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Pauvre Guillaume ! En plein coeur des années 70, alors que la cour de récré bruisse du récit des aventures de Starsky et Hutch, de Tom Sawyer, puis de Dallas, il n'ya pas de télé chez lui. Sa mère s'y oppose, et l'oncle communiste renchérit. Ersatz proposé : la lecture... ça ne prend pas. Mais le cinéma, si. La maman cinéphile emmène Guillaume voir les mêmes films qu'elle, sans restriction. Il les décrypte avec ses yeux d'enfants, apprend à s'en satisfaire, puis, mieux : à aimer.
Nostalgique, ce témoignage ? Oui, mais davantage sur le mode 'mon enfance fut heureuse' que 'c'était mieux avant'. Madeleine de Proust, plein d'humour aux accents de 'Petit Nicolas', ce livre a en plus le mérite de donner envie de (re)voir les grands classiques du cinéma, et de les faire découvrir à ses enfants/ados...
Je pense que ce délicieux petit ouvrage réjouira davantage les adultes nés dans les années 60-70 que les adolescents actuels qui rencontreront peu d'échos sur les émissions et films évoqués.
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Après avoir adoré Plus de morts que de vivants, j'ai décidé de continuer la découverte de cet auteur avec ce roman autobiographique qui retrace une partie de son enfance et de son adolescence.

La mère de Guillaume ne veut pas de télévision à la maison ce qui met le jeune garçon dans l'embarras car difficile de ne pas se sentir exclu quand les discussions à la récréation tournent essentiellement autour des nouvelles émissions et série qui passent à la télévision. Etant fan de cinéma, sa mère va donc commencer à l'emmener avec elle. Et là c'est le déclic, Guillaume est très fasciné par ce que peut lui apporter ces films. Dans Sans la télé, l'auteur va nous décrire la place qu'a pu avoir (et qui a surement encore) le cinéma dans sa vie. La lecture ayant une place très importante dans ma vie (comme beaucoup de monde ici, je pense !) comme le cinéma peut en avoir pour Guillaume Guéraud, ce roman a su me toucher.

A côté de ça, l'auteur nous dépeint sa vie quotidienne avec sa mère seule et son oncle communiste dans une banlieue bordelaise. Guillaume Guéraud nous exprime comment, à travers ses yeux d'enfants, il a pu vivre les différents changements politiques qu'a pu subir la France dans les années 70 et le début des années 80.

Sans la télé est un roman très court mais très complet. Guillaume Guéraud nous partage sa passion pour le cinéma et nous offre un pan de vie très personnel.
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Petit livre ô combien jubilatoire, Sans la télé n'est pas un roman mais une sorte d'autobiographie version cinémascope. Jeune garçon élevé en banlieue bordelaise, Guillaume Guéraud se sent décalé dans la cour de récré quand tous ses petits camarades évoquent la voix vibrante le dernier épisode de « Goldorak », de « La Petite Maison dans la Prairie » ou même de « Dallas ». Oui mais voilà, chez Guillaume, il n'y a pas la télé. Il a beau supplier sa mère qui lui répond que « la télé ça donne les yeux carrés » ou son oncle qui rétorque que « c'est un poison qui rend con ». Et lorsqu'il chante à tue-tête le générique de Tom Sawyer sans en avoir jamais vu un seul épisode, sa maman lui offre tout sourire un gros bouquin de Mark Twain. Mais lui, c'est la télé qu'il veut. Pour faire taire ses demandes incessantes et aussi, il faut bien l'avouer, pour des raisons d'organisation, sa mère l'emmène au cinéma. Et c'est dans les salles obscures que le jeune Guillaume se prend de passion pour le septième art. Les films ne sont pas de son âge, qu'importe, ils lui procurent une émotion telle qu'il se rend au cinéma une à deux fois par semaine des années durant. C'est devant les films qu'il éprouve ses premières vraies émotions : angoisse, peur, désir, etc. Et c'est aussi là qu'il va comprendre que la télé ne donne qu'une vision étriquée du rêve, des films et peut-être même de la vie.

Parue en collection DoAdo, je ne suis pas certaine que Sans la télé parle vraiment à nos enfants. Mais à nous, la génération née dans les années 70 certainement, notamment par ses références télévisuelles. Et aux amoureux du cinéma assurément car c'est bien d'amour dont il est ici question, d'un amour inconditionnel et contagieux qui,donne envie de se faire de longues soirées DVD pour découvrir ou redécouvrir la filmographie citée par Guillaume Guéraud (avec en bonus, pour chacun, une bonne raison de les voir). Idéalement, j'aurais envie d'une petite salle de ciné qui rediffuserait tous ces films !
Lien : http://lencreuse.over-blog.c..
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Enfant, Guillaume Gueraud n'avait pas la télé. Sa mère pense que la télé « rend les yeux carrés » et son oncle soutient que la télé « c'est un poison qui rend con » . Alors quand on a huit ans et que les camarades d'école racontent sans cesse les dernières aventures de Goldorak, Laura Ingalls et Zorro, la télé ça donne envie… Guillaume se rebelle : il veut la télévision ! Sa mère ne cède pas mais lui propose une alternative : pas de petit écran à la maison, mais à la place des sorties au cinéma. Elle l'emmène voir des films pas adapté à un jeune de son âge, comment comprendre et ne pas s'ennuyer devant Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais ou devant Allemagne année zéro de Rossellini quand on a huit ans ? Pourtant très vite Guillaume se passionne pour le cinéma, il y va tous les mercredis après midi et comprend que le cinéma lui apporte bien que plus que la télévision. Il rit, pleure, apprend la vie à travers des films tels que : la Strada, le Voleur de bicyclette, les Désaxés, E .T, l'Exorciste etc.
Le nouveau roman de Guillaume Gueraud ne se lit pas : il se dévore! Très court, un chapitre par film, ceux qui ont marqué son enfance ou adolescence, avec à chaque fin de chapitre des extraits du film en question (citations, répliques). Sans la télé est donc autobiographique, on entre dans la vie de l'auteur et c'est avec plaisir que l'on suit les épisodes marquants de sa vie.
Les références filmographiques donnent envie de voir ou revoir ces oeuvres, car « le cinéma fabrique des souvenirs, alors que la télévision fabrique de l'ennui (Jean Luc Godard)…
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Petit garçon grandissant dans la France des années 1980, Guillaume est le seul élève de son école à ne pas avoir de télévision à la maison. Il se ressent comme « anomalie », jusqu'à ce que sa mère lui fasse découvrir le cinéma…

