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EAN : 9781090627155
Editions du chat noir (01/03/2013)
4.12/5   74 notes
Résumé :
Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? De celle dont les conséquences régissent d’une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu’au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d’une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m’éloignant toujours un peu plus de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 74 notes
UN véritable coup de coeur!

La couverture m'a attiré de suite : seul le menton découvert, l'habit de cet homme d'une autre époque, pas de regard qui pourrait nous aiguiller sur qui est ce personnage principal laissant ainsi le loisir au lecteur de se poser des questions. A quoi peut-il ressembler en dehors de ce que l'illustrateur de cette couverture, en l'occurrence Alexandra V. Bach à bien eut l'obligeance de dévoiler, beaucoup et peu à la fois ? Une part de sombre oui, certainement, de mystère également… La couverture attire, donne l'envie de découvrir qui se cache derrière, parce que les mots de la quatrième sont à la première personne, parce que ces mots sont ceux de celui dont on ne voit pas le visage complet et qui pourtant donne tout un sens au fait que son regard reste caché : remords, souffrance, délivrance… Des mots qui ne restent pas vain dans roman et qui vont donner une ampleur, une vie propre à cet inconnu. Et que dire de la préface de Georgia Caldera, cette auteure connue pour « les larmes rouges » publié également aux Editions du Chat noir, elle donne un avant-goût de la profondeur de cet écrit, laissant entrapercevoir ce qui va nous tomber dessus.

J'aimerais trouver les bons mots pour vous décrire ce tome, sans parler de ce qui s'y passe, cela reste une très belle découverte pour le lecteur. Ce que je peux dire, c'est que ce livre, je n'ai pas pu la lâcher tant qu'il n'était pas fini. C'est un vrai bijou tant dans l'écriture que dans l'histoire. L'univers est planté dans un décor du XIX - XX ème siècle. Les émotions et sentiments de chacun des personnages sont exploités jusqu'à la dernière goutte. L'écriture de l'auteur est tout simplement merveilleuse, un mélange de bonté et de désespoir, de sombres desseins et d'espoir. Chaque mot, chaque phrase, à chaque page, j'avais cette impression de voir les actions se passer sous mes yeux, comme dans un film. Imaginant le héro parler de ce qu'il à fait, vu, crée durant des décennies. Imaginant la femme avec son manteau et ses hauts talons dans les rues, sans oublier les cadavres décimés par endroits, ou tout simplement le magasin de jouet, qui serait qualifiés d'ancien à notre époque, mais si bien présenté. J'ai été subjuguée par les détails, par la personnalité de chacun des personnages, que se soit notre héro ou les personnages secondaires. La plume de Mathieu Guibé si riche en émotions, si pleine de poésie conjugué à un désespoir, mêlant un amour profond, à rendu ce livre très touchant à mes yeux.

« -Vous m'avez demandé ce que j'étais comme jouet. Je suis ce diable à ressort. D'apparence, rigide, sobre et inoffensive, une fois la boîte ouverte, le monstre jaillit, totalement incontrôlable et tellement effrayant. On peut fermer la boîte, mais le diable demeure à l'intérieur et bien qu'il soit invisible, on sait qu'il est là et l'on redoute l'effet de sa prochaine apparition. Je suis un jouet que l'on offre pour faire une mauvaise blague, je ne suis pas de ces jouets que l'on rêve de posséder étant petit fille. »

XIXème siècle…

Lord Josiah Scarcewillow est un vampire qui fuit l'effervescence de la ville de Londres pour retourner dans son ancienne demeure familiale, Crimson Dawn, en province. le bruit, le monde, les ennemis des vampires ont donc quelques peu forcés Josiah de déserter tout ce faste Londonien. Josiah représente LE vampire blasé de tout, plus aucun réel plaisir ne sied à sa personne. Sous son air d'aristocrate à l'allure irréprochable, ce personnage est torturé à tel point qu'il est rempli de doutes. C'est un vampire et en tant que tel, il tue, il torture aussi, le poussant à des extrémités sombres. L'auteur nous donne les vices de ce personnage de manière froide, déterminée, mettant l'égoïsme de Josiah en première ligne durant le défilement des pages. IL est une créature de la nuit, alors pourquoi le border de fleurs bleues à outrance comme certains romans ? Ici, pas besoin de fioritures, la fluidité de la lecture, sans compter les mots employés ne font que démontrer la vraie nature du vampire crée par Mathieu Guibé et c'est tout simplement sublime. Il est vrai que la violence y est quasi permanente, donc pour les âmes sensibles s'abstenir, mais pour ma part et pour tous ceux qui ont envies de lire autre chose que de la littérature où tout est beau dans le meilleur des mondes, il faut l'avoir entre les mains.

