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Alors qu'il se trouvait sur le lieu d'un crime odieux, le commandant Lanester est devenu aveugle. Littéralement. Sans explication aucune. Même les médecins n'en voient pas. Conseillé par le chef du service d'ophtalmologie de la Salpêtrière, il se rend au cabinet du psychologue, Jacinthe Bergeret, qui, il l'espère, l'aidera à comprendre ce qui lui arrive. Il ne sait pas encore que cette thérapie le plongera dans son passé...
En attendant, même aveugle, le commandant, profiler de son état, ne compte pas laisser tomber ses collègues. L'enquête n'avance pas malgré les trois meurtres déjà perpétrés par celui qu'ils surnomment Caïn. En effet, ce dernier, comme signature, trace un oeil à la bombe juste au-dessus du corps. Il va même juqu'à énucléer ses victimes avant de les achever. Flanqué de son procédurier, Bazin, d'un chauffeur de taxi un brin collant et de toute son équipe, Lanester va tenter de résoudre cette enquête au plus vite...

Françoise Guérin entremêle habilement, dans ce roman noir, psychologie et policier. En effet, l'auteur s'attarde autant sur l'enquête que doit mener l'équipe du 36 que sur le travail qu'effectue Lanester auprès de sa psychologue. Ainsi, le rythme ne s'essouffle jamais, l'auteur explorant ces deux thèmes avec rigueur et vivacité. Ce roman, original et bien ficelé, nous plonge dans une ambiance particulière, inquiétante.
L'auteur dresse une galerie de personnages très attachants, que ce soit Lanester, commandant un brin écorché et déboussolé; son frère interné; Bazin, son fidèle procédurier; ce chauffeur de taxi maman-poule ou encore le capitaine Carla Fiorenti, seule touche féminine parmi ces hommes.
Un roman policier équilibré et passionnant de bout en bout.

À noter que ce premier roman, d'une série de trois à ce jour, mettant en scène, le commandant Lanester, a été adapté pour la télévision avec Richard Berry.

Merci Cécile...
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Lanester et son équipe du quai des orfèvres est à la recherche d'un tueur en série laissant sans crainte ses empreintes sur les lieux de ses crimes, et dessinant un oeil noir au dessus des cadavres. En référence à Victor Hugo, il est baptisé Caïn par la police.

Une enquête classique? Par certains côté, oui, car la routine policière a son efficacité et ses obligations. Mais quand on sait que Lanester a perdu la vue d'un seul coup sur le lieu du troisième crime, et qu'il va continuer à travailler vaille que vaille, l'intérêt redouble. Tout un travail se fait dans le cabinet de Jacinthe, la psy qu'il a choisi de voir (déjà là un mot peu approprié, mais...): tout à la fois le passé de Lanester se dévoile et son enquête avance.

Comme le précédent, ce roman a été dévoré
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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« L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn… » le commandant Lanester et son équipe ne peuvent que donner le surnom de Caïn au tueur qui sévit dans la banlieue parisienne, et orne les plafonds au-dessus de ses victimes d'un oeil immense et inquiétant. Eric Lanester pourrait y « voir » là le début d'une piste et exercer ses talents de profiler, s'il n'avait été frappé de cécité sur les lieux même d'un des meurtres. Cécité fonctionnelle, sans cause physique donc, mais ni la première séance avec la psychanalyste Jacinthe Bergeret, ni les conclusions de l'ophtalmologiste de l'hôpital ne parviennent à rassurer Lanester.
Il décide de poursuivre l'enquête, d'autant que le meurtrier ne semble pas devoir mettre un terme à ses crimes. Avec le concours d'un chauffeur de taxi aussi bourru qu'imprévisible, le commandant va approcher psychologiquement le tueur, le sentir littéralement, à défaut de le voir, et tirer un fil de l'écheveau jusqu'à la solution.
Je ne vais pas vous en raconter plus, tout de même ! Il faut bien vous laisser le plaisir de découvrir des personnages, les mêmes que dans Cherche jeunes filles à croquer, un même humour, une même finesse psychologique, tous les ingrédients pour un bon roman noir ! Je regrette seulement de ne pas avoir noté les petites phrases qui me plaisaient au cours de ma lecture, mais celle-ci était trop prenante pour m'arrêter, j'ai donc choisi de continuer, à mon plus grand plaisir !
Françoise, si vous avez envie de faire revenir Lanester une troisième fois, je pense que nous serons nombreux à ne pas y voir d'inconvénient.

