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EAN : 9782280278454
416 pages
Harlequin (01/07/2013)
4.07/5   22 notes
Résumé :
Pour les enfants de Broken Branch, dans l’Iowa, c’est le dernier jour de cours avant les vacances. Une journée ordinaire, si ce n’est le froid glacial et la neige, inattendus en ce début de printemps. Une journée comme les autres qui tourne pourtant au cauchemar quand un homme armé s’introduit dans l’école, prenant les élèves et leurs professeurs en otage. A l’intérieur comme à l’extérieur de l’école débute alors une attente terrible et angoissante. Face à la peur, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Broken Branch, petite ville de l'Iowa. Presque tout le monde se connaît. C'est la dernière journée d'école avant les vacances de printemps et tout le monde est joyeux. Un tournant bien inattendu changera bientôt l'atmosphère légère en terreur indescriptible. Un individu se présente à l'école arme au poing et prend les élèves ainsi que les professeurs en otages. Tandis qu'une tempête de neige s'abat sur l'État, les conditions routières se dégradent et les secours sont bien moins nombreux que d'habitude. Seulement les policiers en place à Broken Branch seront disponibles, donc très peu d'effectifs, et devront faire face à l'événement.

Dans "Le Souffle Suspendu", on sent les minutes s'égrener. Non pas que ce roman soit plat ou ennuyeux, bien au contraire ! Mais on ressent toute l'attente, la nervosité, la pression et la panique des parents et de la police, qui n'ont aucune idée de ce qui va se passer et comment le preneur d'otages va réagir. Il est d'ailleurs impossible de prendre contact avec lui, donc quelles sont ses intentions ? Quelles sont ses motivations ? Tout le monde patauge dans le noir. La tension est palpable.

Le récit se déroule autour de six personnages principaux, très bien décrits et attachants chacun à leur manière. Cet événement leur fait remettre leur vision des choses en perspective; la famille, la vie point final. Parfois, c'est suite à un coup dur que les familles se remettent d'aplomb et passent par-dessus leurs différends. C'est à travers la tragédie qu'ils réussissent à faire de la place pour le pardon et la réconciliation. Il est plaisant d'enfiler les paragraphes les uns à la suite de l'autre et je n'ai rien trouvé d'inutile dans ce roman. le titre est très approprié à l'histoire car le temps suspendu, on peut quasiment le toucher. C'est très concret. On ne peut qu'imaginer la terreur que quelqu'un éprouverait s'il était pris en otage...comment un enfant ou un parent pourrait se remettre de cela, peu importe l'issue ? C'est d'une manière terrifiant...mais l'histoire est bien creusée et complète à mon sens. J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si on devine le dénouement à l'avance. Si vous avez envie de quelque chose de stressant, voilà un très bon choix !
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Ce livre m'a immédiatement attirée tant par son sujet que par sa couverture aux tons accrocheurs. Comment vous dire toutes les émotions par lesquelles je suis passée... Cela va être très difficile car ce livre est juste une boule qui nous prend à la gorge pour ne plus nous lâcher jusqu'au bout. Un excellent roman, sublime et magnifiquement bien écrit!

Broken Branch est un lieu sans histoires, où tout le monde vit une petite vie bien rangée comme dans tant d'autres petites villes. Mais un jour, un forcené entre dans l'école armé et prend toute une classe en otage, sans que ses intentions soient claires, sans raisons apparentes. Naît alors au sein de cette petite ville une angoisse terrifiante. Les parents s'affolent, les policiers perdus tentent de trouver une façon de dénouer ce problème, une enseignante va tout faire pour sauver ses élèves, une soeur pour sauver son frère, et un grand-père craint le pire pour ses petits-enfants dont la mère est hospitalisée.

Autant de personnages que nous suivons en alternance et qui font la force et la véracité de ce roman. Ici point de voyeurisme, de moral ou d'enquête à suspense, juste des gens qui essaient d'aider, de survivre, de comprendre. Pourquoi? Voilà la question qui est sur toutes les lèvres et qui ne trouvera sa réponse qu' à la toute fin du roman. Mais avant cela les événements nous font trembler, pleurer, rire, nous touchent jusqu'au plus profond de notre être, et croyez-moi les révélations sont à la hauteur des espérances!