Ce n'est pas que le monde dans lequel vit les personnages est laid, c'est la façon de voir tout simplement réaliste du personnage principal, Josiah, que cela rend encore meilleur le texte, si ce n'est plus. Je m'explique, il parle vrai, sans tomber dans un cynisme qui serait lourd, non, c'est tout le contraire, le fait que Josiah n'attende plus rien de cette vie ne fait pas de lui un suicidaire, il est juste blasé, froid, égoïste - c'est également un point fort récurrent. Cet homme sans conscience, fort, déterminé dans ses choix, cruel, mais fragile, va vivre une histoire qu'il n'aurait jamais crue possible avec une jeune femme Abigale et c'est à partir de cette rencontre, que Josiah va changer et montrer d'autres facettes.

Abigale, est fraîche, innocente, devenant l'obsession de ce vampire, allant jusqu'à le rendre fou, sans qu'elle n'en soit consciente. Cette jeune femme douce, si tendre et prête à donner son amour va la rendre passionnée. Par amour, elle sera capable de tout pour lui, ce sentiment d'égoïsme, elle ne connait pas, Abigale n'a de raison d'être que si elle partage, sa vie, ses sentiments, ses émotions, ses découvertes. Sa joie de vivre va donner un nouveau sens à celle de Josiah, lui redonnant le peu d'humanité qu'il avait jeté aux orties. Leur rencontre se fera d'une façon assez particulière et même s'ils sont diamétralement opposés, elle, la lumière si pure et lui, la part d'ombre ténébreuse, le monstre qu'il se décrit lui-même, une part de tendresse va l'atteindre, comme la part de violence va atteindre la jeune femme.

« Abigale était bel et bien la seule à éveiller en moi tant d'émotions, tant d'émoi et surtout tant d'humanité. Nous ne formions plus qu'un, nos deux corps symbolisèrent bien plus qu'une simple fusion physique et sentimentale. Nous étions une entité unique, bien supérieure à la somme de nos deux êtres. Nous étions l'univers, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, nous étions le temps, distendu et perpétuel, bref et figé. »

Le fait qu'ils soient chacun dans un état physique bien différent, cette immortalité du Lord Anglais sera le point de départ d'une malédiction qui va les poursuivre. le bonheur ne sera pas au rendez-vous, vous comprendrez vite pourquoi, mais qu'importe, l'humanité de Josiah qui était montré à un instant T, va tenter de disparaitre d'une certaine manière. Les remords, apprendre de ses erreurs, avoir de l'espoir, retomber dans le désespoir le plus total, redevenir celui qu'il était au début du livre pour au final se rendre compte que les actes sont bien plus important que les pensées ou les paroles. Cette obsession va donner les multiples enchainements qui se produiront, allant jusqu'à la déchéance du monstre, mais aussi de l'homme. Etre amoureux serait significatif d'être malade, pour Josiah, allant jusqu'à un certain point de perversité malsaine dans son esprit, le besoin de faire souffrir devient un réel besoin de SE faire souffrir, tuer pour au final être malade…

« -Parce que ce manque, je le vis comme la pire des tortures. Affranchie de toutes sensations physiques, je perçois pourtant cette douleur presque viscérale à chaque instant où je voudrais pouvoir te toucher, à chaque instant où je voudrais simplement t'embrasser. Ce désir impérieux de sentir ton corps brûler en moi... Josiah, ne te mens plus, si je suis autant irradiée par cette frustration inaltérable alors je n'ose imaginer les démons qui te persécutent jour après jour. Tu en as assez enduré, tu en as trop enduré... »

le petit plus ? Les épilogues de chacune des parties, montrant la vision d'un autre personnage que Lord Josiah Scarcewillow. Cela permet d'en savoir plus sur certains des personnages secondaires, tel que l'un des chasseurs de vampire, Abigale bien entendu. Et en parlant de personnages principaux, j'éviterais de vous parler de la famille d'Abigale, tout comme de Maria et sa grand-mère, ils importent beaucoup dans l'histoire, mais je préfère laisser cette découverte sans y toucher, non, j'aimerais juste laisser un mot ou deux, pour le majordome, Rudolf. Cet homme à servit toute sa vie Josiah et bien qu'il soit devenu ce qu'il est dorénavant, sa propre histoire est troublante, émouvante parfois, fermant les yeux sur le caractère impulsif et les idées de son maitre, mais sans jamais bouger de sa place de majordome. Et pourtant, il me fait penser à un père pour notre vampire. Les liens entre eux sont forts et dévoilés sur le tard, mais cela n'intervient qu'à un moment donné où la peur va commencer à s'ancrer en Josiah, pour n'en ressortir qu'une fois qu'il aura accompli son sacrifice. Tous les personnages sont importants, tous ont une place importante, chacun d'entre eux est présents afin de faire avancer l'histoire d'une manière ou d'une autre, même le sdf vidé de son sang devenant un pruneau séché.

