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EAN : 9782092910405
Nathan (09/10/1992)
4.5/5   2 notes
Résumé :

Les parents ont un atout formidable pour apprendre des tas de choses à leurs enfants : la vie !

Elle passe tous les jours, avec son cortège de petits événements étonnants, d’expériences, d'interrogations : l'eau qui tourne au fond du lavabo, le carnaval, l'arrivée des oiseaux, la fête nationale, les fraises des bois, la pleine lune, le nouvel an chinois, le rap ou les orages...

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un super livre qui décrit au fil des mois des fêtes et traditions, mais aussi des expériences à faire, des activités pour les enfants de 6 à 9 ans.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
QUI PARLE FRANCAIS DANS LE MONDE P67

Pas moins de 120 millions de personnes parlent français dans le monde, du Québec à la Côte-d'Ivoire en passant par la Belgique ou la Suisse : ils forment l'ensemble des francophones.

Pendant ce temps, environ un milliard d'êtres humains communiquent en mandarin ( la plus utilisée des langues chinoises) et 440 millions d'autres ont l'anglais pour langue maternelle.

Les habitants de la France métropolitaine parlent tous français (certains parlent aussi le corse, l'occitan, le breton, le basque....) Ceux de la France d'Outre-MER (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Saint Pierre et Miquelon, Nouvelle Calédonie, Polynésie française...) parlent selon les endroits, des langues locales mélangées de français ou d'anglais.

En Belgique, en Suisse, à Monaco, au Liechtenstein et au Luxembourg, pays où l'on parle plusieurs langues, une partie de la population est francophone.

Le Canada appartenait à la France il y a très longtemps : le français est demeuré langue officielle dans la province du Québec ( le reste du pays a adopté l'anglais)

En plein cœur des Etats Unis, à la Nouvelle-Orléans, on parle encore un peu le français, car la Louisiane a appartenu à la France pendant quelques années au XVIIIe siècle.

Dans certains pays d’Afrique Noire (Sénégal, Mali, Niger, Burkina-Faso..) qui ont été autrefois colonisés par la France, le français est encore la langue officielle, utilisée à l'école, à l'université et pour traiter toutes les affaires de l'Etat.

En Afrique du Nord (Algérie, Maroc...), le français n'est plus la langue officielle, mais nombreux sont encore ceux qui l'étudient et la parle à la perfection.

C'est le moment de découvrir ces endroits lointains ( à repérer sur une carte ) et les façons de parler de leurs habitants, souvent surprenantes pour les oreilles d'un Français de métropole

LE FRANCAIS DU BOUT DU MONDE

J'ai grand goût (Haïti) = J'ai trés faim
C'est l'avalasse (Nouvelle-Orléans) = Il pleut à torrents
Culotte grandes manches (La Réunion) = pantalon
Il a la bouche sucrée (Bénin) = il a du bagou
Il y a de la jasette (Québec)
Cadonner (Tchad) = Offrir
Camembérer (Sénégal) = sentir un peu fort
Vieux cahier ( Cameroun) = élève redoublant
Faire ses besoins (Sénégal) = vaquer à ses occupations
Dallasser (Sénégal) = rouler les mécaniques comme dans les feuilletons américains
Septante, octante, nonante (Suisse, Belgique) = soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt dix
Au Québec, on traduit beaucoup d'expressions américaines en français ; ainsi au lieu d'avoir le blues, les Québécois ont "les bleus" ; et ils demandent un "chien chaud" pour un hot-dog p 67
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GRAND FROID : NOURRIR LES OISEAUX

Quand les jours d'hiver ne sont pas trop rigoureux, les oiseaux trouvent assez facilement leur nourriture dans la nature. Mais dès que le froid se fait sentir ( et à plus forte raison s'il neige ou s'il gèle), mieux vaut les aider en installant une mangeoire dans le jardin ou sur le rebord de la fenêtre. Si vous ne l'avez pas déjà fait, voir page 296

LES VISITEURS DE L'HIVER

De décembre à février, la nourriture se fait rare : rouges-gorges, verdiers, pinsons, mésanges, étourneaux, tourterelles, merles et bien d'autres, accourent quand on leur offre le couvert... Une mangeoire installée pour l'hiver, dans le jardin ou sur le balcon constitue un excellent observatoire pour apprendre à reconnaître les oiseaux, à repérer leurs habitudes et leurs comportements. Le petit naturaliste n'oubliera pas de noter ses observations sur son carnet (voir p 35 et 156) et pourra établir au fil des jours de la liste (souvent impressionnante) des espèces qui viennent casser la croûte devant la fenêtre !

LA MANGEOIRE

Tous les bricolages sont possibles :
- Une simple soucoupe sur la fenêtre ;
- Un petit abri perché sur un piquet, que l'on achète tout fait (voir annexes) et que l'on plante sous un arbre ou près d'un buisson ;
- Une mangeoire-bouteille : percer deux fenêtres dans la partie inférieure d'une bouteille en plastique. Remplir ), la base de graines de toutes sortes, notamment de tournesol. Suspendre la bouteille dans un arbre au moyen d'un fil de fer ou d'une ficelle (en perçant deux trous près du goulot, à une hauteur dissuasive pour les chats ;

- un filet à mandarines rempli de nourriture et accroché à une branche ou à un volet (il fera la joie des mésanges, qui aiment les acrobaties).

Certains oiseaux grimpent rarement sur la mangeoire (merles, tourterelles..) ; pour eux, mieux vaut disposer graines et graisses tout simplement sur le sol.

