Jeunes filles en fleurs, tome 2 : L'héritière

Chose promise… Bon, c'est facile, j'avais acheté toute la série des « Jeunes filles en fleurs » même si je ne connaissais pas encore l'auteure, mon côté joueur ;-)
Et je ne suis pas déçue, on retrouve les mêmes personnages, j'adore ça, et on en découvre de nouveaux ainsi que de nouvelles règles de « savoir-vivre » de l'époque victorienne.
Après une demoiselle un peu austère qui rêve d'être publiée, voici son amie de pension pour « vieilles filles » pas si vieilles que cela, couturière de son état et dont la vie va être bouleversée par un héritage inattendu.

Une plume vie, truculente, moderne qui donne un coup de peps à mes fameux livres rouges que j'aime toujours autant lire et surtout découvrir. Pas besoin d'attendre, le suivant est déjà sur l'accoudoir de mon fauteuil préféré ;-)

Après Et il l'embrassa… que j'ai beaucoup apprécié, je me suis rapidement lancée dans la lecture du 2ème tome de la série Jeunes filles en fleur, alléchée par un résumé que je trouvais fort tentant… Mais comme cela arrive parfois, le roman ne fut pas à la hauteur des promesses du résumé. J'ai été quelque peu déception pendant ma lecture. La faute à une héroïne carrément trop naïve…

Et pourtant, Prudence Bosworth avait tout pour tirer son épingle du jeu (sans mauvais jeu de mots 😁), elle est arrivée à Londres jeune, elle oeuvre d'arrache pied comme coutière et elle a réussi à devenir la première couturière de l'atelier où elle travaille. Elle est financièrement indépendante et vit dans la pension que l'autrice nous a présentée dans le tome précédent. A première vue, elle semble être une héroïne plutôt pragmatique… Et puis, patatra !!! Là voilà qui devient une riche héritière et voilà qu'elle semble perdre tout le bon sens qu'elle semble posséder. Alors oui, avec cette toute nouvelle richesse, sa famille se rappelle à son bon souvenir alors qu'elle ne s'occupait pas d'elle depuis son départ pour Londres. Et cette adorable famille, qui est d'un seul coup aimante, compte bien profiter de cet argent et de là à dire qu'ils ont un plan pour essayer de récupérer leur part du gâteau, il n'y a qu'un pas que je vais franchir. Car si Prudence est riche, il lui faut se marier pour toucher l'intégralité se son héritage, difficile de ne pas deviner le dessein de son oncle et sa tante. La famille détestable et arriviste au possible… Prudence aurait mieux fait de se payer un chaperon plutôt que de les subir.

Rhys de Winter, Duc de Saint-Cyres, est de retour en Angleterre après des années passées en Italie. Et il traîne derrière une réputation pas très fameuse, un libertin complètement ruiné dont les domaines familiaux tombent en ruine et il ignore s'il pourrait payer les droits de succession. Une situation carrément intenable pour lui et le seul moyen de se sortir de ce mauvais est d'épouser une jeune fille très bien dotée. Au début du roman, il écume les salles de bal pour faire son choix, c'est dans ces circonstances qu'il rencontre Prudence alors qu'elle était en train de recoudre la robe de l' »adorable » Lady Alberta. Et malgré la différence de classe, il remarque Prudence et tombe sous son charme. Alors quand il apprend qu'elle est devenue une riche héritière, il la voit comme son salut et la solution à tous ses problèmes. S'en suit alors toutes une séries de rencontres pas très fortuites, il faut reconnaître que le Duc de Saint-Cyres joue habilement ses pions et sait se servir de ses atouts. Il manipule sans aucun problème Prudence qui est d'une naïveté sans nom, en la séduisant, mais comment peut-elle croire aussi longtemps que le Duc est complètement ignorant de son héritage. Certes, Prudence ne connaît pas les règles de la Société mais elle doit tout de même se douter que les ragots et informations circulent dans ce petit microcosme. J'aurais pu trouver le Duc de Saint-Cyres détestable, mais c'est un personnage complexe avec ses fantômes qui est acculé et qui n'a que peu de solutions pour s'en sortir. Mais le mensonge est rarement le chemin a prendre car quand la vérité éclate, les dommages peuvent être grands.

