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EAN : 9782851208255
704 pages
,Éditions EPA (14/10/2015)
4.59/5   11 notes
Résumé :
Un ouvrage unique au monde ! 704 pages consacrées aux 492 chansons décryptées, analysées et expliquées afin de comprendre comment Bob Dylan a définitivement marqué l’histoire de la musique.
En janvier 1961, un chanteur guitariste d’à peine 19 ans débarque à New York, laissant derrière lui son Midwest natal. Direction : les clubs de Greenwich Village. Huit mois plus tard, le 19 mars 1962, il sort son premier LP. Le songwriter et l’album se nomment… Bob Dylan.<... >Voir plus
Que lire après Bob Dylan - La totale : Les 492 chansons expliquéesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un ouvrage de référence à l'attention des dylanophiles invétérés.
Depuis cet après-midi de 1969, où j'écoutai Blonde on Blonde pour la première fois et notamment la chanson (Stuck Inside of Mobile with the) Memphis Blues Again, Bob Dylan a été un compagnon de route fidèle et répondant toujours à l'appel.
Je lui dois mes progrès fulgurants en Langue anglaise, la découverte de Dylan Thomas, Ezra Pound et T.S Eliot, des héros et des martyrs de la campagne des droits civiques aux USA, et de bien d'autres encore. Il m'a simplement appris a écouter les réponses et affirmé que je n'avais pas besoin d'un météorologue pour savoir d'où vient le vent...
L'ouvrage de Margotin et Guesdon (les Bouvard et Pécuchet du rock) explore l'espace interstellaire dylanien telle la sonde spatiale Gravity.
La forme du livre peut paraitre ardue au profane, mais elle réjouit le coeur du dylanophile, rendant grâce à ses intuitions, à ses émotions et à ses élans souvent décriées par son entourage absolument rétif à la voix nasillarde et aux images délirantes de Robert Zimmerman.
On y apprend tout de la façon dont le poète écrivit ses chansons, les polémiques qui les concernent, les guitares utilisées et la façon dont elles étaient accordées enfin les auteurs des innombrables reprises.
Le livre répond à des questions longtemps éludées comme « Fourth times around est-il un plagiat de Norwegian Wood des Beatles ? »
Il apporte aussi des confirmations comme «  Sur l'enregistrement de Shelter from the storm on entend les boutons de la veste du chanteur heurter régulièrement la caisse de la guitare »
Il confirme que Dylan considérait que la version de All along the Watch tower de Jimy Hendrix était la meilleure que l'on puisse entendre à tel point que dans le disque live Before The Flood, Dylan et The Band se la jouent comme Jimy.
Ah que de belles et bonnes choses sont contenues dans ce pavé de 700 pages… Soyez remerciés Messieurs.
Un oubli toutefois que mon côté dylanophile pinailleur se doit de souligner. Il n'est pas dit comme c'est le cas et comme cela mérite d'être signalé que, sur le double LP Self Portrait en chantant The Boxer de Simon et Garfunkel, Dylan commet une inversion syllabique, dont il est assez coutumier, il chante dans un vers du 4ème couplet :
Where the new york windy citers aren't bleeding me au lieu de Where the new york city winters aren't bleeding me.
Il fallait le dire.

