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EAN : 9782828918859
173 pages
Favre (04/03/2021)
3.5/5   4 notes
Résumé :
50 chroniques édifiantes et émouvantes.
Coups de foudre au refuge, coup de sang contre les expérimentations animales, coup de gueule pour raconter la maltraitance ou la négligence de la part de certains maîtres, coup de coeur pour évoquer les belles histoires d'animaux résilients ou les miracles opérés dans le quotidien des familles par des animaux doux et bienveillants : toutes les histoires de ce recueil nous parlent de notre rapport aux bêtes, notre envie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Beatrice Guelpa s'est assise dans la salle d'attente d'un vétérinaire pour écrire ses chroniques. Elle y a reçu les confidences, les histoires des propriétaires avec leurs animaux (chien, chat mais aussi pigeons, reptiles,…). Ce recueil relate des moments de tendresse, d'amour, d'inquiétude,… un livre qui parlera aux propriétaires d'animaux
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Béatrice Guelpa, journaliste à Genève, a couvert plusieurs théâtres d'opérations étrangères, a également travaillé pour la télévision et le cinéma. On retrouve dans ses chroniques un goût prononcé pour la rencontre, avec une certaine fibre sensible, pleine d'empathie et de volonté de comprendre l'autre.

Durant plusieurs semaines, la journaliste s'est assise dans la salle d'attente d'un vétérinaire, pour regarder les clients passer, échanger avec eux, rencontrer leurs animaux de compagnie. Une expérience humaine originale, qu'elle nous raconte dans plusieurs courtes chroniques distinctes. C'est un petit livre sans prétention, qui se lit rapidement et parlera essentiellement aux amoureux de nos amis les bêtes. Ce sont de très courtes chroniques qui n'excèdent pas deux pages, un peu rébarbatives à la longue, qui se feuillette plus pour apprécier l'expérience sociale que pour le contenu à proprement parler, que j'ai trouvé assez plat. Peut-être qu'avec l'ajout de quelques croquis ou dessins en noir et blanc les chroniques auraient-elles étaient plus dynamiques, intimistes, attachantes.

Elle va voir défiler un panel d'animaux assez phénoménal, avec des chats et chiens classiques, mais aussi des tortues, des serpents, des pigeons et bien d'autres encore… Au contact direct de leurs maîtres et maîtresses, l'auteure va puiser dans les histoires personnelles de chacun et les anecdotes plus ou moins farfelues pour étoffer son livre. Ainsi, on y découvre des histoires sentimentales, touchantes, des relations fusionelles, parfois étonnantes, dissonantes, mais aussi des récits plus tristes, des décès, des séparations forcées… peu importe l'animal, peu importe le propriétaire et leurs vécus, on ressent beaucoup d'amour qui transpire de chacune des chroniques partagées.

Une journaliste dresse des chroniques pleines de vie sur le quotidien d'un cabinet vétérinaire. Une expérience sociale et humaine intéressante, qui nous fait passer un bon moment.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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La salle d'attente d'un cabinet vétérinaire est peut-être bien le dernier endroit où l'on cause. En tout cas, c'est dans celle d'un cabinet suisse que la journaliste Béatrice Guelpa s'est posée, recueillant les témoignages des humains à propos de leurs lézard, poule, hérisson, serpent, oiseaux en tous genres, sans oublier les plus classiques chiens et chats.
En quelques traits, elle croque le portait des drôles d'oiseaux sans plumes qui passent dans ce sas, toutes générations et classe sociales confondues: la femme aux rats, le spécialiste des perroquets, ceux qui sont parfois prêts à se priver de vacances, car oui, soigner un animal a un prix et parfois fort élevé.
Coup de foudre, passion dévorante et inexpliquée pour des animaux parfois rejetés, tristesse contenue et angoisse aussi, la journaliste rend compte des émotions mais aussi des joutes verbales qui ont parfois lieu dans la salle d'attente. Un microcosme décrit avec brio.







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Journaliste suisse, Béatrice Guelpa a couvert le conflit israélo-palestinien et elle a été correspondante en Russie et à Hong Kong. Pourtant, lorsque la rédactrice en cheffe de l'hebdomadaire suisse le Matin Dimanche lui a proposé de réaliser un reportage sur les salles d'attente vétérinaires, elle a accepté. Elle n'a pas d'animaux et elle ne les connaît pas, mais elle aime attendre. Régulièrement, pendant deux ans, elle a passé des heures, assise sur une chaise, à écouter les propriétaires de chiens, chats, oiseaux, serpents, etc. En évoquant leur relation à leurs petits compagnons, ils ont dévoilé une part d'eux-mêmes.


