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EAN : 9781313280129
160 pages
Hardpress Publishing (28/01/2013)
3/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Tout le charme désuet d'une poésie mélancolique, écho d'une vie qui devait l'être aussi.
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Né en 1873 à Lunéville, Charles Guérin est mort à 34 ans d'une maladie incurable. Sa brève vie a été marquée par la déception sentimentale et le poids de la solitude.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'amour nous fait trembler

L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, 
Car chacun de nous deux a peur du même instant. 
« Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... 
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage... »

Je te devine proche au feu de ton visage. 
Ma tempe en fièvre bat contre ton cœur battant. 
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant 
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir. 
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre, 
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ; 
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir, 
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
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L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
« Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage... »

Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton cœur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
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Qu'on ouvre la fenêtre au large, qu'on la laisse
Large ouverte à l'air bleu qui vient avant la nuit!
Je voudrais, ah! marchez autour de moi sans bruit,
Entendre ce que dit l'automne à ma tristesse;
Car voici la saison où la sève s'épuise.
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Quel est ce lied qui fait son nid dans mon silence
Et qu'une femme au loin, délicate, apprivoise ?
Ah!quel lied monotone à crispé mes mains moites
Au long des draps léchés de flamme agonisante?

Nulle ne berce mon chagrin et ne me parle.
Ailleurs, je le sais bien, au fond de claires chambres,
Les mères ont des voix apaisantes qui chantent
Pour endormir les enfants tristes dans leurs larmes.
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Mais que nul de nous deux, malgré l'âge, n'oublie
Le jour où fortement nos mains se sont unies.
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Charles Guérin. L'amour nous fait trembler.
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