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Je pense que si j'avais vu ce livre dans une librairie, je ne me serais même pas arrêtée dessus, je ne connaissais ni l'auteure, ni le titre et je dois dire que le jaune de la couverture est bien loin de ma couleur préférée. Je sais tout cela est bien superficiel, mais que voulez-vous, je suis toujours attirée par les belles choses. Si j'ai lu ce polar et si tout d'abord j'ai été intéressée par ce dernier, c'est après avoir lu la chronique de C'éra una volta qui ensuite a eu la gentillesse de faire voyager son livre jusqu'à Ingrid du blog Histoire du soir, puis jusqu'à moi.

L'élément qui m'a le plus intriguée dans cette histoire c'est la cécité mystérieuse qui a frappé l'enquêteur principal et accessoirement le narrateur de l'histoire : le commandant Lanester. Il était sur la piste d'un tueur en série qui avait déjà commis deux meurtres horribles, quand soudain sur le lieu de second meurtre, après avoir observé la scène du meurtre, il s'est retrouvé brusquement dans le noir complet, complètement paniqué.

Il n'a pas le choix, son côté professionnel le pousse à continuer l'enquête, mais avec son handicap visuel, il va alors devoir s'appuyer sur ses coéquipiers, et surtout comprendre pourquoi il est devenu aveugle. Il va alors commencer une psychothérapie et un très gros travail sur lui-même. On découvre alors une autre facette de ce personnage, une dimension plus humaine qui était enfoui en lui et qu'il va lui falloir déterrer, pour guérir.

Les personnages secondaires sont également très intéressants, ils ont tous une personnalité différentes, et c'est tout d'abord à travers l'ouïe (et non pas le regard) du commandant Lanester que nous allons les découvrir.

Parallèlement à l'intrigue concernant la cécité « psychosomatique » du Commandant Lanester, l'enquête concernant le meurtrier en série continue, d'autant plus qu'une nouvelle victime est découverte.

J'ai trouvé l'écriture de Françoise Guérin très agréable et l'intrigue très bien menée, surtout en ce qui concerne le côté psychologique de l'affaire. L'auteure a réussi à me perdre et à me faire croire à des hypothèses qui n'étaient pas les bonnes, et je n'ai jamais trouvé le coupable avant que l'auteure nous mette elle-même sur la piste de ce dernier et qu'il ne soit annoncé vers la fin du roman.

C'est un livre qui une fois commencé, nous reste toujours en tête. de mon côté, je montais des scénarios, pourquoi ? Qui ? Comment ? du coup, pendant les trois jours ou j'ai lu ce thriller, j'étais vraiment dans l'histoire, et j'avais vraiment envie de savoir, et d'avoir plus de temps pour lire. J'ai fini par emmener ce livre avec moi, pour m'y replonger dès que j'avais du temps, même s'il s'agissait de quelques minutes.

Ce polar est le premier tome d'une série mettant en scène les mêmes enquêteurs, et je sais que j'aurai plaisir à lire les autres tomes.

Je remercie ma copine C'éra Una Volta du Blog Quel Bookan d'avoir fait voyager ce livre jusqu'à moi.

Ce roman est disponible depuis 2007 aux Editions le Masque.
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La plume est légère, le style se veut simple et sans fioriture. Pour le coup, c'est réussi, ça se lit avec plaisir.

Non, c'est plutôt le scénario que j'ai trouvé plutôt quelconque. La raison principale est la sous-utilisation des personnages secondaires qui font office de fausses pistes. Dans un polar, c'est classique, l'auteur t'emmène d'un côté ou de l'autre pour mieux te perdre dans tes hypothèses avant de te sortir un dénouement inattendu. Autant le dénouement est effectivement inattendu, autant les fausses pistes sont sous-exploitées. Il y a deux personnages secondaires (dont je tairai l'identité pour ne pas divulguer l'histoire) qui peuvent appraître au fil du scénario comme des suspects potentiels. Surtout un. Sauf que, quand vient le moment de le disculper, il ne se passe plus rien derrière avec eux. L'un des deux personnages est abandonné comme une vieille guenille au bord de la route tandis que l'autre sert de vecteur à une rencontre du héros et à une ultime fin (hors contexte de l'enquête) un peu "bons sentiments Joséphine Ange Gardien".

