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Critique de lilicrapota
J'avais déjà lu "Kiffe kiffe demain " qui m'avait bluffée. C'est donc avec joie que j'ai emprunté celui-ci!
La narration est super bien construite, car à travers la découverte du corps du patron du bar, on découvre une petite foule de personnages, qui s'expriment par leurs propres voix. Cette narration alternée, même si l'idée est loin d'être neuve, est cependant très bien exploitée car elle nous permet de tisser les liens qui relient les personnages les uns aux autres, (y compris le mort, qui parle aussi!), à leur histoire, les liens familiaux et les désespoirs, les chutes professionnelles ou les errances amoureuses... Bref, une jolie société des quartiers pauvres, bien dans l'esprit de l'auteur.
Je n'ai regretté qu'une seule chose, c'est que la narration, le style en tout cas n'exploite pas suffisamment la diversité des personnages : hormis le jeune déficient mental Yesnig, qui confond passé et futur et là, c'est juste génial les chapitres où c'est lui qui parle, mais les autres, je n'ai pas trouvé le trait assez poussé au niveau littéraire, parce que sinon on le sent bien dans la mentalité du personnage, dans ses actes, et plus rarement dans le vocabulaire utilisé. Mais c'est ma seule critique car le bouquin est vraiment bien agencé, on le lit d'une traite, et la fin est surprenante. Je ne suis pas déçue!
La narration est super bien construite, car à travers la découverte du corps du patron du bar, on découvre une petite foule de personnages, qui s'expriment par leurs propres voix. Cette narration alternée, même si l'idée est loin d'être neuve, est cependant très bien exploitée car elle nous permet de tisser les liens qui relient les personnages les uns aux autres, (y compris le mort, qui parle aussi!), à leur histoire, les liens familiaux et les désespoirs, les chutes professionnelles ou les errances amoureuses... Bref, une jolie société des quartiers pauvres, bien dans l'esprit de l'auteur.
Je n'ai regretté qu'une seule chose, c'est que la narration, le style en tout cas n'exploite pas suffisamment la diversité des personnages : hormis le jeune déficient mental Yesnig, qui confond passé et futur et là, c'est juste génial les chapitres où c'est lui qui parle, mais les autres, je n'ai pas trouvé le trait assez poussé au niveau littéraire, parce que sinon on le sent bien dans la mentalité du personnage, dans ses actes, et plus rarement dans le vocabulaire utilisé. Mais c'est ma seule critique car le bouquin est vraiment bien agencé, on le lit d'une traite, et la fin est surprenante. Je ne suis pas déçue!