Merci Margotin et Guesdon et Bravo pour cette somme irremplaçable.
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Un ouvrage de référence à l'attention des dylanophiles invétérés.
Depuis cet après-midi de 1969, où j'écoutai Blonde on Blonde pour la première fois et notamment la chanson (Stuck Inside of Mobile with the) Memphis Blues Again, Bob Dylan a été un compagnon de route fidèle et répondant toujours à l'appel.
Je lui dois mes progrès fulgurants en Langue anglaise, la découverte de Dylan Thomas, Ezra Pound et T.S Eliot, des héros et des martyrs, de la campagne des droits civiques aux USA, et de bien d'autres encore. Il m'a simplement appris a écouter les réponses et affirmé que je n'avais pas besoin d'un météorologue pour savoir d'où vient le vent...
L'ouvrage de Margotin et Guesdon (les Bouvard et Pécuchet du rock) explore l'espace interstellaire dylanien telle la sonde spatiale Gravity.
La forme du livre peut paraitre ardue au profane, mais elle réjouit le coeur du dylanophile, rendant grâce à ses intuitions, à ses émotions et à ses élans souvent décriées par son entourage absolument rétif à la voix nasillarde et aux images délirantes de Robert Zimmerman.
On y apprend tout de la façon dont le poète écrivit ses chansons, les polémiques qui les concernent, les guitares utilisées et la façon dont elles étaient accordées enfin les auteurs des innombrables reprises.
Le livre répond à des questions longtemps éludées comme « Fourth times around est-il un plagiat de Norwegian Wood des Beatles ? »
Il apporte aussi des confirmations comme «  Sur l'enregistrement de Shelter from the storm on entend les boutons de la veste du chanteur heurter régulièrement la caisse de la guitare »
Il confirme que Dylan considérait que la version de All along the Watch tower de Jimy Hendrix était la meilleure que l'on puisse entendre à tel point que dans le disque live Before The Flood, Dylan et The Band se la jouent comme Jimy.
Ah que de belles et bonnes choses sont contenues dans ce pavé de 700 pages… Soyez remerciés Messieurs.
Un oubli toutefois que mon côté dylanophile pinailleur se doit de souligner. Il n'est pas dit comme c'est le cas et comme cela mérite d'être signalé que, sur le double LP Self Portrait en chantant The Boxer de Simon et Garfiunkel, Dylan commet une inversion syllabique, dont il est assez coutumier, il chante dans un vers du 4ème couplet
Where the new york windy citers aren't bleeding me au lieu de Where the new york city winters aren't bleeding me.
Il fallait le dire.

Merci Margotin et Guesdon et Bravo pour cette somme irremplaçable.
Lien : https://camalonga.wordpress...
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La Bible pour les amateurs de Dylan
Un pavé passionnant chaque album et chanson décortiqués accompagné d annectotes
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quant à la sirène de police qui ouvre le morceau et qui ponctue chaque couplet, c'est l'oeuvre de Bob Dylan - sur une idée d'Al Kooper (qui portait au cou un tel sifflet quand il se rendait à quelques fumeries clandestines pour faire une bonne blague à ses camarades). "Après quelques répétitions, se souvient Mike Bloomfield, il est allé vers Dylan et lui a suggéré d'oublier l'harmonica et de mettre une sirène de police sur son porte-harmonica." Une autre version attribue à Sam Lay l'origine de ce son, lequel aurait porté une sorte de jouet sifflet à son porte-clés, ce qui aurait attiré l'attention de Dylan. Dans les crédits des musiciens de l'album, Bob s'accorde le rôle de "voiture de police". Mais qu'on se rassure, il est également au chant et à la Stratocaster. À noter que l'idée de cette sirène n'était pas prévue à l'origine, puisque sur la sixième prise du morceau elle n'y figure pas.

(Á propos de "Highway 61 Revisited", la chanson).
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Et ce Mardi 9 juin, Dylan et ses amis contribuent également à l'ambiance générale en mettant à disposition deux bouteilles de Beaujolais. "On va en faire un bon [de disque] ce soir, lance-t-il à Wilson, promis !" Entre 19 heures et 1h30, il va réussir l'exploit d'enregistrer seul les onzes chansons de l'album en trente-cinq prises, ainsi que quatre autres titres non retenus en douze prises supplémentaires, dont une première version de Mr. Tambourine Man ("Bringing It All Back Home") avec Ramblin' Jack Elliot aux harmonies !

(A propos de l'enregistrement de l'album "Another Side Of Bob Dylan" en 1964).
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Les paroles de Highlands sont inspirées de celles de My Heart's In The Highlands, un texte de Robert Burns, poète écossais du XVIIIe siècle, célèbre entre autres pour avoir collecté les chansons populaires de sa terre natale, qu'il adaptait ou réécrivait. Comme le poème de Burns, la chanson de Dylan parle de la mort, plus précisément de ce qu'il peut y avoir après.
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Bob Dylan, la totale.
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