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EAN : 9782283030660
216 pages
Buchet-Chastel (24/08/2017)
2.79/5   39 notes
Résumé :
« Sur cette île, la vie privée est comme l’hiver ou la neige, juste une illusion. » Cléo est une poétesse et écrivaine reconnue partout dans le monde sauf sur son île, à Cuba. Là, on la soupçonne de pactiser avec l’ennemi, on la surveille. Ailleurs — à New York, à Mexico — les Cubains en exil se méfient aussi : elle pourrait bien être une infiltrée. Partout où elle cherche refuge, refusant de renier qui elle est – une femme cubaine, une artiste — on la traque. Je su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
2,79

sur 39 notes
« Personne ne devrait rester très longtemps dans un endroit où on le rejette, mais je navigue en cercles, sombrant dans l'étang de ma propre défaite sociale. Je me sentais sur le point de me noyer dans mes larmes, mes propres vers, écoeurée par ma propre écriture blablabla (...) ».
Tel est le destin cornélien de Cleo, la narratrice, poétesse et écrivaine cubaine, publiée et primée à l'étranger, mais censurée dans son propre pays. Pourquoi ? On ne sait pas trop, mais ses écrits sont sans doute jugés trop subversifs. Pourquoi alors ne quitte-t-elle pas définitivement son île-prison, puisque apparemment elle arrive de temps à autre à obtenir des visas pour l'Espagne, le Mexique ou les Etats-Unis ? Probablement parce que, d'une part, à l'étranger, les Cubains exilés la suspectent d'être une espionne du régime castriste (sinon pourquoi finit-elle toujours par rentrer à Cuba?). Et d'autre part, parce qu'on devine qu'elle est viscéralement attachée à sa patrie, quitte à passer pour une masochiste. Peut-être aussi parce qu'elle semble profondément dépressive et n'a pas la force de volonté nécessaire pour s'arracher une fois pour toutes à cette dictature où les vexations, les menaces, les perquisitions et les violations de vie privée sont pourtant insupportables.
Peut-être aussi parce que c'est le pays de ses parents, elle qui est dévastée par leur mort dans un accident de voiture un an auparavant. Enfin, ça c'est la version officielle. Parce qu'un beau jour débarque à La Havane un certain Geronimo, acteur d'Hollywood qui prépare un film. Et qui révèle à Cleo que son père n'est pas son père, qu'elle est née aux USA et que l'accident de voiture de ses parents n'en était donc peut-être pas un. D'où tient-il ces informations, qui connaît-il en (très) haut lieu pour obtenir ce genre de quasi secret d'Etat ? Entre la paranoïa ambiante et les manipulations à tout-va, on s'étonne que Cleo ne se pose pas plus de questions. Comme on s'étonne qu'elle admire à ce point Gabriel Garcia Marquez qui, tout prix Nobel qu'il soit aujourd'hui, n'en a pas moins fait copain-copain avec Fidel dès 1959.

Tout cela aurait pu être très intéressant, mais, comme Cleo elle-même, j'ai été « écoeurée par [son] écriture blablabla ». Rien n'est clair, tout n'est que sous-entendus et faux-semblants, « apocryphe » même, selon Cleo. Comment voulez-vous tirer ça au clair ? Trop lyrique et elliptique, ce récit, en plus, ne provoque pas d'empathie envers Cleo, qu'on observe se vautrer dans ses pleurnicheries et sa dépression.
Bref, beaucoup de questions que l'auteure ne se donne pas la peine de résoudre. Evidemment, me direz-vous, dans un régime aussi insécurisant, déclinant et absurde que la dictature cubaine, il n'y a peut-être pas de réponses. Possible, mais d'autres en ont beaucoup mieux parlé.

Merci aux éditions Buchet-Chastel et à Masse critique de Babelio pour cette découverte.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Très déçue par cet ouvrage que je me réjouissais de découvrir !
Un récit tellement décousu, vide de sens , l'auteur passe d'un sujet à l'autre sans lien avec ses précédents ressentis , elle est officiellement ostracisée par le régime castriste, souffre de dépression après la mort de ses parents, introduit ses poémes dans la narration d'une manière inattendue....tente de travailler à son nouveau livre ...refuse de se renier. Elle est une femme cubaine, une artiste! Ce régime s'immisce dans le quotidien jusqu'à l'absurde ......
Les clichés se mulitiplient , elle parle de fouille et d'interrogatoire puis saute à un autre sujet, s'éparpille , affirme qu'elle est née en captivité, plongée dans son immense solitude ......
Les questions restent sans réponse, la narratrice parle t-elle de l'auteur ? Sans doute !
La sensualité irrigue cette quête , cette enquête , ce refuge par l'écriture ...et la poésie !
Ce récit étonnant laisse un goût d'inachevé.
Ou alors je n'ai rien compris .......
C'est possible, ce n'est que mon avis , bien sûr !
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Je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour la découverte de ce livre de la rentrée littéraire.

