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Nouvelle lecture commune en compagnie de Tinaju pour nous changer de la dernière où nous étions en désaccord. Livre lu en ebook, je l'ai depuis quelques temps déjà, je ne me souviens plus du résumé mais je pense que le titre et la couverture sont assez révélateurs du style. Il me semble avoir lu Gudule dans ma jeunesse mais je n'en suis pas sûre.

Ça se laisse lire mais je ne suis pas morte de rire. Quelques bons jeux de mots m'ont quand même fait sourire. le langage est assez vulgaire entre certains personnages. Je ne suis pas toujours fan de parodie alors sur Arthur et la Table ronde, j'ai du mal à saisir tous les calembours. Ce n'est pas ma légende préférée. En prime, pas mal de coquilles sont passées à l'impression (des retours à la ligne intempestifs, des tirets au mauvais endroit…). À moins que ça ne soit dû à l'édition ebook qui n'a pas été revu et corrigé par rapport à l'édition papier ? Heureusement que le tome fait moins de 100p parce que l'humour devient de plus en plus lourd et potache. Même l'histoire n'a ni queue ni tête. Réunir Arthur, Perceval et d'autres pour une quête du Graal des plus originales en compagnie de Merlin alcoolique et de trois fées espiègles…À la fin de ce tome, on qualifie cette histoire de rigolote et de graveleuse ; pour ma part, je dirais chacun ses goûts.

Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'a pas été un franc succès même si j'ai bien rigolé à la fin de la seconde partie, je ne me suis attachée à aucun des personnages et je ne les ai pas trouvé très intéressants. Ils sont caricaturés au possible. Ou comment pourrait être Arthur, les Chevaliers de la Table ronde, Merlin et ses magiciennes dans l'air du XXIème siècle ? C'est une histoire qui est loin d'être transcendante et je m'attendais sans doute à bien d'autre chose comme une histoire complètement déjantée et loufoque sur la ménopause des fées mais pas avec la légende d'Arthur. Je remercie Tinaju pour cette nouvelle LC, ce n'est pas une réussite mais ça me fait toujours une série de moins à lire et à finir. À découvrir néanmoins pour les amateurs de parodies graveleuses. Pour ma part, je passe mon chemin, n'étant déjà pas fan de ce genre en film, j'aurais dû me méfier.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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J'avais ajouté ce titre lors d'une OP en me disant que je perdais pas grand chose au pire . Je découvre donc cette auteure qui nous plonge dans la suite des aventures de Merlin l'enchanteur, version ....totalement loufoque et trash !C'est pas de la grande finesse c'est sûr mais qu'est-ce que c'est drôle ,décalé et sans langue de bois ! Bourré de références et de jeux de mots, à ne pas prendre au premier degré bien sûr, ça me plait beaucoup ! Tellement ,que, ne devant que lire le tome 1 pour pioche dans ma PAL janvier, je vais finalement enchaîner avec les tomes suivants. Parce qu'on en redemande des aventures du clodo Merlin et de ses copines fées ménopausées ^^
Si vous aimé les romans déjanté et l'humour un peu trash, il vous plaira !
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Oyé, oyé ami lecteur, AlterVorace a eu un gros coup de coeur. Ouais. Si tu aimes l'humour subtil, sans une once de vulgarité, passe ton chemin. Si tu milites pour que l'on traite avec respect Merlin, les fées et Lancelot, passe ton chemin. Si tu penses qu'on ne peut pas rire de tout, passe ton chemin.

Le texte est bourré d'argot, de jeux de mots -parfois très mauvais-, de gouaille, de pieds de nez, de premier degré, bref j'ai adoré. Alors oui c'est grossier, oui le roman flirte avec les limites -une fée néo-nazie, une autre pédophile et un merlin alcoolique-, oui le mauvais goût est présent de la première à la dernière page, mais c'est une satire jouissive de notre monde. J'ai pensé à beaucoup de choses durant ma lecture. A l'univers de Pennac, à San Antonio et un peu à Kaamelott.

