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Critique de BurjBabil


Livre engagé, divisé en sept chapitres qui chiffrent chacun les morts dus au système dit « de la mondialisation ». Bien sûr, ce livre fait pendant aux célèbres (et datés) livres noirs précédent dont le but, célébré médiatiquement par les chantres de l'occident merveilleux, était d'ânonner : TINA : there is no alternative. A quoi ? A la mondialisation heureuse (pour les 10%).
L'auteur fait donc un travail pédagogique assez rigoureux (c'est l'un des points forts du livre) en expliquant (note méthodologique en fin d'ouvrage) les chiffres obtenus.
La limite de ce livre ? En avez-vous entendu parler dans les grands médias qui touchent le grand public, ceux possédés par les 0,1% ? Voilà, vous avez compris.
Alors que ces mêmes médias nous ont abreuvé avec les précédents pour nous décourager d'imaginer un autre système, celui-ci restera dans l'ombre. Il ne convaincra donc que les pré-convaincus et bien que méritoire dans sa rigueur, n'a aucune chance de susciter un débat qui serait pourtant intéressant.
C'est la dernière partie du livre intitulée « il y a une alternative » où l'auteur expose quelques risques qui nous guettent dans cette course effrénée à la compétition, et pose les contre arguments à maîtriser au cours d'une discussion avec les tenants du TINA, qui est la plus stimulante.
Sa réponse : la démondialisation. le tout étant de savoir ce que l'on entend par ce terme car il peut revêtir pas mal de concepts assez différents. Je vous laisse donc le lire, et découvrir Arthur Cecil Pigou et sa taxe « Pigouvienne » qui inspira en son temps John Maynard Keynes.
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