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EAN : 9791031205199
129 pages
Editions Ateliers Henry Dougier (25/08/2022)
3.96/5   12 notes
Résumé :
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.

Très tôt, elle l'avait décidé. Elle serait une héroïne. " George Sand, Jeanne d'Arc, un Napoléon en jupons " ... " L'important était que ce fût difficile, grand, excitant " ... Un triple vœu exaucé - par le Ciel, les étoiles ou le Destin (auxquels elle croit) - et au-delà de toute attente.
L'histoire, celle d'une franco-américaine bien née (vieille ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
«L'art des fous, la clé des champs»

Dans cette biographie romancée, Catherine Guennec met en scène la belle Niki de Saint Phalle et raconte comment, après un viol, elle a réussi à échapper au suicide et à la folie pour imposer son art et laisser derrière elle une oeuvre remarquable.

«J'ai cavalé au bord du vide. J'ai côtoyé les gouffres et j'en suis revenue. Tout était noir, tapissé de nuit, et soudain, peu à peu, la lumière, la couleur...
D'une certaine façon, peindre m'aura permis d'être «folle» de façon acceptable. Et sortez, je vous prie, ce mot «folle» des sphères médicales. Moi, je vous parle de poésie, d'art. "L'art des fous, la clé des champs".»
Quelle belle idée que cette collection «le roman d'un chef d'oeuvre» qui nous permet d'entrer dans l'intimité d'un artiste grâce à la magie du souffle romanesque et à un dispositif narratif particulièrement attrayant. Catherine Guennec a choisi ici le mode choral en donnant la parole à Niki, mais aussi à ses proches et à ceux qui l'ont côtoyée, comme par exemple le psychiatre qui l'a suivie dans son établissement.
Mais n'allons pas trop vite en besogne et commençons par le commencement, quand Niki s'appelait encore Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle, fille d'une Américaine qui préférera son pays à sa famille et d'un banquier de très bonne famille qui utilisera indifféremment sa cravache pour ses chevaux et ses enfants.
C'est dans les propriétés de la Nièvre et de l'Oise qu'elle grandit, dans le luxe mais sans amour. Les grands-parents veillent sur elle jusqu'à ce jour où la belle enfant reçoit la visite de son père et commet ce crime qui va la traumatiser profondément.
On comprend son humeur dépressive, ses tentatives de suicide, son internement. Mais on découvre aussi comment l'art, le dessin et la peinture avant la sculpture, parviendront à la sauver. D'abord en canalisant sa colère et sa violence, notamment avec ses oeuvres à la carabine, puis avec des assemblages d'objets.
Elle s'émancipe du carcan familial en allant rejoindre sa mère aux États-Unis. À New York et Boston, elle travaille un temps comme mannequin puis rencontre Harry Matthews qu'elle épouse très vite et en avril 1951 naît leur fille Nora. Ils partent pour Cambridge, plein de rêves mais sans un sou. Harry veut devenir chef d'orchestre et voit le potentiel de son épouse: «Tu as le choix, Niki. Devenir un peintre traditionnel, somme toute mineur, ou donner toute ta mesure, ta démesure. Ta chance, c'est de ne savoir ni peindre ni dessiner, parce que tu vas tout inventer!»
Alors, elle a pris confiance, s'est décidée à voler de ses propres ailes. Elle part pour Paris, y découvre Brancusi et l'artiste-séducteur Jean Tinguely.
«Quand, pour la première fois, j'ai aperçu une de ses sculptures, un bric-à-brac grinçant suspendu dans son atelier, j'ai été saisie. Et conquise. Jamais rien vu de pareil ! C'était beau, c'était fou, c'était puissant et ça lui ressemblait.»
La suite est sans doute l'une des plus fascinantes collaborations entre deux artistes, un maelstrom créatif, des machines de l'un aux Nanas de l'autre, des mécaniques folles de l'un aux couleurs joyeuses de l'autre. Près de 3500 oeuvres seront alors réalisées, près de deux par semaine!
Catherine Guennec nous entraîne avec bonheur dans La sarabande des Nanas, leurs soubresauts et leurs chocs. Car le couple va se séparer pour mieux se retrouver. Dans ce tourbillon, on n'oubliera rien des influences, celles de Gaudi et du Facteur Cheval, ni la genèse de l'une des oeuvres maîtresses de Niki, le fabuleux Jardin des Tarots en Toscane. Après Gwenaelle Aubry qui avait publié l'an passé Monter en enfance et cherchait déjà dans les monstres de l'enfance de l'artiste les raisons de son oeuvre foisonnante, voici un petit livre qui ravira tous les amateurs d'art. Car il possède une grande vertu: en le refermant, on n'a qu'une envie, retrouver ces Nanas, courir les musées et les expos. Ce monde joyeux et coloré, féministe et poétique qui répond pourtant à un crime.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Toutes celles et ceux qui me connaissent ici savent que Niki de Saint Phalle tient une place de choix dans mon « Musée imaginaire », aux côtés de Frida Kahlo et Diane Arbus. Si tout ou presque semble déjà avoir été dit sur cette artiste franco-américaine majeure du 20è siècle, je me réjouis néanmoins que sa vie et son art restent des sources inépuisables d'inspiration pour certain(e)s.