« Je restai quelques instants appuyé contre le garde-fou, m'interrogeant sur le virage qu'avait pris mon existence. Cela faisait des siècles que je jonglais entre la sauvagerie et l'humanité qui m'habitaient, cherchant à savoir laquelle me définissait en tant qu'être. Maintenant que la réponse me sautait aux yeux et me dictait que j'étais le monstre et non l'homme, ma vie conservait-elle encore un sens ? Fallait-il que je distille plus de cadavres qu'il n'y avait de poissons dans la Tamise pour tolérer ce que j'étais ?»

Plus je tournais les pages et plus je me demandais comment cette histoire allait bien pouvoir se terminer et la fin ne m'a aucunement déçue, puisque je ne voyais pas d'autres issues possibles. Bien entendu je ne vous en dirais pas une miette, juste que du début de la première ligne aux derniers mots qui clos ce tome, vous ne pouvez pas rester indifférent. C'est impossible, entre l'amour obsessionnel de Josiah condamné à vivre pour une éternité qui ne lui convient pas et les mots de Mathieu Guibé, vous aurez forcément des sentiments contradictoires qui prendront le pas sur votre personne. Ce livre est tout simplement magnifique, il n'y à pas d'autres mots, les décors d'un ancien temps, c'est triste, mais si beau, laissant un arrière gout de mélancolie une fois les pages complètement refermées. Magnifique et lugubre à la fois, les tortures, les sarcasmes, tout cela est oublié une fois que l'on gratte entre les lignes pour mieux comprendre cet homme.

J'ai eut la chance de pouvoir rencontrer l'auteur au salon du fantastique 2013, à Paris et je pense qu'au vu de notre discussion, il à très bien compris que j'ai adoré son livre. Mathieu Guibé est une personne simple, il est très gentil et j'espère ne pas lui avoir fait peur avec mon enthousiasme pour son livre. ;) « Even dead things feel your love » est si poignant, si bouleversant, une lecture prenante émotionnellement que je ne peux que le conseiller, ce qui à été fait le jour-même à deux amies qui étaient présentes et qui ne sont pas parties sans.

L'avis complet : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/even-dead-things-feel-your-love-mathieu-guibe-a103056715
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Mathieu Guibé a déjà su me convaincre grâce à ses nouvelles (dans les recueils Germinessensce et Quintessence hiémale), j'étais donc très curieuse de le découvrir avec un texte plus long. L'exercice est différent, allait-il me convaincre à nouveau ? Quand j'ai vu la magnifique couverture (signée Alexandra V. Bach), le titre et le pitch, il n'y avait plus à réfléchir, c'était une évidence : il me fallait ce roman ! Sitôt arrivé dans ma boîte aux lettres, sitôt lu (c'est assez rare pour être signalé)…
Alors, alors, alors ? Verdict ? Un « mot » : waouh ! Je sortais de deux lectures assez peu enthousiasmantes, celle-ci a été intense en émotions et belle, tout simplement.

Sous forme de journal intime, Mathieu Guibé nous livre les pensées et sentiments (parce que oui, malgré la certitude du héros, les vampires semblent doués d'émotions) de Lord Josiah Scarcewillow que l'on découvre en Angleterre, au début de la seconde moitié du XIXe siècle. L'enfant de la nuit a fui Londres et ses dangers pour se réfugier dans l'ancien domaine familial. Quelques heures à peine après son arrivée, alors qu'il explore les terres qui sont siennes, il tombe sur une scène étrange : des chasseurs veulent mettre à mort un renard qu'une jeune femme tente de protéger, tant bien que mal. Cette rencontre scellera son destin.
C'est le début d'une relation compliquée entre le vampire et Abigale, la jeune humaine. On pourrait croire que l'auteur va nous conter les balbutiements de leur histoire et mènera ensuite le lecteur sur le chemin d'une belle et grande romance où l'humaine suppliera son vampire de boy-friend de la transformer en créature de la nuit et où celui-ci lui répondra « Non Chérie, pas avant le mariage ! »… ah non désolée, c'est une autre histoire… Alors certes, Mathieu Guibé nous offre une très belle histoire d'amour (à mon goût) mais pas que et surtout, il passe par des chemins que je ne soupçonnais pas. A vrai dire, je m'attendais quasiment à ce que la première partie du texte… soit la seule et unique. Alors lorsqu'un évènement tragique clôt cette première centaine de pages et ouvre d'autres perspectives… oh oh… quelle agréable surprise !
Les trois parties suivantes voient notre héros passer de l'espoir acharné à la déchéance complète à plusieurs reprises, au fil des décennies. Londres change, Lord Scarcewillow multiplie les expériences, s'accroche à ses souvenirs puis au contraire, tente de tout oublier mais finalement… les sentiments, les émotions, l'Amour demeurent. Un vampire est-il vraiment capable de ressentir un amour profond pour un autre être vivant ? Even dead things feel your love apporte, à ce sujet, une vision particulièrement intense et belle.