J'apprécie que Laura Lee Guhrke propose des héroïnes atypiques, elles sont considérées comme des vieilles filles, elles travaillent et sont financièrement indépendantes. Mais sur ce 2ème tome, j'ai eu du mal avec l'héroïne, Prudence est trop naïve et romantique, mais j'ai aimé le fait qu'elle ne change pas avec sa toute nouvelle fortune, elle reste proche des ses amies et souhaite les aider si besoin. Il fallait probablement quelqu'un de profondément généreux et gentil pour aider Rhys à se libérer de ses démons.

Un 2ème tome que j'ai trouvé un peu inégal dans sa construction. Une lecture plaisante mais guère plus.
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Angleterre, fin du XIXe siècle : Prudence est une couturière de 28 ans qui travaille comme une forcenée pour une maison de couture prisée de l'aristocratie. Un soir, lors d'un bal, elle est malmenée par une jeune fille de la haute société très capricieuse. Alors qu'elle répare un accroc, Rhys, duc charmant mais endetté, lui vient en aide. Prudence est émerveillée mais sait très bien qu'il appartient à un autre monde.

Tout d'un coup, un héritage lui tombe du ciel : son père, qui ne l'avait pas reconnue et était parti faire fortune en Amérique. Il lui laisse une richesse gigantesque, à condition qu'elle se marie dans l'année.

Prudence voit arriver son oncle et sa tante qui s'étaient désintéressés d'elle car elle est une fille illégitime. Sa tante doit lui servir de chaperon, et leurs relations sont épouvantables, d'autant plus que cette tante veut lui faire épouser son neveu, qui lui aussi ne lui avait montré que du mépris jusqu'à ce qu'elle hérite.

À une soirée au théâtre, Rhys est surpris de voir la couturière qui l'avait marquée. Il apprend qu'elle est devenue une riche héritière, et décide de la courtiser, en feignant d'ignorer sa fortune. Charmeur, il y arrive très bien.

Mais Rhys a mauvaise réputation : noceur et joueur, il est récemment revenu en Angleterre après un voyage de douze ans. Il cache des secrets qui le rongent, et s'est constitué un masque de mondain.

Cette romance est certes sans grande surprise, mais elle est très agréable, grâce à un style entraînant et des petites péripéties bienvenues.

Les caractères des deux héros sont bien marqués, entre une Prudence déterminée mais trop romantique, et un Rhys charmeur mais qui a un bon fond (et qui ne veut pas le reconnaître). Chacun a une famille épouvantable, qui leur a beaucoup nui dans le passé, et Rhys devra faire beaucoup d'effort pour apparaître tel qu'il est vraiment.

Un très bon opus.

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Un cran en dessous du premier tome, trop de scènes érotiques à mon goût qui viennent alourdir une histoire touchante et dramatique.

Chronique de Diana

Voilà une auteure de romance historique que je découvre et j'ai vraiment pris du plaisir avec la romance qu'elle nous propose.

Prudence fait partie des petites mains, elle est couturière et travaille pour une grande maison de couture. Invisible parmi le grand de ce monde, elle se sent d'autant plus complexée en étant pas dans la norme des canons de beauté de l'époque.

Son coeur s'emballe lorsqu'elle rencontre le duc de St, Cyres. Homme inaccessible pour elle étant la fille illégitime d'un riche expatrié. Ces deux-là n'auraient jamais pu se rencontrer si à la faveur d'un héritage, elle n'était pas devenue immensément riche.



Car le nerf de la guerre c'est l'argent, lui a un titre mais pas de richesse. Il part en chasse et tente de la dupé avec une supercherie éhontée.

Tel est pris qui croyait prendre et on découvre en tournant les pages pourquoi Rhys parait si superficielle et quelles sont les circonstances de sa personnalité cynique.



Pour une fois, on inverse les rôles dans cette romance. C'est Prudence qui mène le jeu et qui est un fin stratège (du moins dans le jeu de la séduction). Rhys nous devient plus humain et moins axé sur son train de vie. On apprend à la découvrir en même temps qu'il se découvre une âme de romantique et c'est très agréable.



C'est une romance légère, mais rythmée. On ne s'ennuie pas et prend plaisir à tourner les pages. le style de l'auteur est parfait pour l'époque dans laquelle évolue ses personnages. Elle n'en fait pas trop et elle dose bien l'avancement de la romance entre ses héros.

Je n'hésiterai pas à lire un autre de ses romans.
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