Un roman écrit au plus près de soi et contre soi parfois, décrivant dans un style photographique avec beaucoup de justesse, de poésie et sans fausse pudeur un milieu qui pour beaucoup est la représentation de la misère et du sordide. Ici est rendu à ses filles une humanité et un respect qui souvent leurs manque, elles ont un prénom, un visage. Un chemin qui ressemble à un long tourment, à la recherche de ce sentiment qui anime et bouleverse, porteur de promesses : l'amour pur.
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Ce jeune homme perdu dans sa tête, perdu dans son corps, perdu dans sa vie me fait de la peine, vraiment ! le style d'écriture photographique ne me plaît guère, mais il convient assez bien aux errements de l'individu. Les bas-fonds de Bangkok sont émouvants, les rencontres souvent douces-amères. Arrivé à la fin du livre, je reste partagé.
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Superbe livre , nouvelle écriture, écriture photographique, le style rejoint le thème des flashs défilent sous nos yeux, une écriture de l'instantané celle d'un homme désespéré désintégré par une rupture amoureuse
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Superbe livre , nouvelle écriture, écriture photographique, le style rejoint le thème des flashs défilent sous nos yeux, une écriture de l'instantané celle d'un homme désespéré désintégré par une rupture amoureuse
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J'avais compris, tard, qu'aucune ne m'emmènerait nulle part. Confort et rassurance étaient abscisse et ordonnée. les Cendrillon ne perdaient plus leur chaussure. Tout le monde restait à la maison, entre soi, bien fermé. Il n'y avait plus qu'à ouvrir le gaz, prendre un amant au bureau, vieillir, jeter les enfants par la fenêtre, ou se demander qui allait faire la vaisselle : Roméo ou Juliette. La vie rêvée des anges.
Regards vides, gueules cassées. Beaucoup étaient lookés. De petits boucs pathétiques, des tatouages laids, des débardeurs à bières, des casquettes, des shorts de clowns. Sac banane, lunettes frimeuses, culturisme. Un pantin, livré avec tous ses accessoires, cramponné à sa bière.
Pour ma prochaine incarnation, je voulais revenir en oreiller pour filles.