J'ai ressenti une vraie esthétique romantique à la lecture de ce roman. La mélancolie du héros torturé et solitaire, à la fois reconstruit et détruit par son amour et qui expose ses sentiments, sa souffrance, sa quête de réponses à la face du monde (aux lecteurs quoi). L'Amour et la Mort sont intimement liés, ah ces chers Eros et Thanatos, un thème qui ne faiblit pas…
Bref, une atmosphère et des messages qui me parlent particulièrement, une sorte de mélange entre un Dracula de Bram Stoker et Les Souffrances du jeune Werther de Goethe. Cependant, je peux comprendre qu'ils ne touchent et n'intéressent pas tous les lecteurs. Malgré tout, Even dead things feel your love pourrait peut-être être une bonne façon de se lancer…

Josiah est le personnage principal de cette histoire et quasiment unique narrateur (quelques chapitres, en fin de partie, offrent la parole à d'autres protagonistes, plus secondaires). Il est assez peu entouré - normal, c'est un vampire solitaire - mais l'est « bien ». On peut citer trois personnages gravitant autour de lui et ayant un véritable impact sur sa non-vie. Abigale, évidemment, la jeune humaine qui déclenche toute l'histoire et qui est intimement liée à notre héros quoi qu'il arrive ; Rudolf, le domestique immortel du Lord et qui, en plus de s'occuper du domaine fait office de père de substitution ; et enfin Burrough, le grand « méchant » de l'histoire, celui qui fait tout capoter.
Si Abigale ne me marquera pas outre mesure, je trouve le personnage bien croqué et bien à sa place. Je n'en attendais ni plus ni moins de sa part. Burrough m'a semblé un peu trop absent pendant un long moment, je me demandais où il était passé et à quoi son introduction dans l'histoire avait bien pu servir s'il n'était pas davantage utilisé… mais finalement, j'ai été convaincue par ses dernières apparitions. le domestique silencieux mais bien présent est sans doute le personnage secondaire que j'ai préféré. Discret mais important, il apporte une deuxième relation d'importance dans la vie du héros (relation qui m'a beaucoup touchée), une deuxième preuve que les vampires peuvent éprouver des sentiments.

J'ai beaucoup aimé la plume de Mathieu Guibé. J'avais déjà apprécié son style dans ses recueils de nouvelles mais j'ai pu profiter de celui-ci un peu plus longtemps cette fois. Quand on a un vampire pour héros et narrateur principal, pas toujours facile de s'en sortir sans tomber dans le pur gore ou le mélodrame un peu niais. L'auteur a trouvé un juste milieu, passant de scènes détaillées peu ragoutantes à des passages plus poétiques sans jamais aller dans les extrêmes.
Le point de vue interne est d'ailleurs particulièrement bien employé, très immersif et permet aux lecteurs de s'attacher à Lord Scarcewillow et de s'émouvoir de son aventure. J'ai donc pris énormément de plaisir (même si plaisir n'est peut-être pas le meilleur terme au vu du destin du héros) à suivre ce personnage, vampire féroce n'hésitant pas à tuer violemment et qui se révèle pourtant si humain dès sa rencontre avec la jeune Abigale… Bref, c'est dosé, très fin, joliment recherché… un bonheur à parcourir !


Je ne peux que vous encourager à découvrir cette petite pépite qui m'a apporté de belles émotions. Cet antihéros qui s'interroge sur sa capacité à ressentir… m'a justement fait ressentir beaucoup de choses. A travers son introspection proche de celles des romantiques mélancoliques, j'ai vécu une grande histoire. Je salue le style tout en finesse de Mathieu Guibé, conteur de talent à mon humble avis. Vous pouvez vous fier à l'illustration de couverture, le fond est aussi beau que le livre en tant qu'objet !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Ce livre est un gros coup de coeur pour moi, malgré quelques petits défauts...
Pour tous ceux qui ont lu "la nuit des temps", je pense que ce ne sera pas une surprise, vu que c'est mon livre préféré depuis 35 ans. Je vais m'expliquer pour les autres, donc.

