Le hasard veut que j'aie découvert cette trilogie après avoir lu le manuscrit de guerre de
Julien Gracq, et j'y ai retrouvé le côté très réaliste du bazar ambiant, ces troupes qui avancent à l'aveugle (avancent-elles, d'ailleurs?) et qui illustrent jusqu'à l'absurde la règle du carpe diem.
L'histoire d'Alan est cependant moins triste puisqu'il fait partie des vainqueurs, et non des futurs vaincus. Il débarque en France en février 1945 et se retrouve vite en tête de front américain dans l'Est.
C'est surtout l'histoire d'un homme qui a rencontré beaucoup de gens, qui a sympathisé partout où le hasard l'a promené. Il n'est pas diplômé ni gradé mais il apprend un peu de la langue de tous les pays qu'il traverse, jusqu'à choisir de rester vivre en France, et c'est tout cela qui m'a plu : j'aurais aimé le rencontrer.
Commenter  J’apprécie         110