Tous les personnages ne sont pas survolés, ils sont décrits en profondeur, ce qui nous plonge dans leurs vies, dans leurs quotidiens. Les retours en arrière sont fréquents et permettent d'expliquer la réaction des uns et des autres face à ce drame qui se joue à huit-clos. Difficile de ne pas s'attacher à eux tous, même si parfois les passages sur leurs vies sont presque un peu long et perdent un peu de vue l'élément de base: la prise d'otage.

Avec tous les drames qui continuent de se produire à travers le monde, il est bien difficile de ne pas faire de parallèles entre ce roman et des faits réels. D'ailleurs, l'auteur décrit tellement bien les faits, qu'on finit par se demander s'il ne se sont pas vraiment déroulés! Rien n'est exagéré, tout est probable, à tel point qu'on en tremble encore une fois la dernière page tournée...

En bref, ce roman est une perle à lire de toute urgence! L'auteur nous offre un roman écrit avec justesse et sensibilité, qui nous touche et nous emporte dans son histoire si réelle qu'elle nous donne froid dans le dos.
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One Breath Away n'est pas une romance. Décidément pas. Et même si c'était l'un des livres les mieux notés sur Goodreads parmi ceux que j'avais sélectionnés pour le challenge Harlequin, je dois dire que c'est peut-être celui qui m'a le moins plu jusqu'à présent. C'était un bon livre, avec pas mal de choses intéressantes, mais… il m'a rappelée pourquoi je lis surtout de la romance. La plupart des autres histoires me paraissent superflues. One Breath Away était agréable à lire, mais quand on l'a terminé, on se dit : bon, et maintenant ? Je n'ai pas le sentiment que cela m'ait apporté grand-chose humainement, alors que l'amour heureux est un enjeu qui m'interpelle à chaque fois.

S'il fallait le classer dans un genre, ce roman serait un thriller. Sauf que c'est loin d'être le plus thrilling des thrillers. Ça commence lentement ; le suspense ne commence à prendre qu'au milieu du livre. Et d'une manière générale, on sent que cette histoire d'homme armé dans l'école est surtout un prétexte pour entrer dans les vies des divers personnages impliqués. Augie Baker d'abord, l'adolescente de treize ans qui vient de déménager avec son petit frère chez leur grand-père parce que leur mère a été gravement brûlée dans un accident. Meg Barrett ensuite, l'officier de police divorcée. Will, le grand-père d'Augie et P. J.. Holly, leur mère, coincée à l'hôpital en Arizona. Et enfin Mrs. Oliver, l'enseignante de P. J., une femme passionnée par son métier mais proche de la retraite.

Tous ces protagonistes vivent désormais à Broken Branch, qui est l'autre “personnage” du roman : une petite ville d'Iowa où le temps est imprévisible (ils se retrouvent pris dans une tempête de neige qui empêche la venue de renforts). C'est aussi l'une de ces villes où tout le monde croit se connaître, mais où beaucoup de secrets et de non-dits demeurent… Alors oui, le concept est assez chouette, et je sais que c'est le genre d'histoire qui peut toucher pas mal de monde. Pas moi, du moins pas spécialement.

En effet, cela se veut un thriller, or cet aspect m'a paru assez faible. Déjà, le coupable se révèle être la première personne à laquelle j'ai pensé. Quelque part au milieu du livre, l'auteure a réussi à me faire douter, mais je n'ai jamais mordu à ses hameçons un peu trop évidents… Les fausses pistes sont transparentes, et tout est trop gentil pour qu'on croie jamais vraiment à une fin violente ou malheureuse.

Cela dit, je reconnais que j'ai toujours été très difficile en matière de policiers. Quand j'étais petite, je dévorais les Alice et les Soeurs Parker, mais je ne peux pas dire que j'aimais ces lectures. En fait, tout cela me paraissait assez mauvais, mais c'est comme quand on mange des chips et qu'on n'arrive pas à s'arrêter… Je crois que jusqu'au bout, j'espérais aussi en lire un qui serait mieux que les autres et justifierait à mes yeux le succès de ces séries. Quand j'étais ado, ça a été le tour d'Agatha Christie, qui me laisse aussi le souvenir d'une auteure assez mauvaise, en tout cas qui m'a beaucoup déçue. Et puisque j'ai tendance à grouper policiers, thrillers et histoires à suspense sous un même chapeau, j'en profite pour glisser que j'ai vu Skyfall et qu'en dépit de quelques scènes et éléments cool, c'était pas mal un navet.

Bref, il m'arrive de me demander pourquoi je ne lis pas plus de policiers, alors que j'adore le concept de ce genre (jusqu'au bout, l'auteur doit jouer et ruser avec le lecteur). Je crois que c'est parce que c'est si difficile pour moi d'en trouver qui me plaisent.