Le hic c'est que je vais devoir spoiler, donc ceux qui veulent lire ce livre, ne lisez pas dessous, tant pis, contentez-vous de ça : c'est un EXCELLENTISSIME bouquin noir et romantique : gothique à mort, donc...

Vous voilà prévenus, vous qui passez cette limite, vous allez être spoilé !
*rire*

Pour moi ce livre est très proche de "la nuit des temps" par deux aspects : l'histoire d'amour éternelle, intemporelle, même. Et le style est très poétique, avec une ciselure des phrases, une vraie dentelle, un léger humour noir qui arrive à faire rire par moments, le top du top.

Je suis une incorrigible romantique mais je suis vraiment très exigeante de ce côté-là, et c'est pourquoi je ne supporte pas la plupart des bouquins dans ce genre. J'en trouve souvent les héros  stupides, malheureusement... Je n'aime pas le "sirop" non plus. Bref, entre trop et pas assez je ne trouve que très rarement mon bonheur en ce domaine.

Ici, c'est juste parfait. le côté monstrueux de Josiah contrebalance sans peine la beauté de l'amour entre lui et Abigale, son caractère ombrageux, torturé en fait un héros difficile à apprécier, et pourtant, voilà qu'on se prend à partager ses tourments.

J'ai beaucoup aimé les questionnements sur la vie, la mort, l'insensibilité, l'amour inconditionnel, l'après-vie, etc. J'ai également apprécié le revirement de Burroughs, après sa transformation. le petit défaut à ce sujet, j'ai trouvé que ça aurait pu être poussé "plus loin", ainsi que l'aspect psychologique de l'amour entre Abigale et Josiah. Enfin du côté de Josiah c'est bon, mais du côté d'Abigale on est un peu plus dans le flou. Les épilogues avec ses points de vue m'ont laissé un goût de "trop peu". Mais c'est vraiment de tous petits défauts, hein...

Enfin en gros je l'ai dévoré trop vite, ce bouquin, je suis en état de manque, un peu...
Ce merveilleux roman me réconcilie avec les histoires d'amour.
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Mon avis : 4/5 : Très agréable, mais pas le coup de coeur que j'attendais.

Un jour, j'ai vu passer cette couverture (que dis-je... cette merveille, ce bijou, ouhhh comme je l'aime d'amour cette couv' !! ) sur la page Facebook des Editions du Chat Noir, je n'ai même pas lu le résumé qu'il a atterri le jour même dans ma Wish-List. (Coup de foudre visuel, vous connaissez ?)
Et puis, quelques semaines plus tard, Meli lisait et chroniquait ce roman, coup de coeur pour elle. Cette fois c'était bon, il me le fallait.
Encore plus quand Meli et Tsuki m'ont proposé d'emmener mon exemplaire en salon littéraire pour me le faire dédicacer par son charismatique auteur. Je me suis donc dépêchée de me l'offrir pour qu'il arrive dans les temps pour qu'elles puissent l'emmener aux Imaginales. Et quelques jours après le salon, mon exemplaire revenait, avec un petit autographe adorable de l'auteur, ainsi que de mes deux copinautes de choc :D Je vais garder et chérir ce livre comme le beau souvenir d'amitié et de douce générosité qu'il mérite d'être :)

Bref, ça fait donc genre 4 mois qu'il me fait de l'oeil dans ma biblio, me supplie de le lire et que j'en crève d'envie. Là, je n'y tenais plus.



Primo, vous remarquerez que j'ai classé ce roman dans la catégorie fantastique, et non Bit-Lit. Oui, parce que pour moi, même si les deux peuvent traiter des vampires, ce ne sont pas du tout le même genre de textes. (la Bit-lit ne m'attire pas beaucoup, je vous l'avoue !) Et clairement, la très jolie plume de Mathieu Guibé n'aurait rien à fiche en Bit-Lit, selon moi. Nous sommes ici plus proches du vampire originel, sombre, élégant, cruel et parfois romantique, que du beau gosse aux dents longues qui séduit la première abrutie venue sur les bancs du lycée. BREF.

Après avoir lu la chronique de Meli qui ne distribue pas les "coups de coeur" comme la maîtresse de ma fille les bons points (LOL), je m'attendais vraiment à un livre extraordinaire, qui allait me transporter complètement, et me submerger d'émotions. Bon, force est de constater qu'on n'en est pas là...
Et du coup, je suis un peu déçue. Voire même peut-être plus déçue que quand je n'aime pas du tout un livre dont je n'attendais rien de particulier. Là, je le voulais ce coup de coeur, je l'attendais à chaque tournant de page, fébrilement, comme une petite fille sa poupée de Noël minutieusement choisie. Et pis bon, à la place de ma jolie poupée, j'ai eu un ours en peluche... C'est sympa aussi hein, les ours en peluche, j'aime ça, mais bon, c'est pas ma poupée chérie que j'attends depuis des mois quoi...