Petit livre par le format, mais très fort et assez juste. Dans Sans la télé, Guillaume Guéraud revient sur ses années d'enfance en se concentrant sur un aspect : sa découverte du cinéma, chaque chapitre devenant prétexte à évoquer un film ou un acteur. Entre autobiographie et roman d'apprentissage, il nous fait ainsi partager ses amours cinématographiques tout en dressant le portrait d'une famille qui persiste à ne pas avoir la télévision à une époque où celle-ci devient l'un des principaux médias. Il ne peut que toucher les personnes se trouvant dans la même situation, mais également tout lecteur intéressé par une véritable déclaration d'amour au cinéma, qu'il ait ou non connu les années 1980.

Seul bémol : le style de l'auteur, qui joue beaucoup sur l'oralité (comme si ce texte était destiné à être écouté plutôt que lu), peut gêner la lecture par moments. Mais Sans la télé reste un sympathique roman jeunesse, à découvrir dès 12 ans, et ce que vous ayez ou non la télévision.
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Chez Guillaume Guéraud, enfant, il n'y avait pas de télé. La télé c'est, dit sa mère, "pour les vieilles personnes qui ne savent plus quoi faire de leur vie". Mais pourtant à l'école il y a un tas d'enfants de son âge qui la regardent et qui partagent des tas de choses ensemble, sans lui. Mais rien à faire, sa mère ne veut pas céder. Pour le consoler, elle lui propose de l'emmener avec elle au cinéma voir les mêmes films qu'elle. Ainsi il va voir Mon oncle d'Amérique, Annie Hall, Tess, Kagemusha, Les temps modernes, les grands westerns ... Il a huit ans quand il voit tout ça et forcément il a un peu de mal à en parler à ses camarades d'école, mais néanmoins il réussit à leur faire envie et à en convaincre quelques uns (quelques unes même) de venir avec lui...

Ce livre est vraiment une déclaration d'amour de Guillaume Guéraud au cinéma. C'est ce qui a marqué son enfance et modelé son imaginaire.
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L'auteur nous livre ici une autobiographie sans détour. Il y raconte les films qui ont marqués sa jeunesse et l'on conduit vers le monde adulte.
Sans détour, il nous confit ses émotions, ses peurs, ses premiers émois sexuels et surtout son talent pour l'imagination.
J'ai trouvé cette lecture agréable, le style est fluide, vif. J'ai particulièrement apprécié retrouver à la fin des chapitres très courts les extraits des films cités précédemment. Ils permettent de mieux comprendre les émotions de l'auteur et de les partager.

Un vrai petit roman qui permet de dresser une ode au Cinéma, d'en redécouvrir ses principaux chefs d'oeuvres et qui donne envie d'arpenter le plus tôt possible les salles obscures.
Lien : http://leslecturesdemilouetc..
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Une grande claque comme d'habitude !!! J'ai presque peur d'en parler, peur de déformer ce que j'ai ressenti pendant cette lecture; lecture assez courte d'ailleurs (une petite heure) mais sans interruption. Sans la télé est à la fois très différent de ce qu'on a pu lire jusqu'à présent et en même temps très proche. [...]
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Si vous avez vécu votre adolescence dans les années 70-80, ce livre est pour vous, surtout pour les nostalgiques, vous y trouverez des références de films avec leurs extraits.
Cet ado n'a pas eu la télé est tant mieux pour lui, il a pu acquérir une connaissance réelle du film, il découvre les classiques au cinéma, allant même visionner des films muets. Il est de ce fait grâce à ses parents et sa curiosité devenu un cinéphile avéré.
L'auteur raconte sa vie d'adolescent ses déboires, ses joies, ses peines, le tout en 100 pages..
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Le jeune Guillaume est un enfant différent de ses camarades, un ovni pour certains... Différent car deux choses essentielles lui font défaut : un Papa et une télévision. L'injustice de sa situation lui est insupportable. Pas de père, d'accord, il ne peut pas faire grand chose pour y remédier, mais pas de télé ? Il se sent comme amputé de cette source de divertissement qui émerveille ses copains et nourrit toutes leurs conversations... Mais la mère de Guillaume est intraitable, pas de télévision à la maison "parce que ça rend con", lui répète-t-elle.
L'enfant frustré rêve de découvrir les héros du petit écran : Goldorak, Charles Ingalls, JR Ewing,... Sa mère choisit plutôt de l'initier au grand écran, à travers les classiques d'abord : Chaplin, Lang, Felini et, ça marche! L'enfant est médusé, très vite accro aux salles obscures. Avec l'adolescence viendront les Coppola, de Palma et les films d'horreur avec Freddy Kruger. le cinéma aidera le jeune homme à grandir, à se construire malgré l'absence paternelle jamais comblée.
On retrouve avec plaisir le style percutant de Guéraud dans ce roman autobiographique.
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