée dans les ténèbres avec pour trame de fond l'éternel combat entre les forces du bien et du mal. C'est un premier roman très réussi et très bien maitrisé. Attention, certaines scènes peuvent choquer !
*****
Extrait : « As-tu remarqué que dans ce monde, tout est basé sur des miroirs ? La vie fait écho à la mort, la santé à la maladie, le blanc au noir, le feu à l'eau, le bien au mal. Si tu crois en l'un, tu crois aussi en l'autre. Alors qu'est-ce qui pousse un homme à être mauvais ? »
Des meurtres sont perpétrés depuis plus de 40 ans, à intervalles irréguliers dans la ville d'Engelsbrand, en Allemagne, et ce, avec une terrible sauvagerie et l'inspecteur Blycke n'a jamais pu trouver le moindre suspect car l'assassin a l'air de s'évaporer de chaque scène de crime sans même laisser une seule empreinte, une seule trace. Autant dire que cette affaire le ronge de l'intérieur tout comme cela a été le cas pour son prédécesseur. Pour tenter d'identifier ce mal, Il ouvrira donc ses horizons, ses croyances et demandera l'aide d'Esteban, un prêtre exorciste originaire d'Engelsbrand.
Nous, chers lecteurs, arrivons 45 ans après le premier meurtre mais pas de panique ! L'auteur nous renvoie à de nombreuses reprises dans le passé afin que nous fassions connaissance avec les victimes et leurs tout derniers instants avant que ces horreurs ne soient perpétrées par ce tueur insaisissable. le profil des victimes s'avère très varié : homme femme enfant. Aucune distinction n'est faite. le seul point commun : l'assassin fait preuve d'un sadisme incommensurable car les corps sont sauvagement mutilés (âme sensible s'abstenir).
Ce qui m'a le plus surpris dans cette histoire c'est la maturité d'écriture de ce jeune auteur ainsi que la maitrise de son sujet. Deux qualités qui rendent ce récit cohérent et crédible. le style est riche et travaillé et la retranscription des scènes et des détails est très visuelle tant elle est faite avec beaucoup de précisions et de talent. L'atmosphère de cette histoire est sombre, dérangeante. La maison, lieu où tous les corps sont retrouvés, est grandement angoissante ! le mal y a élu domicile sans aucun doute.
La psychologie des personnages principaux est bien réussie et Stephane Grunenwald sait appuyer précisément là où il faut pour teinter son récit d'une touche de noirceur, nous plongeant doucement mais surement vers les ténèbres. Ténèbres que nous côtoierons inéluctablement à la fin lorsque les divulgations nous seront faites et autant vous dire que je ne m'attendais pas à ça. L'auteur a su me surprendre et me scotcher. Les révélations sont fracassantes et je m'aperçois que le perpétuel combat du bien contre la mal n'est pas prêt de cesser.
Commenter  J’apprécie          70
Je remercie infiniment l'auteur de m'avoir envoyé son livre au format numérique, livre qui me faisait envie depuis un petit moment suite aux nombreux excellents avis que j'ai pu en lire.
L'histoire : Stéphane nous offre dans son thriller plusieurs points de vue, permettant au lecteur de s'imprégner et de s'immerger totalement dans l'ambiance de son histoire. Tout commence par la découverte d'un énième corps dans une maison d'Engelsbrand, un village en Allemagne. On suit donc Andy Bycke, inspecteur principal de la Kripo (police criminelle en Allemagne) en charge de cette enquête aussi vieille que terriblement complexe. Bien qu'ouverte en 1969, cette enquête n'a toujours pas connu son dénouement et le coupable court toujours.

L'auteur nous offre aussi le point de vue des différentes victimes ; on entraperçoit de temps en temps le meurtrier ; et enfin celui d'Esteban, jeune prête exorciste. L'inspecteur principal et le prête vont finir par « s'associer » pour apporter un regard différent à cette enquête : celui d'un démon à l'oeuvre.
Les personnages : Tous les personnages de ce livre sont extrêmement bien développés, chacun avec son vécu qui l'a forgé. J'ai particulièrement aimé Esteban, sa détermination, sa foi en Dieu étonnante et inébranlable. Un homme sensible aux autres, attachant. À l'inverse d'Andy, que j'ai trouvé antipathique, rustre, aigri. Mais j'ai conscience que ce sont les sentiments que l'auteur cherchait à provoquer, j'ai bien ressenti combien l'enquête a détruit notre policier. En dehors de ça, les réparties de certains personnages (de la plupart pour être honnête) ont été très intéressantes et source de réflexion personnelle.
Ressenti général : L'univers de ce livre représente tout ce que j'aime dans un thriller fantastique : c'est sombre, glauque, gore. Il allie satanisme, occultisme, religion et les vices les plus vils de l'Humanité. le tout dans une intrigue superbement ficelée, à la plume précise et d'une qualité admirable.