Tandis que je désespère de voir un jour le cinéma s'emparer d'un tel sujet (*), je remercie la littérature de s'y intéresser régulièrement. A ce titre, la lecture de « Trencadis » de Caroline Deyns m'avait fait forte impression en 2020. Celle de « La sarabande des Nanas » par Catherine Guennec marquera elle aussi mon esprit, mais pour une autre raison : par sa capacité à évoquer la place prépondérante réservée à l'enfance dans cette oeuvre hautement psychanalytique, là où beaucoup ne voient qu'engagement féministe et dénonciation du patriarcat.

Ce livre synthétique est une porte d'entrée idéale dans la vie non conformiste et l'oeuvre protéiforme de cette artiste autodidacte. C'est une lecture qui ne manquera pas de vous donner envie d'aller visiter l'expo qui lui est actuellement consacrée aux Abattoirs de Toulouse - réunissant une partie de sa production réalisée dans les années 1980-1990.

(*) : un projet de biopic sur la vie de l'artiste serait actuellement en préparation, écrit et réalisé par l'actrice Céline Sallette.
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Niki de Saint Phalle est une artiste immense et pas seulement par la taille de ses nanas ! Quand j'ai vu dans la dernière masse critique que l'on proposait un ouvrage centré sur son oeuvre, j'ai candidaté et je remercie Babelio et les ateliers Henry Dougier d'avoir exaucé mon voeu.

J'ai beaucoup aimé le principe de cette collection et de cette maison d'édition que je ne connaissais pas et qui propose des romans qui déclinent le concept un artiste/une oeuvre (dont la reproduction en couleur est présente sur les rabats de couverture) . Ici nous avons donc une « sarabande de Nanas » d'un côté et une version plus accessible et populaire, une « nana gonflable » de l'autre. La romancière Catherine Guennec nous en explique la genèse sous forme d'un roman biographique plutôt qu'une biographie romancée. En effet, nous n'avons guère l'impression de lire un ouvrage documentaire même si les références sont là comme le souligne la bibliographie des pages finales. Ainsi, les propos de la narratrice artiste par exemple sont extraits de ses écrits autobiographiques. Si l'aspect romanesque l'emporte, c'est peut-être dû aux choix narratifs ? le récit est polyphonique et nous avons les points de vue alternés de la gouvernante de la petite Niki - surnommée … Nana !- et de l'artiste elle-même une fois adulte. Un seul chapitre échappe à cette règle : le chapitre 6 qui laisse la parole au docteur Cossa, le psychiatre qui accueillit Niki de Saint Phalle lors de sa première dépression à 22 ans.