Et j'ai rigolé, vraiment, devant cette fable jubilatoire où l'auteure, Gudule, semble totalement se lâcher. Elle est forte Gudule. Parce que, mine de rien, le texte est sur le fil du rasoir, l'humour est un art difficile en littérature, particulièrement quand on décide d'y aller à la louche comme ici et qu'on ne recule pas devant le graveleux.

Bref si tu penses que les Nuls, c'est quand même vulgaire ou que tu t'interroges sur l'intérêt du burlesque, garde-toi d'ouvrir ce roman. Mais si tu as de l'affection pour le « mauvais goût », lis donc et viens me dire merci.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Challenge printemps Elfique 2016


« La Révélation n'eut lieu que le lendemain, en pleine gueule de bois. Elle jaillit, tel l'éclair transperçant les nuages, du cerveau nébuleux de Merlin.
— Par les Sept Cercles Infernaux, j'ai compris ! »


Ah... Sacrée Gudule !!
Qui une fois de plus, me laisse sur le c** ! - Vous me passerez l'expression... en même temps, ceux qui l'ont lu comprendront ;)
Gudule n'y va pas par quatre chemins, en effet...
Cette parodie drôlatique et vaudevillesque est juste purement DÉ-LI-RAN-TE ! Désopilante du début à la fin.
Les connaisseurs y retrouveront une pointe d'humour badin et frivole qui sera non sans rappeler un bon "Fluide Glacial", des situations plus rocambolesques les unes que les autres, des personnages hétéroclites pour le moins originaux, le tout à la sauce Amélie Poulain ayant rencontré Soeur Marie-Thérèse des Batignolles...
Bref, que du bonheur !


"Plongeant vers Moorgën, elle la saisit sous les aisselles et, dans un effort surféen, l'arracha à la poche du nain. Puis, (...) elle fonça vers le mur où elle pénétra comme dans du beurre, pour s'effondrer, hors d'haleine, sur un tapis d'herbes odorantes. Damned se rua à leur suite, mais s'aplatit salement sur la surface de parpaings. Les petites fées le virent, ainsi qu'à travers une vitre, tambouriner avec rage (...). Elles lui répondirent pas des pieds de nez et des bras d'honneur."


L'auteure nous confronte aux jours d'aujourd'hui à un Merlin sdf, pouilleux et alcoolique, accompagné de ses trois fidèles fées soumises, et un peu "spéciales" - vivant par ailleurs dans les poubelles du métro de Brocéliande (ben oui^^) -, j'ai nommé :
*Vivi, jolie rousse adepte de calembours et contrepèteries d'un goût souvent douteux... pour ne pas dire carrément partisane de jeux de mots bien pourris ;
"Et Vivi de commenter :
— On est devenus des taupes, hein, à force ! Et les taupes…
Petit ricanement revanchard, la main en cornet autour du nez.
— ... Y n'en bourrent !"
*Clochette, la pétulante blonde aux airs de nymphette qui aime beaucoup (trop) les enfants - surtout les petits garçons, et dixit Gudule : "Par bonheur, la pédophilie n'est pas un délit, au pays des fées " ;
"Clochette, elle, ne se contentait pas d'un coup de pouce. Elle avait, comme on dit trivialement, le feu au cul ; il lui fallait de l'amour, du beau, du vrai, du frémissant."
*Morgane, alias Moorgën dans cet épisode-ci, la brune à la dévotion politique assez heu... disons particulière...
"la découverte de Mein Kampf (...) mit un comble à son exaltation. Elle modifia son nom, qu'elle brandit désormais comme un slogan politique évoquant l'Avenir et l'Espoir : Moorgën, demain… (...) Elle se tatoua une croix gammée sur le sein gauche, et salua en criant : « Heil Hitler ! »"

Se joint également à notre dream team ; Excalibur, un chien errant, aussi décati que Merlin lui-même, et atteint de priapisme - Si après ça, vous ne voyez toujours pas l'aspect facétieux ...