Je salue la documentation, le décor riche et les paysages sublimes. Moi qui habite si près de l'Allemagne, je m'y suis sentie presque chez moi. Alors que l'Italie représente mes origines, je voudrais remercier l'auteur pour le voyage, j'ai adoré déambuler dans les rues de Rome avec Esteban et deviser avec Don Falchero.

Les remontées dans le temps m'ont énormément plu et ont ajouté un certain dynamisme à l'histoire. Je n'ai pas vu les pages défiler car plus le temps passait, plus je voulais savoir qui était derrière tout ça et j'espérais un affrontement entre Esteban et l'entité démoniaque qui cherchait à lui nuire.

Cependant – et ce sera ici les deux seuls points négatifs que je relèverais – j'ai été parfois mal à l'aise par rapport à la grossophobie apparente qui suintait des lignes à certains passages. Je me suis tout d'abord demandé si c'était caricatural, si c'était pour les besoins de l'histoire et je me suis dit que c'était vraiment réussi : j'ai manqué d'appétit pendant plusieurs jours. Évidemment, c'est un ressenti personnel mais pour le coup, ç'a un peu gâché ma lecture.

Le deuxième point, et pas des moindres, concerne la fin de l'histoire. Sans en être déçue, j'en espérais autre chose. Je l'ai trouvée abrupte et assez brumeuse. La tension que j'ai décelée dans les pages du dernier chapitre s'est estompée à l'épilogue pour faire place à la perplexité. J'attendais autre chose mais la fin qu'a donnée Stéphane à son oeuvre reste dans la lignée du départ : sombre, avec une certaine ouverture.

En conclusion c'est un excellent livre, merveilleusement bien écrit, très bien mené et qui regroupe tout ce que j'aime dans ce genre de lectures. Je vous invite à découvrir cette petite merveille afin de vous en faire votre propre avis.
Commenter  J’apprécie          30
Oracle « S.Grünenwald »
Ainsi s'achève ce voyage de 608p. et j'en suis encore tout essoufflée ! Un voyage dans le temps où habilement, l'auteur nous promène de 1969, date du 1er cadavre trouvé dans la maison du diable à 2014, époque de l'intrigue. Voyage en Italie, où l'on découvre les arcanes de l'Athénée pontificale et la fine fleur de l'intelligentsia vaticane, mais aussi les ruelles du vieux Rome dans des déambulations pittoresques. L'Allemagne, décor de l'affaire, au coeur de la Forêt noire, si naturaliste qu'on s'y croirait. Voyage culturel avec des références explicites aux classiques du cinéma d'horreur des belles années dont S.Grünenwald semble féru, et aussi une playlist loin des standards commerciaux de black/death/extreme metal qui m'a enchantée. Voyage dans les croyances, religieuses, ésotériques, folkloriques qu'il déploie avec érudition et gourmandise. Et S.Grünenwald nous balade dans cette atmosphère angoissante, sombre et violente dans un pavé qui glisse aussi aisément qu'un bon blended malt. S'il est question du Diable et de Dieu, le roman n'est jamais manichéen, ce qui témoigne de la maitrise de l'écrivain. le Bien et le Mal apparaissent comme des notions bien relatives est assujetties aux passions humaines. Tout ici résonne et fait écho : la double figure paternelle, la double (ou triple) image du flic, la dualité divine. On note peu de personnages féminins mais chacun est d'importance : la mère, la fille, l'initiatrice. Tout est nuance, vérités noires, mensonges blancs, arrangement avec soi et réalité crue. L'instabilité est permanente, l'impermanence est stable. Qui peut dire ? Bref, ni totalement, horreur, ni absolument psychologique ou ésotérique mais carrément élégant, érudit et noir, ce livre est résolument thriller ! Avec sa liberté d'auteur indé, S.G met la barre si haut qu'on peine à croire qu'il s'agit de son 1er roman. Je recommande ++++ aux amateurs de sensations fortes et de fins époustouflantes. M. Grünenwald, merci pour ce moment !
Commenter  J’apprécie          70
&#xNaN; Oracle -Stéphane Grünenwald 🔮

La ville d'Engelsbrand tremble depuis la découverte macabre du corps d'une marginale retrouvé dans la maison du diable, relançant ainsi une enquête vieille de quarante-cinq ans. L'inspecteur Blycke avec l'aide d'Esteban, exorciste, enfant du pays, ce lance dans une chasse au démon pour retrouver qui est derrière ces effroyable meurtre, mais... Est il un être vivant ? C'est ce qu'il vont tenter de découvrir.