Les chapitres sont courts et la langue élégante et sobre. On en apprend beaucoup sur la vie et l'oeuvre de la franco-américaine. L'événement traumatique qui marqua la fin de son enfance, « l'été des serpents », est au coeur de l'ouvrage et de la réflexion sans être pesant pour autant. Ses relations sentimentales éclairent également son parcours. La romancière montre merveilleusement bien l'attachement ambivalent à l'enfance. On notera aussi un index en fin d'ouvrage sur toutes les oeuvres citées. C'est astucieux et utile et donne furieusement envie de se précipiter au MAM de Paris à défaut de pouvoir se rendre aux abattoirs de Toulouse. Je vais m'empresser d'acquérir d'autres titres de la collection. En priorité ceux de Mme Guennec sur Hopper et O'Keefe ainsi que celui consacré à Munch qui vient de paraître sous la plume de Marc Lenot afin de mieux préparer ma visite de l'expo à Orsay !
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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume et le style si vivant de Catherine Guennec pour cet opus consacré à l'artiste Niki de Saint Phalle pour cette formidable collection des @ateliershenrydougier mêlant récit romanesque et enquête historique pour raconter une oeuvre célèbre. ( C'est cette autrice qui a signé le volume consacré à  Georgia O'Keeffe dont je vous ai parlé l'an dernier)

Pour raconter comment Niki de Saint Phalle a été amenée à créer les fameuses et spectaculaires Nanas, l'autrice donne tour à  tour la parole à Niki elle-même et à Nana, la gouvernante française des enfants Saint Phalle. L'histoire aurait pu être un conte de fée, elle en avait toutes les apparences. Mais en réalité derrière les apparences, il y a une vie fracassée par l'inceste.
"Parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires" écrira Niki et aussi "Mon enfance n'aura été qu'un long cri muet. Un cri à la Munch "
Niki se met à la peinture à l'âge de 22 ans lors d'une hospitalisation en psychiatrie et dès lors ne cessera plus de créer, se rendant mondialement célèbre avec ses tirs à la carabine sur toile puis ses Nanas, des sculptures monumentales, exubérantes, " joyeuses, mouvantes, toujours un pied en l'air." de l'art -thérapie qui selon ses propres dires l'a sauvée de la folie.

Comme dans son  précédent ouvrage pour cette collection, l'autrice a su me rendre cette artiste non conformiste,  féministe et autodidacte,  terriblement attachante et si je connaissais comme tout le monde les Nanas à côté de Beaubourg n'y voyant qu'une fantaisie créatrice débridée,  je porterai dessus dorénavant un oeil différent !
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D'abord, merci à Babelio et à l'atelier Henry Dougier de m'avoir offert la chance de découvrir une nouvelle collection.

Le roman d'un chef d'oeuvre a pour objectif de raconter l'histoire d'une oeuvre par le point de vue d'un artiste ainsi qu'en mêlant romanesque et documentaire.

Avec cet ouvrage, j'ai pu en découvrir davantage à propos de Niki de Saint Phalle.
J'ai apprécié aussi le format du roman, d'une centaine de pages avec ces rabats derrières lesquels sont représentés des oeuvres.

Un ouvrage qui invite à prolonger la lecture par les références mentionnées.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
(Les premières pages du livre)
Cette histoire, c’est l’histoire d’une petite fille. Une histoire qui ressemble à un conte de fées. Comme ça, et d’entrée de jeu, les fées, gentilles « nanas », semblent s’être généreusement penchées sur son berceau armorié.

Elle s’appelle Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle. Un nom «qui frappe d’abord par sa résonance phallique 1», n’est-ce pas ? Mais un nom glorieux qui s’est distingué à travers les siècles. Jacqueline, la maman, Américaine, est très belle, sophistiquée, élégante. Physique d’actrice – elle ressemble à Merle Oberon – et réserve hautaine de grande bourgeoise. Et André, le père ? Petite gueule d’ange, fils de très bonne, très ancienne, très noble famille, et banquier.