Trève de subtiles métaphores et entrons dans le vif du sujet...



La couverture : MEGA point positif pour ce roman, c'est une pure bombe, je l'adore. J'ai craqué dessus au premier coup d'oeil, et je dois dire que je ne m'en lasse pas. Ça va me rendre triste de la mettre en carton avec mes autres livres lus. Elle est juste superbe, et très très bien réalisée. Vraiment un très grand bravo à Alexandra V Bach (illustratrice Dark fantasy pour quelques maisons d'édition et jaquettes CD) pour cette illustration absolument somptueuse, c'est une réussite et un coup de coeur esthétique, en ce qui me concerne.

Les personnages : Intéressants mais pas assez attachants. Je les ai tous bien aimés, mais sans plus. Que ce soient les deux persos principaux, Lord Josiah Scarcewillow et Abigale, ou les secondaires, comme le majordome Rudolf ou le traqueur de vampires Sir Burrough, ils sont tous sympas (ou pas, justement, mais c'est voulu, lol) et agréables à suivre, mais ne m'ont pas spécialement fait ressentir d'émotions fortes, ou - passez-moi l'expression - (ou ne me la passez pas, ça ne m'empêchera pas de le dire) fait mouiller ma culotte. J'aurais aimé tomber raide d'amour et me transformer en groupie hystérique baveuse et surexcitée devant Lord Scarcewillow mais il n'en fut rien. J'ai apprécié lire son histoire et apprendre sa vie, mais ce fut tout. Point d'émotions ou de sentiments pour moi durant cette lecture que j'ai cependant réussi à apprécier, cela dit.

La correction : (oui, j'ai décidé qu'il y aurait une rubrique pour en parler sur chaque livre, puisque c'est un point qui revêt une importance particulière pour moi.) Pas irréprochable, mais néanmoins particulièrement soignée pour une petite maison d'édition. (ce n'est pas du tout péjoratif, c'est juste que généralement, elles n'ont pas les moyens des plus grandes pour s'assurer des correcteurs professionnels.) S'il reste quelques coquilles et fautes, c'est en nombre plus que raisonnable et on est vraiment ravi de constater qu'un texte de cette qualité "raffinée" n'est pas entaché de fautes un peu partout. Bravo donc, surtout que celles qui restent sont en général des "pièges" de la langue française et nombreux sont ceux qui s'y font prendre.

Le style : le deuxième MEGA bon point du livre. Mathieu a un style très particulier qu'on peut sans problème qualifier de gothico-romantique (dans ce livre-ci en tout cas) à la fois sombre et très poétique, délicat, raffiné, et par moment pourtant vraiment noir. Il raconte les scènes osées, de violence, de meurtre ou d'amour avec toujours la même élégance, sans jamais pousser trop loin. de jolies tournures, élégamment construites, et des mots poétiques pour décrire parfois les pires horreurs, je dois dire que Mathieu s'en sort vraiment avec brio pour rendre l'ambiance de l'époque victorienne, le côté à la fois très élégant, dandy, et à la fois bestial ou monstrueux du vampire, il nous sert ses personnages et ses descriptions avec une plume tout en nuances, finesse et délicatesse.

L'histoire ; Eh bien, un peu comme les personnages. Je l'ai trouvée sympathique et ai apprécié la suivre, mais je n'y ai pas ressenti grand chose. Une tragique histoire d'amour entre deux amants maudits, plus souvent séparés que réunis, qui ne parviennent donc ni à s'aimer complètement, ni à être vraiment heureux. Leurs séparations les détruisent, et leurs retrouvailles ne les rendent pas plus heureux. C'est une histoire sympathique, avec un côté assez original par la nature d'Abigale, (que je ne vous dévoilerai pas) mais à laquelle il a manqué un petit quelque chose pour m'embarquer totalement. il a peut-être manqué d'un peu de contexte historique, de profondeur aux personnages, je ne sais pas... Je suis peut-être un peu passée à côté aussi, entre les corrections et les recherches d'emploi, mes lectures s'en retrouvent peut-être un peu "hachées" c'est complètement possible, mais si j'ai aimé la lire, je ne me suis pas retrouvée dans "l'urgence d'avancer pour savoir". La nuance entre "j'ai aimé" et "je l'ai dévoré", vous voyez ?