Je me suis réjouie d'avance de faire connaissance avec la littérature cubaine et découvrir via le prisme de l'intrigue une culture et un peuple.
Wendy Guerra nous présente la Havane, le mélange de modernité et de décrépitude, d'abandon et de foisonnement ainsi que l'état d'esprit de ses habitants depuis sa vision plutôt déprimante de la vie.

L'écriture est vraiment particulière, l'auteure passe constamment d'un sujet à l'autre sans transition et on glisse rapidement d'étonnements en mystères sans jamais pouvoir s'accrocher à quelque information tangible, qui ferait un lien ou qui donnerait des réponses aux innombrables questions posées.

Cela a été une lecture laborieuse car le récit manque de clarté et d'audace ou tout simplement d'un fil rouge.


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Première impression très favorable pour cette histoire cubaine de Cleo, "dissidente malgré elle" dont les poèmes ont été primés en Espagne, mais isolée dans son île et rejetée par la diaspora des exilés.
Une lecture fluide et agréable pour un sujet qui ne l'est pas. Les incontournables de la dictature socialiste (je repense à quelques scènes de la vie des autres) avec la dimension cubaine sont remarquablement imagés: "ton âme pour un téléviseur chinois ou une lada 5 vitesses", "la transparence de l'été, là où on ne peut rien cacher, ni de soi ni des autres", "tu rentres (de la plage) en pensant que tu aurais pu naître au Paradis", "il n'y a...que moi pour me sentir seule à La Havane, cette ville...où l'intimité et la discrétion, le silence et le secret, tiennent du miracle, ce lieu où la lumière te trouvera dans ta cachette", "il est si difficile de rester seule sur une plage cubaine", "quel gâchis de ciel, de maison, de femme". Des personnages secondaires pourraient donner de l'épaisseur à l'oppression: l'ami de ses parents, informateur de la police (en fait un informateur qui, à force de présence et de délation consentie, a fini par devenir un ami de la famille) ou la femme de ménage, elle aussi informatrice n'oubliant pas d'être discrètement bienveillante. Et puis à mi-roman, tout dérape avec l'arrivée de Geronimo – célèbre acteur hollywoodien (j'imagine un physique à la Antonio Banderas) qui prétend que son père, qu'elle a vu mourir deux ans plus tôt dans un accident de la circulation, aurait été fusillé peu après sa naissance – et cette phrase terrible "dans le socialisme personne ne connaît le passé qui l'attend"...
Qui était Mauricio le vrai père, pourquoi a t'il été fusillé ? Pourquoi la mère et le père de substitution n'ont-ils rien dit ? Pourquoi les autorités ont-elles toléré ou organisé la substitution d'état-civil ? Pourquoi Geronimo vient-il réaliser un film (il est acteur et à présent réalisateur) sur ce personnage ? Après une demande de visa pour le Mexique fort bien décrite dans ce qu'elle a d'humiliant, les voici à Mexico sur les traces de Gabriel Garcia Marquez qui aurait peut-être les documents permettant d'élucider le mystère. Mais leur arrivée coïncide avec celle de l'ambulance qui emmène le corps du grand homme décédé. le mystère accompagnera l'écrivain sur la civière et, en dépit, de quelques coups de feu, de quelques bribes d'interview de vieux révolutionnaires nous en resterons là. Point de Robert Littell ou de John le Carré pour nous révéler en deux volumes les tenants et les aboutissants de ces mystères, Wendy Guerra ne s'intéresse que très peu aux réponses qu'elle ne nous fournira pas.
Selon moi, autant la description d'un Cuba non libre est réussie (couleurs, promiscuité, perquisitions, caméras pas cachées, indicateurs, censure, demande de visa, contrôle à la frontière), autant les histoires d'amour me semblent d'une grande platitude (avec Enzo l'amour de jeunesse exilé à Mexico ou avec Geronimo qui est venu chercher un sujet de film plus qu'une femme dont il ne manque pas par ailleurs); les personnages secondaires sont à peine esquissés et l'héroïne (qui doit ressembler à l'auteure) semble ensorcelée par la célébrité nouvelle qui est la sienne. Nous découvrons que Sting, tombé en admiration devant ses poèmes publiés dans la revue de la compagnie d'aviation Virgin lui rend visite sans prévenir au petit matin; il s'endort sur son canapé avant de repartir non sans l'avoir embrassée sur le front. On apprend encore qu'on boit du Moët&Chandon rosé dans les réceptions de la Havane, que le St Regis est un hôtel de luxe à Mexico et que pour la montée des marches à Cannes Cleo a des chaussures trop petites. "Sans Cuba, je n'existe pas" dit l'héroïne à la fin du roman et on ne peut que le regretter avec elle...le décor ne fait pas tout !
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Etoiles Notabénistes : **