Du coup, si le pitch de base de l'histoire (la cécité passagère du héros) permet de créer un nouvel univers particulier où les autres sens sont décuplés, l'histoire en elle-même n'est pas fondamentalement bouleversante. A la vue, à la mort est un polar sympathique et sans prétention quii ne me laissera toutefois pas un grand souvenir.
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Dans la famille des flics français, après Adamsberg de Fred Vargas et Servaz de Bernard Minier, je demande Lanester de Françoise Guérin !

Je me suis régalée à la lecture de ce polar. Tout y est : une bonne enquête, de très très bons personnages, un flic en plein doute, cabossé par la vie, et un très bon dénouement.

J'ai hâte de lire la suite : "Cherche jeune fille à croquer". J'avais lu beaucoup de très bonnes critiques à son sujet.

Le livre a été adapté à la télévision et vient d'être diffusé (oui, je sais, c'est écrit sur la couverture comme le Port Salut !). J'en étais qu'au début de ma lecture mercredi dernier. Je me suis refusée à le regarder, bien que j'ai été tentée. Et on est assez souvent déçus par les adaptations... L'avez-vous regardé ?

En avril prochain va sortir un nouveau polar de Françoise Guérin, "Les enfants de la dernière pluie". Je ne sais pas s'il s'agit encore d'une enquête de Lanester. En tout cas, cette auteur a beaucoup de talent.
Lien : http://caromleslivres.canalb..
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4 heures du matin, je suis réveillée et plus du tout envie de dormir, impossible de fermer l'oeil. Entre ce livre et moi, ce sera à la vie vue, à la mort jusqu'à la fin de ma lecture.

Lanester, profileur (ça existe en France ?) tombe brutalement et soudainement aveugle sur une scène de crime où un oeil dessiné au plafond le regarde. L'oeil de Caïn ? le tueur en série aurait-il encore frappé ? Pourquoi cette cécité soudaine et brutale ? Voilà tout ce que Lanester doit découvrir aidé de son équipe.

Pourquoi cette cécité brutale alors qu'il n'y aucune raison physique ? Pour mieux comprendre, Lanester suit une psychanalyse auprès de Jacinthe Bergeret au parfum sucré et à la voix si douce. Ces séances lui permettront de mettre de l'ordre, d'essayer de voir plus clair (oui, je sais, c'est facile) dans le cheminement de sa pensée et de l'enquête. J'ai suivi page après page Lanester et son équipe, me suis heurtée aux mêmes meubles, aux mêmes questions. Françoise Guérin a su tisser une ambiance particulière à ce roman, les séances d'introspection auprès de Jacinthe n'y sont pas étrangères. L'essentiel est invisible pour les yeux
Lanester, dans cette enquête, Marche à l'aveuglette. le policier-héros est bousculé, même si il gagne à la fin. La vérité lui a sauté aux yeux, aux nôtres aussi d'ailleurs.

Je l'ai lu avec beaucoup d'agrément d'autant mieux que je n'ai jamais eu peur (et oui, je n'aime pas les thrillers, ni vampires alors que je peux lire un livre violent tel Anima de Mawouad. Peut-être devrais-je consulter Jacinthe !!). J'espère que Lanester deviendra un héros récurent. J'aimerais beaucoup le voir évoluer, tout comme l'écriture de Françoise Guérin, à l'instar d'une Fred Vargas.

Je ne suis pas du tout experte en polar, mais j'ai apprécié celui-ci et je comprends qu'il ait obtenu le prix du premier roman du Festival de Cognac. Par ailleurs, un téléfilm en a été tiré avec Richard Berry dans le rôle de Lanester, un acteur que j'apprécie. Pour en savoir plus, allez sur le site de l'auteure : http://motcomptedouble.blog.lemonde.fr/2013/01/27/quand-le-verbe-se-fait-chair-lanester-du-polar-a-lecran/

Ce livre est un livre-voyageur que Françoise Guéri m'a gentiment adressé. Si vous voulez recevoir ce livre, adressez-moi un mail que je transmettrai à l'auteure.

