Même si pour toi les richesses du monde se sont épuisées, Ne pleure pas, ce n’est rien. Et si tu as conquis la possession du monde, Ne te réjouis pas ; ce n’est rien. Tout passe, le plaisir comme la peine ; Ni l’un, ni l’autre ne sont rien.
Lorsqu’on voyage dans un pays étranger dont on ignore la langue, souvent les contacts verbaux s’avèrent difficiles, impossibles parfois. Nous avons une telle habitude de vivre au niveau des mots, que sans eux nous nous sentons perdus. Alors les contacts humains s’établissent à travers une attention aigüe qui est, en quelque sorte, une autre dimension de la sensibilité et qui ne nous est pas familière.
Le plus grand bien lui-même est petit, Car toute notre vie n’est qu’un rêve, Et les rêves sont des rêves et rien de plus.
« Sentir moins, penser plus » : voici le résultat de l’éducation, des études. Nous parcourons notre existence à la surface des événements. Nous confondons le reflet dans le miroir avec la chose elle-même, et notre vie s’écoule, fade, médiocre, décolorée, déshumanisée.
Ce n’est pas sagesse que d’être seulement sage, Et de fermer les yeux sur la vision intérieure. Mais c’est sagesse que de croire en son cœur.
Vivre le temps présent » c’est l’ensemencer sans erreur, et alors la récolte sera vivante et nourrira l’Homme.
Ma vie ? Ce patinage somnambulesque qui fut tendre parfois, et parfois douloureux, souvent insipide devant les exigences matérielles, et qui me livre aujourd’hui ces images figées, mortes... qu’on nomme souvenirs ?
Dans la vie de tous les jours, seules les souffrances physiques, et les émotions fortes nous rendent conscients de notre corps.
Pour moi la Vie est UNE : vie intérieure et vie extérieure, s’interpénétrant et se révélant l’une à l’autre à qui sait les vivre intensément dans leur intégralité.
L’expérience est un fait, le raisonnement en est un autre.