🖤 Énorme coup de coeur 2021 ! 🖤

&#xNaN;Stéphane nous offre son premier petit bijou tout droit sorti des enfers,un roman digne des plus grands, ce livre de 608 vous empêchera de fermer l'oeil, tortura votre esprit, une fois dedans on n'a du mal à en sortir,la quête de la vérité est trop grande...

🔮J'attendais beaucoup de ce livre, j'avais peur que ce soit trop facile et que l'on découvre rapidement la fin.Le premier chapitre m'a fait un peu peur,au début, je me suis dit, mais 'WHAT?' mais arrivé au deuxième chapitre je me suis complément laisser aller au fil des pages jusqu'à tournée la dernière, pour me rendre compte que le premier chapitres été très essentiel.

😈J'ai été agréablement surprise par le travail de recherches effectué on penserait à une mini série policière,le choix est audacieux, on ressent les mois de travail acharné et le résultat..me laisse encore sur les fesses. Les références cinématographiques et musicales sont très appréciées, les alternatives choisies entre l'Allemagne et Rome ainsi que les flash back sont très bien amenés. J'ai adorée voyager dans ces deux pays en suivant nos deux personnages principaux (ainsi que leurs caractères et leurs émotions).

&#xNaN;Un thriller très bien mené, des meurtres sombres et sanglants, mélangeant également croyance et religions sans oublier les notes d'humour propre à notre auteurs qui rend ce récit exceptionnel.

🔮Si vous pensez découvrir la vérité, détrompez-vous, Stéphane à une plumes à vous rendre dingue, ce livre m'a donné de grosses sueurs froides, pensant être prêt du but, je me suis laissé mener par le bout du nez,mes nerfs ont été mis à rude épreuve. Ce roman est rempli de rebondissement inattendu,les pistes sont brouillées, plus on avance plus on se questionne. Sans parler de CETTE fin qui m'aura marqué, quand on apprend la vérité, la claque fait mal, on tombe de très haut.Pour ma part, je suis resté scotché 10 minutes à me remettre en question, comment un auteur peut provoquer un tel ressenti à travers son récit, ce roman m'a vraiment marqué pour le coup.

&#xNaN;Malgré ce ressenti plus ou moins bizarre, j'ai passé un très bon moment dans ce livre au côté de l'inspecteur Blycke et d'Esteban.

Pour un premier roman, M. Grünenwald à mis la barre très très haute, je vous le conseille fortement . 😈🔮
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
« As-tu remarqué que dans ce monde, tout est basé sur des miroirs ? La vie fait écho à la mort, la santé à la maladie, le blanc au noir, le feu à l’eau, le bien au mal. Si tu crois en l’un, tu crois aussi en l’autre. Alors qu’est-ce qui pousse un homme à être mauvais ? »
Commenter  J’apprécie          60
Les dernières nuits furent clémentes. En ce printemps jusqu'alors pluvieux, une douceur annonciatrice de l'été semblait s'installer confortablement dans la région.
Seul maître à bord de son vaisseau, confronté à une solitude qui lui seyait finalement bien, il jeta dans sa gorge une dernière rasade de liqueur de sapin pour faire passer le trop-plein de sucre que contenait le biscuit opéra dégusté en dessert.
Au fil du temps, il avait pris goût à l'épicurisme, aux accords stupéfiants, du sucré-salé au croquant-fondant en passant par l'aigre-doux. La framboise et le basilic pouvaient se marier sans rougir dans la farce d'un chapon. Il était également fasciné par la capacité du bœuf Wagyu à s'accommoder élégamment avec l'huître, et un cru du vignoble bordelais pour sublimer ses repas était toujours du meilleur effet.
Commenter  J’apprécie          10
Il l’avait changé et il avait changé lui-même. Du moins, c’est ce qu’Esteban croyait.
C’était bien vite oublier qu’on ne change pas.
On ne change jamais.
Commenter  J’apprécie          60
As-tu remarqué que dans ce monde, tout est basé sur des miroirs ? La vie fait écho à la mort, la santé à la maladie, le blanc au noir, le feu à l’eau, le bien au mal.
Commenter  J’apprécie          40
"Liese examina la photo. Son cœur se décrocha et s'écrasa dans le sous-sol de son estomac en traversant tous les organes comme autant de planchers."
Commenter  J’apprécie          40

autres livres classés : Black metalVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (94) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}