AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Charles Bareuil, veuf inconsolable, décide alors de prendre des vacances.
C'est décidé, ce sera la Légion Étrangère, direction l'Indochine.
Et s'il est un aventurier aux yeux noirs patenté qui a demandé à la lune d'éradiquer le péril jaune, ce sera une guerre sans merci à livrer aux viêts minh dans le plus grand secret et bien plus de trois nuits par semaine encore !

En découvrant la 4e de couv' et cette histoire de rivalité entre tireurs d'élite, je me suis dit chouette, ça sentait bon le petit revival du magistral Stalingrad d'Annaud. S'il en est partiellement question, Guez sublime le concept en l'intégrant parfaitement à un récit guerrier, le tout sous la plume captivante du tout jeune auteur talentueux de 25 ans, bientôt 26, de source sûre, qu'il est. Balancé Dans Les Cordes se posait déjà là. le Dernier Tigre Rouge devrait ravir tous les amateurs du genre et accessoirement les pugnaces militants de la SPA.

Trois raisons de tenter l'aventure Indochinoise.
Un récit court, ramassé, qui ne s'embarrasse pas de fioritures.
Un conflit armé, aussi passionnant que meurtrier, parfaitement décrit par un auteur soucieux d'éclairer son lecteur en ayant sérieusement potassé le sujet. Roman d'ambiance s'il en est, Guez professe sans jamais tomber dans la démonstration rébarbative ce qui est toujours plus appréciable.
Un homme, Charles Bareuil, comme il en existât des milliers. Ni héros, ni victime, un gars qui aura choisi sa voie - certainement pas la plus facile - pour tenter d'oublier et pourquoi pas renaître.

Bref, un roman historique et introspectif racé sur l'innommable ( aux vues des exactions pratiquées par les deux camps rivaux, le mot est faible ) où l'humain apparaît tour à tour d'une bestialité sans nom comme porteur des plus grands espoirs.

Lire le Dernier Tigre Rouge et feuler de plaisir...
Commenter  J’apprécie          568



Ont apprécié cette critique (51)voir plus




{* *}