Mais soit ! Ce fut dans l'ensemble une chouette lecture, et Mathieu Guibé m'a fait passer là un très bon moment, même si le souvenir n'en sera pas impérissable je pense. Je peux donc conseiller ce livre à tous, amateurs d'hémoglobine ou coeurs tendres, vous y trouverez tous votre compte.



Et si je ne vous ai pas totalement convaincus, vous trouverez sur la toile bon nombre d'avis encore plus enthousiastes, car ce roman a été un coup de coeur pour un certain nombre de lecteurs. :)



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Bon alors... pas quoi commencer...

La petite histoire :) de comment et pourquoi ce livre...

Il faut dire que je l'avais repéré depuis un bon moment, mais le titre étant en anglais, j'ai bêtement cru la première fois que le roman n'était pas en français... et puis j'ai découvert l'auteur dans un recueil et ça m'a de nouveau attiré sur son roman. Est ensuite arrivée la lecture :)
Avant de vous parler de l'histoire en elle-même et de ce que j'ai ou n'ai pas aimé, juste un petit mot sur cette couverture, qui il faut l'avouer, est juste sublime et mystérieuse. Personnellement, je l'aime beaucoup. Aussi bien pour ses couleurs, son ambiance que pour ce visage à moitié dévoilé qui laisse planer le mystère sur ce personnage d'un autre temps. J'ai trouvé que rien que le bas du visage donnait envie de voir le reste... quel dommage, je paierais chère pour voir le visage entier de cet homme :p Pardon je m'égare... Passons à l'histoire...

Nous suivons dans ce roman, l'histoire de Lord Josiah Scarcewillow, jeune vampire d'un peu plus d'un demi-siècle. Au début, nous le rencontrons alors qu'il quitte Londres et son effervescence alors qu'elle regorge toujours de son met favori pour se rendre dans la demeure familiale du Gloucestershiremais, car c'est devenu trop risquée pour lui. À ce moment-là, il est loin de se douter de ce qui l'attend en se rendant là-bas. Il va vite faire la rencontre, d'une manière plutôt hors du commun, d'une jeune agenouillée devant un animal agonisant. Il se rend alors compte qu'elle n'est pas comme les autres. Fraîche, pleine de douceur, accordant beaucoup d'importance à ce qui l'entoure Abigael Madeleine Bellflower porte beaucoup d'intérêt pour tout même pour ce qu'une jeune fille de sa condition n'est pas censée apprendre. Elle va vite conquérir le coeur de Josiah.

Je sais qu'avec le petit résumé que je viens de vous faire vous vous dites, encore une histoire d'amour entre un vampire et une humaine. Ils vont s'aimer, être heureux et elle va finir comme lui....etc etc En gros vous vous dites que c'est une histoire de vampire comme toutes les autres. STOP !!!! Je vous arrête de suite, car ce n'est pas, mais alors, pas du tout le cas.

Pour commencer, Josiah est un vampire, un vrai. Il se nourrit de sang, tue, fais preuve de froideur et de sadisme. Un vampire quoi. L'auteur nous offre là, un personnage plus qu'intéressant. le lord est sombre, sauvage et même s'il va rencontrer l'amour, cela ne va pas changer ce qu'il est pour autant, tout du moins pas comme vous pourriez le penser. Bien au contraire. Personnellement j'ai adoré rencontrer ce personnage authentique même si parfois sa violence surprend. Âmes sensibles attention, hémoglobine présente.
Les petits plus de ce roman pour moi: Tout d'abord, la plume de Mathieu Guibé qui simple et directe nous plonge directement et sans chichis dans cet univers sombre. Une fois commencée, l'histoire vous captive et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière page. Autre point sympa, la découpe en 4 parties de l'histoire. Chacune d'elles relance le suspens et nous replonge dans l'histoire en nous faisant emprunter une nouvelle direction. Chaque partie se termine par un épilogue nous offrant le point de vue d'un autre personnage, encore un point qui rend l'histoire très intéressante.Dernier point que j'ai apprécié, c'est le fait que l'histoire ne se passe pas de nos jours. Découvrir une autre époque par le regard de ces personnages a vraiment été un plaisir.