Elle est jolie aussi, la young lady, plus que jolie même. Une poupée qui promet et qui fera tourner les têtes si les petits cochons ne la mangent pas. C’est « l’ogre » (Pierre de Saint Phalle) qui le dit.

Les siens l’ont toujours appelé « l’ogre ». À cause du fouet. L’efficace menace de sa rude et glaciale majesté pour dresser les enfants et les chevaux récalcitrants.

Seule la petite « princesse » sait apprivoiser le vieil aristo. « C’est une ensorceleuse. Quand elle sera grande, elle mènera les hommes par le bout du nez », affirme Monsieur le comte, sous le charme de ce petit bout de femme.

La fillette est attachante. Et coquette. Elle aime user les miroirs et trouve qu’elle a de beaux yeux, clairs et bleus comme ceux de papa.

Pas faux. Et pour la beauté et pour la ressemblance.

En remontant dans l’arbre généalogique familial, on trouve peut-être un certain Gilles de Rais, mais aussi une cousine lointaine, une marquise, la célèbre Montespan – l’éblouissante, la gracieuse, « l’ensorceleuse » maîtresse du Soleil. Port de déesse, flots de cheveux blonds, bouche délicate, nez mignon, grands yeux… clairs et bleus comme ceux d’André et de Marie-Agnès, sans doute. Patrimoine génétique.

La jolie petite fille va connaître la vie de château.

Ombres massives à l’horizon, les voilà apparaître.

D’abord le vieux château de l’ogre, noyé en Nièvre profonde, en pleine campagne. Et puis l’autre – plus prestigieux –, celui de Fillerval, propriété du grand-père Harper, l’avocat. Il est situé dans l’Oise. À Thury-sous-Clermont, un petit village à une heure de Paris. De vieilles pierres entourées de douves, nichées au cœur d’un parc fantastique, flanqué d’un jardin Louis XIV dessiné par Le Nôtre, s’il vous plaît. Il y a aussi un étang privé rempli de carpes, des bâtiments de ferme… Le charme de l’ancien allié au confort moderne. Grand-père Harper a fait aménager un court de tennis, un terrain de golf. Il a aussi sérieusement transformé les pièces de la bâtisse en les dotant d’un confort exceptionnel. Dix-huit domestiques, dont huit jardiniers, armée discrète et active, œuvrent en permanence au château.

La jolie petite fille grandit.

Elle croise bientôt le prince charmant. Il s’appelle Harry, il est beau, jeune, aimable, intelligent. Il l’aime et il l’épouse. Ils seront heureux, ils auront des enfants… Marie-Agnès au pays des merveilles.

Elle commence bien, l’histoire. Toujours d’entrée de jeu et en apparence. Et c’est important, les apparences, chez les Saint Phalle.

Marie-Agnès va aussi croiser en chemin la peinture, la sculpture. Une des rencontres, la rencontre de sa vie. Toutes ses « œuvres » – et elle déteste ce mot de grande personne, ce mot prétentieux – raconteront des histoires. Et à travers elles son histoire.

Sa vie est un roman.

1
Nana

L’histoire, la vraie, je la connais. Dans les grandes lignes. Enfin, je pense. Parce qu’on croit savoir, mais on ne sait jamais tout.

Si vous me demandiez par quel miracle je sais ce que je vais vous raconter, je vous dirais que je le sais, c’est tout. J’étais là, depuis le début. Et je l’ai toujours suivie, même de loin.

J’étais la « gouvernante française », la bonne. Celle qui s’occupait des enfants en l’absence de leur mère. La petite et son grand frère Jean m’appelaient « Nana ». Un nom qui vous rappelle sans doute quelque chose.