Chez le véto contient 55 de ces moments dont la journaliste a été témoin. Ce sont des tranches de vie que les propriétaires d'animaux connaissent. Alors que dans les salles d'attente des médecins, le silence est souvent de rigueur, dans celles des vétérinaires, le dialogue s'ouvre aisément. Nos amis facilitent le lien social : un miaulement amusant, un chien qui se cache dans un coin (Valmy se précipitait toujours sous l'abri d'une table basse), deux canidés qui se disent bonjour, une espèce surprenante, etc. Cela commence, souvent par un sourire, puis la conversation est lancée. Elle concerne les petits patients, peut aboutir à la cause animale et, parfois, elle dérive sur la société.


Il est possible de lire chaque chronique, à la suite, ou en piochant, en fonction de vos envies. Les titres de chacune sont évocateurs : Perroquets, Un coq en pâte, Didi et le chihuahua, Chien de labo, etc. Balance m'a fait rire, car elle décrit ce réflexe pavlovien que je connais bien de peser l'animal, en arrivant. Les chats des voisins m'a fait penser à mon père à qui je demande, régulièrement, de combien de chats officiels et officieux, il prend soin[…]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Bienvenue dans la salle d'attente d'une clinique vétérinaire Suisse. L'autrice est venue écouter la parole de ceux qui amènent leurs animaux se faire soigner.

Comme il s'agit d'un lieu qui accueille non seulement les chiens et les chats, mais aussi différents autres types d'animaux, les rencontres sont variées.

Il y a ainsi un grand nombre d'oiseaux, mais aussi un gecko, un éventail de hérissons ou encore un cochon.

La plupart sont des animaux de compagnie même si quelques-uns proviennent d'un zoo proche.

Les portraits sont variés bien que le livre se concentre plus particulièrement sur les humains qui les accompagnent.

De tous les âges et de toutes les conditions sociales, ils sont la plupart du temps leurs "propriétaires". Mais parfois il s'agit d'autres membres de la famille, de voisins, voire de transporteurs d'animaux.

J'ai beaucoup aimé l'humanité qui transparait dans les paroles de chacun. Chaque animal est présenté comme unique, avec son nom et son histoire.

C'est aussi les non-dits qui dessinent la force du lien qui a pu se créer. le deuil et la perte ne sont jamais très loin avec le souvenir des animaux décédés, qui fait écho parfois aux maladies de ces humains.

L'ensemble, très réaliste, donne une connotation à la fois douce et amère au temps qui fil et à l'importance des rencontres et des échanges du quotidien.

Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
"Ça te dirait d'aller voir ce qui se passe dans la salle d'attente d'un cabinet vétérinaire et d'en faire des chroniques ?" Voilà la proposition que m'a faite Ariane Dayer, rédactrice en cheffe de l'hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche.

Les animaux, moi, je n'y connaissais pas grand-chose. Je n'ai ni chien, ni chat, ni poisson rouge. Mais j'aime attendre, alors j'ai dit oui, et pendant deux ans je suis allée régulièrement m'asseoir à côté de propriétaires d'animaux de toutes sortes. Ils m'ont raconté leur vie et celle de leurs perroquet, chien, chat, lézard ou encore tortue. Ils ont évoqué l'expérimentation animale, la maltraitance, mais aussi la résilience et les capacités surprenantes de leurs bêtes. Ils m'ont parlé d'amour. Certains ont pleuré. Pour moi, cette salle d'attente est devenue le miroir de notre société. Un lieu unique, dans lequel les classes sociales, les âges, les origines s'effacent. Et l'intimité des êtres se dévoile.
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"Oui, oui, il a un minimum d'éducation." Puis elle repart sur les hypothèses. Faudrait-il un cours de dressage ? À qui demander ? N'est-ce pas trop tard ? À 2 ans et demi, les mauvaises habitudes ne sont-elles pas déjà prises ? Pire, irréversibles ? On tente une comparaison avec les adolescents pour la réconforter. Non, ce n'est sans doute pas trop tard. Il faut tenir le cap, ne pas se décourager. Un mauvais moment à passer.
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Impossible de savoir combien de félins elle possède au total et la question semble tout à fait hors de propos. Ils passent. Ils jouent dans le jardin. Meurent parfois. Elle s’occupe de tous.
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"C'est le pigeon... je crois qu'il a la variole..." Sans vraiment s'adresser à quelqu'un en particulier, tellement sûre d'être jugée d'avance, elle ajoute qu'ici c'est le seul cabinet vétérinaire qui accepte de soigner les pigeons. Qu'ailleurs, ils les tuent. Tout le monde déteste les pigeons. Même ceux qui disent aimer les animaux.
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Dans la vie, je crois qu'il faut toujours se préparer au chagrin. Ça va arriver, mais le cerveau, il faut qu'il se prépare.
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