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Critique de Marti94
Tout d'abord je remercie l'équipe de LIV'Editions pour ce très beau livre qui m'a été offert dans le cadre d'une opération masse critique.
Je suis une parisienne dans l'âme et pourtant j'aime la ville de Saint-Nazaire. Je dirais même que j'y suis attachée pour avoir l'occasion d'y aller de temps en temps.
C'est la ville capitale de la construction navale en France et ses Chantiers de l'Atlantique m'évoquent les grandes luttes ouvrières du 20ème siècle.
Saint-Nazaire est un port mais c'est d'abord une ville qui a une âme. Ce livre intitulé « Saint-Nazaire, la reconstruction (1945 1965) » raconte une partie de son histoire même si la construction de paquebots fait la place belle l'urbanisme.
Les textes de Noël Guetny sont très bien illustrés par des documents d'époque proposés par Bernard Billon.
Joël Batteux, ancien Maire de Saint-Nazaire de 1983 à 2014, raconte dès la préface le formidable effort de reconstruction après les ravages de la Seconde Guerre mondiale car du fait de ses installations portuaires et de son positionnement sur l'Atlantique, ce site stratégique a été détruit à 85% par les Allemands entre 1940 et 1943.
Les auteurs parlent très bien de l'engagement des élus locaux qui ont oeuvrés avec courage. D'ailleurs, Un hommage poignant est rendu à François Blancho Maire de l'après-guerre.
Notons les efforts pour la reconstruction des écoles qui constituaient un enjeu majeur et une priorité municipale. Mais au-delà des équipements, c'est toute la trame urbaine qui a dû être adaptée aux besoins tout en devant anticiper l'avenir.
Mais une ville c'est d'abord les gens qui y vivent et les années d'après-guerre sont difficiles pour les nazairiens, particulièrement pour les classes populaires et Noël Guetny rappelle l'histoire des grandes grèves des Métallos dans les années 50.
C'est donc un livre assez complet sur la reconstruction de Saint-Nazaire, le parti pris historique des auteurs étant centré sur l'après-guerre. Pourtant je trouve qu'il a un grand défaut, c'est qu'il n'y a aucune carte et aucun plan. Comme si le lecteur connaissait parfaitement les lieux. D'ailleurs, c'est le sentiment assez désagréable que j'ai eu en lisant la préface qui indique que cet ouvrage a été réalisé pour que les nazairiens puissent « comprendre leur ville avant de la vouloir et d'agir ». Personnellement, je pense qu'on peut aimer une ville sans y vivre et je suis convaincue que ce très beau livre ne devrait pas être uniquement pour ses habitants.
Je suis une parisienne dans l'âme et pourtant j'aime la ville de Saint-Nazaire. Je dirais même que j'y suis attachée pour avoir l'occasion d'y aller de temps en temps.
C'est la ville capitale de la construction navale en France et ses Chantiers de l'Atlantique m'évoquent les grandes luttes ouvrières du 20ème siècle.
Saint-Nazaire est un port mais c'est d'abord une ville qui a une âme. Ce livre intitulé « Saint-Nazaire, la reconstruction (1945 1965) » raconte une partie de son histoire même si la construction de paquebots fait la place belle l'urbanisme.
Les textes de Noël Guetny sont très bien illustrés par des documents d'époque proposés par Bernard Billon.
Joël Batteux, ancien Maire de Saint-Nazaire de 1983 à 2014, raconte dès la préface le formidable effort de reconstruction après les ravages de la Seconde Guerre mondiale car du fait de ses installations portuaires et de son positionnement sur l'Atlantique, ce site stratégique a été détruit à 85% par les Allemands entre 1940 et 1943.
Les auteurs parlent très bien de l'engagement des élus locaux qui ont oeuvrés avec courage. D'ailleurs, Un hommage poignant est rendu à François Blancho Maire de l'après-guerre.
Notons les efforts pour la reconstruction des écoles qui constituaient un enjeu majeur et une priorité municipale. Mais au-delà des équipements, c'est toute la trame urbaine qui a dû être adaptée aux besoins tout en devant anticiper l'avenir.
Mais une ville c'est d'abord les gens qui y vivent et les années d'après-guerre sont difficiles pour les nazairiens, particulièrement pour les classes populaires et Noël Guetny rappelle l'histoire des grandes grèves des Métallos dans les années 50.
C'est donc un livre assez complet sur la reconstruction de Saint-Nazaire, le parti pris historique des auteurs étant centré sur l'après-guerre. Pourtant je trouve qu'il a un grand défaut, c'est qu'il n'y a aucune carte et aucun plan. Comme si le lecteur connaissait parfaitement les lieux. D'ailleurs, c'est le sentiment assez désagréable que j'ai eu en lisant la préface qui indique que cet ouvrage a été réalisé pour que les nazairiens puissent « comprendre leur ville avant de la vouloir et d'agir ». Personnellement, je pense qu'on peut aimer une ville sans y vivre et je suis convaincue que ce très beau livre ne devrait pas être uniquement pour ses habitants.