Pour revenir à One Breath Away et surtout à ses autres thèmes, il y a comme une célébration implicite de la famille, de la communauté, et à un moment seulement, une remarque très étrange sur la religion (ce serait une sorte de blasphème de dire qu'on est plus proche de Dieu dans le désert que dans une église ? l'idée m'a choquée ; pourtant, je suis quelqu'un qui croit au rôle de l'église…). La célébration de l'école et de l'éducation est très explicite, en revanche. Il fait peu de doute en lisant ce livre que Gudenkauf elle-même a été prof. Sur ce plan, je suis partagée : par certains côtés, ce petit milieu qu'elle nous décrit est attachant. Par d'autres, cela oscille entre l'insignifiance et les gros sabots.
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Je remercie le site Babelio et les éditions Harlequin pour cette belle découverte !
A Broken Branch, le dernier jour avant les vacances a commencé comme chaque jour. Personne ne soupçonnait ce qui allait arriver. Pourtant, il y a bien quelqu'un qui est rentré dans l'école et qui a pris la classe de CE1 en otage. La voix de la secrétaire se fait alors entendre dans le reste des établissements qui ne se doute de rien. Dès lors, chaque classe de l'école devra rester enfermé dans sa salle jusqu'à nouvel ordre. Chacun retient son souffle, à l'extérieur comme à l'intérieur, personne ne sait comment la journée va se terminer.
Je ne connaissais l'auteur que de nom, j'avais entendu parler de ses autres ouvrages sans pouvoir les lire. Mais quand j'ai vu « le souffle suspendu » dans la liste de masse critique, j'ai vraiment flashé sur la couverture hivernale. Quand il est arrivé, l'ouvrage m'a fait peur à cause de sa taille et de celle de l'écriture.
Cependant quand j'ai lu la première page, je me suis sentie très vite à mon aise avec l'histoire. La facilité avec laquelle je suis rentrée dans l'histoire m'a surprise car je suis ne pas habitué à ce genre de livre. C'était vraiment soudain, j'étais emporté par les mots.
Le nombre de personnage ne m'a pas du tout dérangée. Au contraire, ce livre est accessible à plusieurs tranches d'âge (même s'il faut avoir, dans un sens, un certain niveau de lecture), on peut s'identifier quelque part à travers chaque personnage. Il y a Holly, la mère d'Augie & PJ qui est dans un hôpital à des kilomètres de l'école, impuissante. Il y a Augie, la jeune fille courageuse (celle de la couverture ?) qui veut à tout pris sauver son frère. Will, le père d'Holly qui cherche à faire sortir ses deux petits enfants. Meg, la policière, qui nous permet de connaître l'avancée de l'enquête. Enfin, la maîtresse des CE1, Me Olivier, la plus concernée qui vit alors le pire moment de sa carrière. Cette diversité de personnage est très intéressante, on suit le récit à plusieurs endroits et on aimerait souffler plusieurs informations aux personnages même si on est incapable.
Au cours de ma lecture, je me suis pris de plus en plus au livre en essayant aussi de trouver qui était ce mystérieux homme mais surtout, que voulait-il ? Et ces milles questions qui me passaient par la tête alors qu'on ne pouvait pas savoir. L'intrigue est vraiment très bien écrite, on suit vraiment les idées des policiers, même si avant de découvrir qui était vraiment le coupable, on l'a compris quelques pages plus tôt.
J'aime beaucoup la plume de l'auteur. Elle est entrainante. H. Gudenkauf a su mélanger les styles par rapport aux personnages, savoir passer d'un esprit à un autre sans se tromper, c'est très intéressant. Elle sait nous entrainer dans l'histoire et nous tourmenter grâce à l'intrigue en nous menant sur de fausses pistes. On passe de l'instinct maternel à la peur d'une jeune fille en passant par une maitresse confuse, un grand père inquiet et une flic en pleine action tout au long du livre.
En bref, je dirais que j'ai été vraiment impressionné par la plume de l'auteur, j'ai été entrainé à une vitesse incroyable à l'intérieur et j'ai su à chacun des personnages. « le souffle suspendu » est un livre surprenant, plein de rebondissements et addictif !

Lien : http://bookandwe.blogspot.fr..
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Holly est hospitalisée pour de longs mois à Revelation dans l'Arizona où elle vit avec ses deux enfants Augie et P.J., brûlée au troisième degré lors d'un accident domestique.

