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Critique de SophieLesBasBleus


Trentenaire immature et irresponsable pour ses parents, juifs séfarades, insupportable mythomane pour son rédacteur en chef, séducteur catastrophique pour les femmes, Jacques Koskas n'en finit pas de chercher le sens de sa vie et un sens à la vie. Entre agacement et compassion, je l'ai accompagné avec beaucoup de plaisir dans ses multiples révolutions. Ses mésaventures se succèdent à un rythme soutenu mais des plages au ton plus grave laissent entrevoir que la légèreté n'est qu'apparente. Une galerie de personnages pittoresques, habilement croqués, gravite autour de cet antihéros, cousin du Jacques de Diderot. A l'image de son personnage principal, le roman ne se laisse enfermer dans aucun genre, mais les essaie tous, de la même manière que Jacques revêt les costumes que ses rêves lui prêtent. L'écriture d'Olivier Guez sait se faire ironique, parfois mordante, mais aussi très tendre et bienveillante, en particulier lorsque le personnage éprouve un authentique chagrin d'amour. Un très bon roman qui évoque, au-delà des apparences, toute l'absurdité d'être né pour mourir et les lois inexorables du destin.
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