Je conclurais en disant que j'ai été de surprises en surprises avec ce roman et que jusqu'au bout je me suis demandée comment tout cela allait bien pouvoir se terminer. Une fin certes différente de ce que j'envisageais, mais qui colle parfaitement à l'histoire. Quand on referme le livre on se dit que ça n'aurait pas pu se terminer autrement sans risquer de gâcher l'histoire.
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Vous m'avez demandé ce que j'était comme jouet. Je suis ce diable à ressort. D'apparence, rigide, sobre et inoffensive, une fois la boîte ouverte, le monstre jaillit, totalement incontrôlable et tellement effrayant. On peut refermer la boîte, mais le diable demeure à l'intérieur et bien qu'il soit invisible, on sait qu'il est là et l'on redoute l'effet de sa prochaine apparition. Je suis un jouet que l'on offre pour faire une mauvaise blague, je ne suis pas de ces jouets que l'on rêve de posséder étant petite fille.
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― Comment peux-tu aimer une ignominie telle que moi, toi qui m’as accompagné dans mes pires excès ? me lamentai-je une fois de plus à son oreille.
― Depuis toujours, vous cherchez en vous la part d’humanité et celle du monstre, mais il n’y a pas deux entités qui se livrent une guerre dans votre esprit, il n’y a que vous, Josiah Scarcewillow, celui dont je suis tombée amoureuse. Un noble, un assassin, un fils déshérité, un amant, j’embrasse toutes les facettes de votre être. L’amour n’est pas manichéen, il n’y a ni bonté ni méchanceté dans cette alchimie. C’est bien parce que je connais vos plus sombres ténèbres que j’ai pu y trouver la lumière. Mais cette lumière dont je vous avais déjà parlé, il ne s’agissait pas d’un fragment d’humanité comme vous l’avez toujours cru. Il n’était question que de la chaleur qu’elle m’apportait lorsque vous me nimbiez de votre amour. J’ai su dès le premier instant que je ne retrouverai cette sensation chez aucun autre être. Je vous ai aimé pour ce que vous êtes et je vous aimerai à jamais.
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« -Vous m'avez demandé ce que j'étais comme jouet. Je suis ce diable à ressort. D'apparence, rigide, sobre et inoffensive, une fois la boîte ouverte, le monstre jaillit, totalement incontrôlable et tellement effrayant. On peut fermer la boîte, mais le diable demeure à l'intérieur et bien qu'il soit invisible, on sait qu'il est là et l'on redoute l'effet de sa prochaine apparition. Je suis un jouet que l'on offre pour faire une mauvaise blague, je ne suis pas de ces jouets que l'on rêve de posséder étant petit fille. »
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Déjà les premiers charognards, de majestueux corbeaux pétrole s'entassaient dans la clairière, déambulant pour s'accaparer les meilleurs morceaux de chair fraîche. Ce qui était un cimetière pour les uns était une réserve de nourriture pour les autres. Pourquoi l'homme avait-il accordé tant de crédit à la mort, en l'enveloppant dans ces draps de mysticisme? Jusqu'alors, aucune de mes victimes ne m'avait apporté la réponse. Comme on arrache une fleur, j'avais cueilli leurs vies pour me sustenter, me défendre ou encore par plaisir, mais jamais je n'avais imaginé que la mort ne fusse pas la fin.
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Depuis que le bâtiment avait été laissé à l'abandon, des squatteurs étaient venus recouvrir sa surface de graffitis épars. Il s'agissait là d'une forme d'art que je ne saisissais pas et dont le but était d'enlaidir plutôt que de sublimer. Mais l'art n'était-il pas le reflet d'une époque ?
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Vidéo de Mathieu Guibé
Pour sa cinquième édition, le Prix des lecteurs Babelio a une nouvelle fois récompensé 10 livres dans 10 genres différents, lors d'une soirée de remise des prix avec pour thème le Livre de la Jungle. Félicitations aux lauréats et un grand merci aux 14 000 votants !
Retrouvez ici les 100 sélectionnés pour le Prix 2023, ainsi que les 10 lauréats par catégorie : https://www.babelio.com/prix-babelio Plus de détails sur le Prix Babelio : https://www.babelio.com/article/2355/Prix-Babelio-2023--Decouvrez-les-laureats
Et voici les lauréats dans les 10 catégories : - Jeune adulte : Nine Gorman et Mathieu Guibé pour Just wanna be your brother (Albin Michel) - Non-fiction : Simone Veil pour Seul l'espoir apaise la douleur (INA/Flammarion) - Littérature française : Mélissa Da Costa pour Les Femmes du bout du monde (Albin Michel) - Manga : Ichigo Takano pour Orange, tome 7 (Akata). - Jeunesse : Baptiste Beaulieu et Qin Leng pour Les gens sont beaux (Les Arènes) - Bande dessinée : Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin pour le Coeur en braille (Dargaud) - Imaginaire : Stephen King pour Conte de fées (Albin Michel). - Roman d'amour : Sarah Rivens pour Captive, tome 2 (Hachette Lab) - Littérature étrangère : Bernhard Schlink pour La Petite-Fille (Gallimard) - Polar & Thriller : Maxime Chattam pour La Constance du prédateur (Albin Michel)
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