Domingo de Revolución
Traduction : Marianne Millon

ISBN : 9782283030660

Merci à Babélio et aux Editions Buchet-Chastel qui, dans le cadre d'une opération "Masse Critique", m'ont expédié à titre gracieux un exemplaire du nouveau roman de Wendy Guerra. ;o)

Le livre terminé, on en tire cette conclusion navrante : "Tout est triste à Cuba" et l'on en vient presque à regretter la république bananière qui y précéda la "révolution" de Fidel Castro. Il faut dire que l'héroïne, Cleo (diminutif de Cleopatra), en principe porte-parole de l'auteur, est fortement dépressive et qu'elle ne croit plus que la révolution, quelle qu'elle soit, soit possible à Cuba. Morte et enterrée, la Révolution contre l'oligarchie, castriste ou autre. le gouvernement est trop bien noyauté et, ce qui est pire, les Cubains ont trop bien appris à marcher ... au pas de l'oie, à se trahir l'un l'autre, à espionner, à fabriquer de fausses preuves, à ...

Mais, comme ceux qui y sont restés alors qu'ils avaient les moyens de partir (ou comme ceux qui ont quitté l'île sans grand chose avec eux), Cleo a Cuba dans le sang. Poétesse, elle se veut tantôt île, tantôt île de Cuba. Ses parents sont morts dans un accident d'auto sans doute voulu par les autorités. Après ça, elle est demeurée recluse chez elle, ne se souciant plus de rien, pendant près d'une année entière. Sans compter que ses livres, qui ont du succès à l'étranger, sont interdits de parution à Cuba.

Par nature (et parce que je connais bien la dépression), j'ai une horreur quasi physique des déprimés qui goûtent un plaisir malsain à ressasser leurs malheurs. Or, Cleo, que l'auteur l'ait voulu ou non, m'a semblé appartenir à cette déplorable catégorie. Oh ! Je ne nie pas l'existence de ces malheurs mais pourquoi, toujours, se plaindre ? Certes, on peut craquer à certains moments - il le faut d'ailleurs - mais enfin, sortir des Kleenex à tout bout de champ en insistant bien sur le fait qu'on les utilise, ce n'a jamais été mon genre. Se cacher pour pleurer et ressortir ensuite, tout (e) pimpant (e) d'humour noir, ça, par contre, ça me plaît. C'est vous dire que la pauvre Cleo était plutôt mal partie avec moi ... Je ne lui trouvais aucun ressort (je ne lui en trouve toujours aucun, je me permets de le préciser ;o) ) et je me demandais simplement si, comme elle n'était capable de gaieté qu'après avoir fumé de l'herbe, elle ne ferait pas mieux de se suicider ou alors, je ne sais pas moi, de filer au Mexique ou ailleurs pour se faire religieuse ! Un truc utile, vous voyez.

J'en étais là de mes cogitations quand se pointe un certain Géronimo, star hollywoodienne et internationale, désireux de réaliser son premier film sur le père de Cleo. Attention ! Pas le père parti en fumée dans l'explosion de la voiture mais le vrai père, un certain Mauricio, qui aurait été un espion de Castro, voire un agent double ou triple.

Ah ! ça se corsait ! Super !

Bien entendu, Cleo n'a jamais entendu parler de tout cela. Elle ne sait pas non plus qu'elle est née en réalité aux USA. Sa défunte mère qui, comme son deuxième "père", était une scientifique qui travaillait sur des expériences biologiques dans l'intérêt de la Cuba communiste, l'a soigneusement gardée dans l'ignorance. Sur ordre ? Par peur ? Ma foi, ça, l'auteur ne nous en pipe pas mot . Toutes les pistes sont ouvertes, d'autant plus largement que, dans une dictature, le flou est de rigueur, les archives disparaissent ou sont retouchées, les preuves finissent aux oubliettes et les juges exercent la volonté du dictateur suprême.

