Après l'apprentissage d'Alan dans le premier tome, le voici qui débarque en France pour participer à la grande guerre. Première constatation: la guerre c'est bien plus relax que l'apprentissage: d'abord deux mois de congé car les armes et véhicules se sont perdus en chemin et puis un ennemi qui reste invisible.
Arrivé après le levé du rideau sur cette guerre, le peloton d'Alan croise le Continent d'Ouest en Est sans rencontrer l'ennemi et surtout sans vraiment connaître son but et sa destination finale. Cette petite balade absurde et désorganisée d'après-guerre montre comment des soldats parviennent à mourir au “combat” sans même rencontrer l'ennemi, comment Alan prend plaisir à voyager à travers l'Europe sur le compte du gouvernement américain et comment on parvient à se faire décorer malgré l'inactivité, l'ennui et l'absence de combat.
Un récit déroutant sur un peloton qui changea le cours de la guerre sans même y participer. Par contre pour suivre un cours de géographie c'est raté, car, comme tout bon américain, le type est incapable de nommer un nom de ville dans toute l'Europe qu'il a traversé.
Commenter  J’apprécie         10