Parler de
Che Guevara est toujours difficile, icône absolue pour les uns, oppresseur sans pitié pour les autres.
Le
journal de Bolivie montre l'engagement jusqu'au boutiste du Che et ses croyances dans la révolution communiste mondiale, utopie personnelle qui le mènera à la mort, dans des conditions particulièrement atroces de par les fascistes boliviens, probablement avec l'aide de mercenaires américains, lors de sa vaine tentative de soulever le peuple bolivien contre ses dirigeants.
Mais le plus incroyable, reste cette attirance de la jeunesse de l'époque et d'après, pour le mythe Guevara. Beaucoup, ont ou avaient le poster du Che dans leur chambre, portent ou portaient un tee-shirt avec son effigie, sans réellement le connaître.
Cette méconnaissance du personnage provient d'une médiatisation favorable dans les années qui ont suivi son décès, les idéaux de gauche étaient à la mode, mais peu à peu, la face sombre de l'idole s'est révélée et avec elle, le cortège macabre de toutes ses victimes, fusillées, torturées dans les geôles cubaines.
Exactions faîtes sur ses ordres ou ceux de
Fidel Castro son camarade de combat, durant la révolution cubaine de 1959 et la mise en place d'un régime de terreur par la suite, démontrant avec force que le Che, s'il combattait les dictatures de droite à juste raison, ne fut jamais un démocrate malgré ses idées de gauche.