Si vous saviez comme j’ai été fière, émue même, quand j’ai vu ces grandes sculptures joyeuses, pimpantes, les fameuses Nanas… qui dansent, qui jouent, qui explosent de couleurs. Jamais je n’aurais imaginé la petite de Saint Phalle capable un jour de toute cette gaieté.

Était-elle triste ou timide, je ne pourrais dire, je sais seulement que cette petite était fermée comme une huître. Repliée sur ses secrets et ses chagrins d’enfant. Un vrai petit sphinx. Peut-être devrais-je dire « sphinge », le pendant féminin, non ?

Elle a toujours aimé les histoires de sphinx et d’Égypte. Les contes, les fables, les belles histoires. Je lui en ai raconté. Sa grand-mère Harper aussi. La petite ne se lassait pas des Malheurs de Sophie.

Si je remonte le temps et mes souvenirs, curieusement, je ne la revois jamais pleurer. Et pourtant… Je crois qu’elle n’y arrivait pas.

« C’est dommage », m’a-t-elle dit un jour, bien des années plus tard. « Parce que les larmes sont merveilleuses. Elles purifient », elles libèrent.

C’était une gosse courageuse et espiègle. Fière aussi. « Ne pas montrer quand ça fait mal » : on aurait pu broder ces sept mots sur ses chapeaux.

Oui, elle aimait déjà les chapeaux.

J’essaie de me souvenir d’une de ses formules. Mes larmes, oui, c’est ça, mes larmes sont de « petites stalactites pétrifiées et tranchantes ». Elle avait quoi, alors ? Douze, treize ans, tout au plus. Elle passait quelques jours d’été au château avec Jean. »

1. Double résonance puisqu’on la surnommera « Niki » (niquer).
Dans la mythologie, Niké est une déesse personnifiant la Victoire.
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Quand, pour la première fois, j'ai aperçu une de ses sculptures, un bric-à-brac grinçant suspendu dans son atelier, j’ai été saisie. Et conquise. Jamais rien vu de pareil ! C’était beau, c'était fou, c'était puissant et ça lui ressemblait. p. 53
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Tu est moi (Paysage de la mort), une de mes créations du moment. De plus en plus inquiétant, Cossa, non ? ! Sauf, ou un peu moins, si ce « tuez-moi » n’est que « tu es moi » : tu es une part de moi, de mon histoire.
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J’ai cavalé au bord du vide. J’ai côtoyé les gouffres et j'en suis revenue. Tout était noir, tapissé de nuit, et soudain, peu à peu, la lumière, la couleur...
D'une certaine façon, peindre m’aura permis d’être «folle» de façon acceptable. Et sortez, je vous prie, ce mot «folle» des sphères médicales. Moi, je vous parle de poésie, d’art. « L’art des fous, la clé des champs. p. 39
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Incipit :
Cette histoire, c’est l’histoire d’une petite fille. Une histoire qui ressemble à un conte de fées. Comme ça, et d’entrée de jeu, les fées, gentilles « nanas », semblent s’être généreusement penchées sur son berceau armorié.
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Videos de Catherine Guennec (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Guennec
Dans cet épisode, les ateliers henry dougier vous proposent la lecture d'un extrait des "Heures suspendues selon Hopper", un récit autour de Cape Code Evening, l'envoutant tableau de Hopper, suivie d'un entretien avec l'autrice, Catherine Guennec.
Un podcast conçu et réalisé par Margot Grellier et Gaëlle Bidan.
Les ateliers henry dougier présentent... le roman d'un chef-d'oeuvre. Mêlant récit romanesque et enquête historique, chaque auteur raconte la véritable saga d'un tableau en le mettant en scène à l'époque et dans le lieu où il a vu le jour.
Plus d'informations sur le livre : http://ateliershenrydougier.com/heures_suspendues_hopper.html Lire un extrait : https://fr.calameo.com/read/00555396027cab6af933d À commander en ligne : https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9791031202785&refEditeur=155&type=P
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