Dans une dictature, pointe émergée de cet iceberg qu'est la Politique mondiale, tout le monde manipule et tout le monde est manipulé, mes petits amis. (Et là, je suis tout à fait d'accord avec l'auteur.)

Si l'amour porté par Wendy Guerra à son pays natal m'a touchée, j'ai le regret de dire que, pour le reste, je n'ai vu dans ce livre - mais ce n'est que mon avis - que clichés et intrigue très mal ficelée. Quant à tous ces ressassements dépressifs ... Par le Ciel et le Diable confondus, ce n'est pas comme ça qu'on s'en sort, dans la vie ! Et c'est avec un soulagement indéniable que, à la toute fin du livre, j'ai vu les autorités cubaines interdire à Cleo, retour de Cannes, de reposer le pied sur un sol dont je ne sais toujours pas, manipulation oblige, s'il s'agit de son sol natal ou pas.

Ca et là, insertions de poèmes, pas tous d'ailleurs de Cleo. Et le livre est dédié à Gabriel Garcia-Marquez, visiblement un saint pour tant de Latino-américains et de Cubains en particulier, lesquels ne semblent ne s'être jamais étonnés que ce défenseur des Droits de l'Homme se soit complu à fréquenter Fidel et ses séides.

Moi, vous m'excuserez, ça me choque et ça me choquera toujours.

Mais enfin, lisez vous-mêmes, faites-vous votre opinion. Vous m'en voyez désolée mais je ne donnerai aucun extrait, fait assez rare chez moi pour que je le souligne. Vous comprenez, j'ai envie d'aller ressasser mes propres malheurs dans mon coin ... Curieux, non ? ... ;o)
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critiques presse (1)
LeMonde
22 décembre 2017
Lorsque l’écrivaine décrit, dans « Un dimanche de révolution », une auteure célébrée partout mais ostracisée par le régime castriste, c’est bien d’elle qu’elle parle.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
J’étais le dernier témoin du groupe de vacanciers de la plage à être resté dans la ville désertée, aussi racontai-je chaque minute de mes derniers jours là-bas pour décrire ce qui se passait à Cuba. Achevant ma fable, entre larmes et baisers, je me sentis comme une héroïne de la résistance cubaine. Aucun d’entre eux n’était capable de supporter ce que nous supportions tous les jours, à quoi bon, je lisais dans leurs yeux, là-bas il n’avait plus que les résidus, les vestiges, le crépuscule, les figurants et de ce film raté. Nous étions les bêtes de somme destinées à avancer vers l’abîme né de la douleur, de la brutalité, la sottise incohérente et la vulgarité, supportant le peu qu’il nous restait de cette utopie née dans les années 1960.
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La faculté qu’a la littérature de voler, de voyager seule, de naviguer libre, est incroyable, même si je l’emprisonne entre mes mains nerveuses aux veines apparentes et l’étrangle, elle refuse de devenir une de mes multiples chaînes à perpétuité, vole avec sa personnalité propre, prend son indépendance vis-à-vis de moi, de mes bâillons, et si elle revient, c’est avec un autre accent.
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Personne ne devrait rester très longtemps dans un endroit où on le rejette, mais je navigue en cercles, sombrant dans l'étang de ma propre défaite sociale. Je me sentais sur le point de me noyer dans mes larmes, mes propres vers, écœurée par ma propre écriture blablabla, étranglée dans la brume surveillée de l'éternelle touffeur de l'été. Une main apparut dans l'obscurité. Je la pris sans poser de questions et sortis résolument de l'eau.
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Excédent de Bagages

"Si on me laissait prendre tout ce qui me manque
Si on me laissait emporter l'île et le miracle
Je n'aurais nulle part où rentrer .
Je ne reviendrai pas vers moi
Ni vers tes souvenirs."
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« Tu essaies de t’installer progressivement dans le fond transparent, tu passes la ligne trouble, les courants froids ou tièdes, tu répartis l’air dans tes poumons et tu repousses, par intervalles, la surface hyperréaliste, tant que ton corps supportera l’immersion, tu n’as pas besoin de remonter à la surface. Tu te propulses, tu cherches la phosphorescence initiale, tu te projettes vers le haut comme une balle égarée… et voilà la réalité au soleil, tu brasses l’eau, tu inspires l’air, et tu descends, tu descends, tu descends pour, de nouveau, tout abandonner. Certains cris t’avertissent que, là-haut, il peut y avoir de la vie, mais en fait tu ne t’en soucies pas, la vraie vie se produit dans ta poitrine, loin de la scène illusoire de Cuba, cette île démente qui navigue autour de ta tête (…). »
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