"Cela demandait réflexion.
Réflexion il y eut, et fort longue."

En tombant par hasard sur la Carte Orange d'une certaine Linda Graal (évidemment!^^), notre enchanteur désenchanté ne peut y voir là qu'un Signe divin. Le temps du renouveau est enfin arrivé ! Où la chevalerie renaîtra de ses cendres...

"Quoi qu'en pensent ces trois sottes, se disait-il, un tel concours de circonstances ne peut être fortuit. Le Destin ne rassemble pas au même endroit Merlin, Brocéliande, Excalibur et le (enfin… la) Graal, sans avoir un but bien précis. Et ce but, je le devine, je le pressens, je le suppute, c'est le Renouveau, la Grande Résurgence…"

Bien sûr, point de résurgence sans un Arthur, ou à minima, un Lancelot (et pourquoi pas les deux ? Voire mieux ?...).
N'oublions pas Guenièvre, qui n'est pas en reste dans le rôle de la tenancière d'un bistrot-bordel très justement appelé - toujours pour la légende - le Celtic.
Sans compter sur l'arrivée impromptue d'un vieil artiste de rue un peu rêveur, Perceval - en réalité : "père Cheval" - qui s'avèrera bien utile finalement dans cet inénarrable imbroglio...

"...Où les choses se corsent, ce qui est le comble pour une légende celte."

Notre joyeuse bande de drilles va donc tout mettre en oeuvre pour que s'accomplisse un destin fantastique.
Le tout est de savoir si une telle équipe de "bras cassés" va y arriver, mais surtout, par quels moyens elle essaiera de parvenir à ses fins ?

"Dame Guenièvre s'était maquillée pour l'occasion, coiffée avec un soin tout particulier, et vêtue de même. Arthur n'y vit que du feu mais fut, par contre, sensible au petit verre de marc cinq ans d'âge qu'elle lui servit. La bouteille y passa. Au quatrième verre, il remarqua le regard qu'elle lui lançait, lourd, sous la double barrière de cils rimmelisés. Au cinquième, il la trouva collante. Au sixième, fouineuse. Au septième, presque appétissante."


Gudule ne lésine pas sur les clins d'oeil à mourir de rire, les termes saisissants, parfois outranciers voire crus, et les événements insolites d'un infini comique ; elle n'y va pas de main morte, et ce, pour notre plus grand plaisir.
Le récit est certes accessible mais peut-être pas pour les tout jeunes enfants. On y trouve des passages quelques peu "légers", mais toujours excellemment drôle, pour peu que l'on possède le second degrés nécessaire à cette lecture s'entend.

En ce qui me concerne, j'ai adoré ce premier tome qui m'a souvent fait rire aux larmes - on en a bien besoin parfois ! - et c'est avec une joie non dissimulée que je m'en vais sous peu plonger dans le second tome de cette trilogie :《Le Retour "crimes et chatouillements"》, un titre qui augure déjà une bonne partie de rigolade.


Pour terminer et mettre une fois pour toutes les points sur les "i" quant à ce récit burlesque, je vous retranscris le mot de la fin :
《Gudule , c'est Balzac (si, si), mais toute petite, toute mince avec une drôle de tignasse frisottée et des petites lunettes. Après plus de cent romans, pour la jeunesse et pour les adultes, des nouvelles, des BD, elle fait rien qu'à écrire, dites donc ! Des histoires qui font peur et des qui font rire.
Celle-là, elle est bien graveleuse et rigolote !》
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Quand j'ai vu ce livre, en tant que fan de la légende Arthurienne, je me le suis mis de coté en me disant que j'allais passer un bon moment. Puis, il a traîné dans ma PAL et il a fallu une LC pour que je le ressorte.
Au début, je me suis laissée embarquée dans l'histoire et j'aimais bien les personnages avec tous leurs défauts. L'écriture me faisait sourire parfois, mais jamais tordre de rire. Puis une lassitude s'installe.
A l'arrivée de "Damned", j'ai complètement décroché. L'histoire est partie dans tous les sens, mais surtout dans la vulgarité et la méchanceté.
Je n'avais pas besoin de cette lecture et elle me laisse un gout amer.
Je mets quand même 2 étoiles pour le début qui m'a intéressée.

