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3,82

sur 544 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle lecture difficile ! C'est angoissant, déprimant, triste, dur.
Hervé Guibert, atteint du sida, écrit ce livre qu'il considère comme son dernier compagnon de vie, celui à qui on dit tout.
Effectivement, il dit tout. Les premiers symptômes, les diagnostics, les explications sur la maladie, les médicaments. Et aussi les rapports avec les autres, avec les amis. Et même les relations sexuelles, avec tous les détails.
Un livre que j'ai eu envie d'interrompre en permanence sans le pouvoir.
La première partie surtout, faite de phrases longues, interminables, comme pour en dire le plus possible avant qu'il ne soit trop tard.
Ensuite les chapitres sont plus courts, plus aérés, plus clairs, mais tout aussi désespérés.
Surtout quand on sait qu'il s'est suicidé quelques temps après.
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A la première lecture, "A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie" m'a beaucoup touché. le lecteur suit au jour le jour les démarches, les incertitudes et les souffrances de cet homme en danger de mort, ça ressemble à un feuilleton tragique: tenu en haleine, j'espérais toujours que l'auteur s'en sortirait. le héros est à la fois très vivant et proche de la mort. J'ajoute que sa personnalité particulière, originale et sulfureuse, attirait particulièrement mon intérêt et même de la sympathie. C'est la raison pour laquelle j'ai aussi lu ensuite "Le protocole compassionnel".

Mais, quand j'ai relu ce livre une vingtaine d'années plus tard, mon impression a été très différente. Peut-être que, pour moi, le "feuilleton" avait perdu de son intérêt, hélas, puisque je le savais mort depuis longtemps ? En tout cas, j'ai été surtout déçu - et même irrité - par son style. A travers son écriture , je devine une prétention et un sentiment de supériorité qui m'indisposent et m'empêchent de retrouver l'empathie que j'avais autrefois éprouvée. J'y vois de l'affectation, une mise en scène théâtrale de sa personne si "précieuse".
Il y a des livres qu'on a aimé sur un coup de coeur et qu'on ne devrait lire qu'une fois.
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Ce livre constitué un témoignage intéressant et précieux sur le vécu de la maladie, du VIH en particulier. Par ailleurs, la description des amitiés, fausses ou vraies, est très réussie. Cet ouvrage mérite d'être relu. En effet je l'avais lu il y a 20 ans environ. Et aujourd'hui je l'appréhende différemment du fait d'avoir vieilli, d'avoir plus d'expérience. Par conséquent ma vision de l'amitié, de la maladie et de la mort a évolué. Et bien sûr, nos connaissances et le traitement du VIH ont heureusement bien changé aussi. Personnellement, ce livre est matière à réflexion. Par contre, il m'émeut peu pour je ne sais quelle raison.
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Dans ce livre, Hervé Guibert raconte qu'il a eu le sida, cette «maladie de sorciers, d'envoûteurs», pendant trois mois. «Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida.». L'auteur nous conte sa maladie, son quotidien de malade : la douleur, le désespoir, l'ignorance dans laquelle on se trouve à l'époque. Il revient sur ses souvenirs, ses rencontres. On croise ainsi des personnes célèbres, à peine « déguisées », comme Michel Foucault et Isabelle Adjani. Mais il ne s'agit pas ici d'une autobiographie, plutôt d'une autofiction, entre le témoignage et la fiction. En effet, l'auteur parle certes de sa vie mais la fiction double la réalité.

Ce livre a fait scandale à l'époque où il est sorti, notamment parce qu'Hervé Guibert y dévoile que son ami Michel Foucault est mort atteint du sida. de plus, il ne maquille rien de la réalité de la maladie, l'auteur n'hésite pas à décrire le quotidien des malades atteints du sida.
Voici un des romans majeurs sur le Sida.

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Lu étudiante. Dernier roman d'Hervé Guibert, on ne peut plus autobiographique, puisqu'il y décrit son combat contre le sida.
Hervé Guibert s'est suicidé à l'âge de 36 ans, mettant en scène sa fin de vie de façon morbide. J'ai lu quelques uns de ses ouvrages adolescente et plongé dans son univers troublant, sombre et parfois glauque, mais sa plume m'a toujours plu malgré tout.
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L'auteur ne nous laisse pas le choix en nous embarquant dans sa souffrance. La lecture difficile est simplifiée par une centaine de parties de deux ou trois pages.
Néanmoins il y a une vraie profondeur que le lecteur perce en s'identifiant parfois au malade parfois aux médecins. Personnes fragiles s'abstenir...
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