Divorcée de David, ses enfants sont allés chez leurs grands-parents maternels Will et Marlys, qu'ils ne connaissent pas et que Holly n'a pas vus depuis plus de quinze ans. Elle n'a jamais aimé la vie à la ferme et a fui Broken Branch dès qu'elle a pu.

M. Ellery et Mme Oliver sont instituteurs dans la petite école du village, ils sont en cours avec leurs élèves en ce dernier jour avant les vacances, quand l'impensable se produit : un homme vient de rentrer dans l'école une arme au poing. Il a pris une classe en otage, les petits CE2, mais l'école est en état de siège toutes les élèves sont soumis au même protocole, enfermés dans leur salle de cours tous accroupis avec leur professeur.

Meg et Tim sont séparés et leur petite Marie n'est pas en classe de CE2 aujourd'hui, son père l'a prise un jour plus tôt pour les vacances, mais Meg, agent de police est tout aussi impliquée que si sa fille y était, ce sont les enfants de sa classe et les connaît tous, ainsi que leur institutrice, Mme Oliver.

Pour ne rien arranger, aucun secours n'est espéré, ils sont au milieu d'une énorme tempête de neige et toutes les routes sont coupées.

On ne connaît ni l'identité du ravisseur ni ses revendications. Il pianote continuellement sur l'un des nombreux téléphones portables qu'il a pris aux élèves dans les classes dans lesquelles il est entré.

Madame Oliver va tout tenter pour connaître son identité et ses volontés, mais il devient de plus en plus stressé et menace de devenir violent.

Comme dans son précédent ouvrage (L'echo des silences) l'auteur consacre un chapitre à chacun des principaux protagonistes - excepté pour l'agresseur, on y apprend à les connaître, ils se racontent ou racontent ce qu'ils vivent, ce qu'ils pensent. Chaque chapitre est empreint de souvenirs, de tendresse, de regrets, de peur de stress et d'espoir.

On y découvre également la nature humaine : les violents qui veulent récupérer leur enfant coûte que coûte au détriment de la vie des autres, les effondrés qui ne font que pleurer, les inertes qui ne réagissent pas comme hébétés. Les forces de l'ordre sont complètement débordées car ils n'ont pas été formés à une telle situation et l'angoisse augmente en même temps que cette neige qui tombe sans discontinuer.

L'atmosphère est pesante, car on ne sait toujours pas qui est cet homme ni ce qu'il veut, les heures passent, une classe d'ados a réussi à s'échapper par une fenêtre du rez-de-chaussée, la classe d'Augie. Mais elle manque à l'appel.

L'angoisse pour les parents à l'extérieur est à son paroxysme, la nuit tombe et rien n'a bougé. Cette situation va-t-elle trouver une solution avant la nuit complète, le ravisseur va-t-il enfin se décider à formuler ses demandes, va-t-il libérer des enfants ?

Jusqu'au dénouement final vous serez tenus en haleine, d'abord la surprise face à l'impensable puis la montée de l'angoisse au fur que les heures passent. Comme imaginer que cet homme ait pu devenir fou au point de séquestrer des enfants de six ans, pourquoi ?
Lien : http://www.onirik.net/Le-sou..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Il a une arme, maman. Un revolver. Il tient P.J. J'ai peur.
La terreur me broie la poitrine.
- Qui tient P.J.? Réponds-moi, Augie, où es-tu? Qui a un revolver?
- Je suis dans un placard. Il m'a enfermée.
Dans ma tête, mes pensées tournent à une vitesse folle. Qui pourrait faire une chose pareille? S'en prendre ainsi à mes enfants?
- Raccroche, Augie, tu m'entends? Coupe tout de suite et compose le 911, pour prévenir la police. Sans attendre une seconde, ma chérie... Et ensuite tu me rappelles, d'accord? Tu peux le faire?
J'entends ses reniflements et je répète, plus sèchement:
- Tu peux le faire?
De nouveau, elle laisse passer un temps de silence. Puis elle acquiesce.
- Oui, je peux le faire. Je t'aime, maman, répète-t-elle doucement.
- Moi aussi, Augie. Je t'aime de toutes mes forces.
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La façon la plus simple de ne pas perdre la face, c'est de garder la moitié inférieure fermée.
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Dieu ne tient pas un cahier d'appel pour noter les présents et les absents. Il y a des gens qui vont à l'église tous les jours et qui sont loin d'être admirables.
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