LC avec Witchblade.
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Misère, que ça a été pénible !

J'ai acheté ce livre durant la #grosseop17. La couverture était sympa, le résumé aussi et il était en promo.

Je m'attendais à un récit humoristique au second, voire troisième degrés.
Mais là…. C'est du 36ème degrés, c'est lourd, vulgaire, grossier.
Bref je n'ai pas du tout adhéré, ni au style de l'auteur, ni à l'histoire.

J'aimais bien l'idée que les personnages de la légende arthurienne soient toujours présents sur les lieux de la mythique Brocéliande, devenue à l'heure actuelle une station de métro. Cependant l'intrigue est tirée par les cheveux : pour faire revivre leur glorieuse époque, les protagonistes vont tout mettre en oeuvre pour que le nouvel élu soit conçu, à grand renfort d'alcool, de dogues et de parties de jambes en l'air (évidement, sinon pas de conception…).

Les personnages ne sont pas (du tout) attachants, ni les humains, ni les fées, ni Merlin. Pas même le chien, c'est pour dire !

Je n'ai pas grand-chose de positif à dire sur cette histoire si ce n'est qu'on relève quelques réflexions pertinentes sur les travers de notre société.
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Un cocktail cynique et déjanté pour un bouquin plutôt délirant qui ne manquera pas de vous faire sourire.
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Une lecture facile et détente.....à prendre avec beaucoup d'humour.....la sauce prend bien et je me suis surprise à m'attacher à ces personnages loufoques de Merlin et ses fées des temps modernes. J'aurais appris au moins une chose...la ménopause des fées c'est quand elles n'ont plus de pouvoirs magiques !! :) j'aurais pu y penser.....puisque c'est en effet "magique" de pouvoir donner la vie !! ;-)
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Gudule a un style très particulier, et ce premier tome de la ménopause des fées n'y échappe pas, c'est tordu, c'est capillotracté, en plus moderne dans le langage moins fleuri (ou plus abondamment c'est selon), le livre fait penser à du bon vieux Francis Blanche Pierre Dac dans le "Boudin sacré", et on se dit que ça aurait pu faire un feuilleton radiophonique du même cru (à ne pas mettre entre toutes les oreilles toutefois).
Bref, si vous n'aimez pas l'humour grivois et les fées nymphomanes côtoyant d'odorants clochards, passez vite votre chemin.
Si vous avez adoré les deux compères cités plus haut, la trilogie est au prix de 10 euros et de 3 journées de lecture.
En quatrième de couverture l'éditeur compare Gudule à Balzac, mais c'est juste pour le nombre de titres écrits. Ceci dit, on peut aimer Balzac et Gudule, on ne les rangera pas sur la même étagère c'est tout.
Bien sûr, Excalibur est un chien, la fidélité ça se respecte.
Bon, moi ma préférence ba vers les fées et je regrette déjà leur départ, elles étaient si mignonnes (Gudule tu es un monstre de l'inquisition de nous en priver).
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Le crépuscule des fées
La légende de Merlin revisitée dans les fanges de l'humanité.
Ames sensibles s'abstenir !
On y trouve même des personnages importants issus d'un peuple inconnu à l'époque des légendes de Merlin. Je ne veux pas en dire plus.
Brocéliande n'est plus seulement une forêt, mais un quartier de Paris où les noms prestigieux s'y retrouvent. Les personnes qui les portent le sont-elles ? Ceci est à lire dans le roman.
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