Françoise Guérin, au plaisir de vous lire bientôt dans de nouvelles enquêtes de Lanester.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Pour un premier roman, Françoise Guérin place la barre très haut. Un enquête menée par un policier aveugle il fallait y penser. Non seulement elle y a pensé, mais elle s'est servi de cette idée originale mais somme toute assez simple pour nous offrir un superbe polar. le personnage de Lanester est très intéressant car tout au long de son enquête, il en apprend autant sur lui que sur le meurtrier, qu'il a surnommé Caïn. de plus, le roman est très rythmé, ce qui entraîne vraiment le lecteur sans effort de sa part jusqu'aux dernières pages.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Éric Lanester est commandant au 36 quai des orfèvres et analyste en criminologie. Mais pour l'instant il est surtout un patient de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui passionne un ponte d'ophtalmologie, étant atteint de ce que le professeur appelle une cécité psychogène, ou fonctionnelle, sans cause somatique, ce qui veut dire en clair que personne ne sait pourquoi le policier s'est retrouvé dans le noir au sens propre du terme sur la troisième scène de crime d'un tueur en série surnommé Caïn en raison d'une façon symbolique de signer ses crimes.

La solution de son problème étant certainement d'ordre purement psychique, il consulte une psychanalyste qui va le faire remonter dans ses souvenirs d'enfance à une époque douloureuse, où son frère Xavier et lui ont été confrontés à un événement tragique.
Dans le même temps il fait appel à un chauffeur de taxi polonais, ancien syndicaliste dont le chat s'appelle naturellement Walesa. Ce brave Jacek prenant son rôle très à coeur se montre rapidement très envahissant, servant aussi bien de nounou que de garde du corps, avec une véritable obsession pour la canne blanche que devrait selon lui utiliser son protégé.

Dans la première moitié du roman, l'intrigue policière reste en retrait, le ton étant résolument humoristique, les situations cocasses s'enchaînant sur un rythme élevé avec des dialogues savoureux, la palme revenant à ceux entre Lanester et Guillaumet, cador de la BRI, les deux policiers ayant développé au fil des années une incompatibilité d'humeur à toute épreuve.

Officiellement dessaisi de l'enquête pour raison de santé sans l'être réellement dans les faits par un commissaire soucieux de préserver ses arrières dans une affaire relativement médiatisée, le commandant se trouve confronté à un tueur particulièrement redoutable qui arrive à fortement gripper la mécanique pourtant bien rodée de son équipe, et même à créer des tensions entres ses collaborateurs. L'atmosphère s'assombrit sérieusement dans la deuxième partie du récit, la traque du psychopathe prenant le pas sur la situation inhabituelle dans laquelle se trouve Lanester, qui se débat en plus avec des problèmes existentiels apparaissant au cours de ses séances d'analyse.

Le cheminement de l'histoire est quelque peu déroutant. Éric Lanester qui, en bon profileur, a pour fonction d'établir le profil psychologique du psychopathe, se retrouve le plus souvent à faire le sien, aidé par Jacinthe, sa psychanalyste. Mais peut-être doit-il en passer par là pour aboutir à l'arrestation de Caïn.

L'originalité de ce roman réside dans la facilité pour l'auteure de mélanger les style, utilisant avec aisance un ton léger dans un premier temps, avant de nous embarquer dans un polar plus psychologique et nettement plus sombre, jusqu'au tréfonds de la folie humaine.
Une belle découverte adaptée sans surprise pour la télévision.
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Lanester dirige une équipe à la brigade criminelle de Paris. Au cours d'une enquête concernant un tueur en série surnommé Caïn par l'équipe et alors qu'il se rend sur une enième scène de crime, Lanester perd brusquement la vue.. Aucune cause organique, pas d'explication scientifique, il décide alors de consulter une psychanalyste qui va l'aider à comprendre ce qui lui arrive.
Le point de départ de l'intrigue est original et le lecteur découvre avec le héros tous les obstacles que doit affronter un non voyant brusquement privé de ses repères familiers. L'histoire est très bien équilibrée entre le déroulement de l'enquête, les questionnements psychologiques du personnage principal et les réactions diverses de son entourage. Un bon polar français très agréable à lire et qui est le premier d'une série.
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