Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006)
Si vous lisez mon blog et notamment ce billet, vous saurez à quel point me lancer dans la lecture d'un ouvrage de
Denis Guedj était pour moi palpitant.
Quelle ne fut pas ma déception. Bien que le livre connaisse un "franc succès" comme le rappelle l'éditeur, je n'ai pas aimé. C'est original, oui, car il marie la fiction et les sciences comme certains l'avaient mariée à la philosophie, par exemple dans Les mystères de Sophie. Car, je vous le dis très honnêtement, j'ai sauté tous les passages où les mathématiques prennent trop d'importance, je les trouve d'une lourdeur inutile, et les démonstrations mathématiques ralentissaient mon rythme de lecture. C'est un peu comme si en plein milieu du film que je projette dans mon esprit, à la lecture du roman, la bande se mettait à ralentir, ralentir, ou alors comme si les acteurs se mettaient à parler en néerlandais. Bref, ça me ralentissait, je trouvais ça inutile, et je zappais.
Au delà de ça, je ne trouve pas l'histoire terriblement passionnante. Un vieux monsieur, une vieille célibataire, des enfants, on dirait une introduction à Ensemble c'est tout, de Gavalda.
J'ai abandonné l'histoire page 230. Je laisse le marque-ta-page, au cas où... Mais je crains que le perroquet ait eu raison de l'avenir de ce livre.
Nofutur.