HORAIRES ET RYTHME DES REPAS
- Remplir la mangeoire dès le réveil : beaucoup d'oiseaux se nourrissent tôt le matin. Une deuxième tournée peut être servie dans l'après-midi.
- Durant toute la période de froid approvisionner la mangeoire régulièrement : les oiseaux deviennent vite dépendants de cette manne tombée du ciel. Mais dès le retour des jours meilleurs, mieux vaut les laisser se débrouiller? Car au printemps, ils auront toute une famille
à nourrir sans l'aide de personne.

AU MENU

- des graines (tournesol, chènevis, orge, ou mélanges vendus dans les graineteries, constituent l’essentiel du repas.

-Margarine, saindoux ou autres aliments gras (restes de jambon, de lard cuit ou de fromage en petits morceaux) sont nécessaires par grand froid.

- Des fruits blets (pommes, poires) posés à terre feront les délices des merles.

-Gâteau de graines : répartir un demi-paquet de margarine en trois ou quatre boulettes, dans lesquelles on incorpore des graines de millet ou de tournesol. A poser sur le rebord d'une fenêtre ou un mur

- Quand il gèle, trouver à boire est aussi difficile que trouver à manger : proposer un petit récipient d'eau (on s'assurera qu'elle ne gèle pas en y ajoutant de l'eau tiède).

GARE A L ETOUFFEMENT

Ne jamais donner des cacahuètes salées et de noix de coco, éviter le pain sec, car ces aliments gonflent dans l'estomac des affamés. Les miettes de pain sont bienvenues, mais trempez-les d'abord dans du lait et de l'huile. p 296 et 297
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L INDE, LES INDIENS ET LES HINDOUS

Au mois de janvier, dans le sud de l'Inde, la grande fête de Pongal célèbre le début de la moisson.

Pour l'occasion, les maisons et les rues sont décolorées : sur le sol parsemé de grains de riz, des fleurs rouges représentent le Soleil ou la Lune. Le jour de Pongal, les femmes mariées font bouillir le riz nouveau en plein soleil, avec du lait et du sucre. Quand elles se mettent à crier "Pongal ! Pongal !" (ce qui signifie ébullition), la marmite est retirée du feu. Les vaches et les bœufs sont nourris de ce premier riz de la moisson.

Le lendemain, on peint les cornes des vaches et on leur met autour du cou une guirlande de feuillage et de fleurs, à laquelle on suspend des gâteaux et des fruits. Les animaux traversent le village en éparpillant ces aliments sacrés, que les villageois ramassent et mangent avec empressement ! A la sortie du village, on fait un grand tintamarre de tambours et autres instruments, pour disperser les bêtes : ce jour-là, elles peuvent brouter partout. Même si elles font des dégâts dans les champs, il n'est pas permis de les chasser ! Car la vache de Pongal est une promesse de bonne récolte pour l'année suivante...

DU RIZ POUR PONGAL

Les Indiens mangent le riz à toutes les sauces...mais toujours de la main droite (la gauche étant considérée comme impure). Voici une recette à préparer ensemble pour fêter dignement Pongal tout en découvrant quelques épices.
400 g de riz long grain, 100 g de raisins secs, 100 g de noix de cajou, 100 g d'amandes décortiquées, une pomme, 6 clous de girofle, une cuillère à café rase de grains de poivre vert, autant de cannelle, une demie cuillère à café de safran, autant de cumin, une feuille de laurier, 100 g de beurre.

Faire tremper les raisins dans un bol d'eau tiède. Peler la pomme et la couper en petits dés. Piler ensemble les noix de cajou et les amandes. Piler ensuite les grains de poivre, le laurier, et les mélanger avec les autres épices : les jeunes nez en profiteront pour flairer toutes ces odeurs....

Faire revenir le riz à feu doux dans le beurre, jusqu'à ce que les grains soient translucides. Ajouter les épices, remuer. Verser 75 cl d'eau bouillante, puis ajouter les fruits secs, les raisins et la pomme.Saler , couvrir et laisser cuire à feu moyen. Ce riz parfumé est à manger seul ou avec du poisson.
p 26-27
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Va te laver les mains !

Hélas pour les récalcitrants, avec une douche, un lavabo, des toilettes, du savon qui sent bon et du dentifrice à la fraise dans presque tous les foyers de France, on n'a plus aucune excuse pour être sale aujourd'hui.

Mais nos ancêtres, eux, devaient parfois faire preuve d'un certain courage pour se laver..

Les Romains, bien organisés, avaient installé des réseaux
d'égouts et de canalisations. Les thermes (bains publics) et les piscines étaient chez eux monnaie courante, et on y discutait ferme tout en se lavant (on peut visiter des ruines de thermes romains en France)

Ce confort s'est perdu par la suite : au Moyen Age, les baignoires sont de simples baquets de bois. A la campagne, les rivières, les puits et les sources font office de salles de bains, quitte à casser la glace en hiver.

C'est tout de même mieux que dans les villes, où tous les détritus, amassés dans des seaux, passent régulièrement par la fenêtre : mieux vaut raser les mur pour ne pas les prendre sur la tête.

Sous Louis XIV, la poudre, le parfum et les perruques cachent la crasse des nobles personnages : on se trempe le moins souvent possible dans les rares baignoires, car il paraît que c'est mauvais pour la santé !

La brosse à dents (invention chinoise) est alors peu connue en France : on se passe un doigt dans la bouche après le repas, et les dents saines sont rares, tandis que les arracheurs de dents eux, sont florissants..

Le savon est très ancien, mais il reste un produit de luxe jusqu'au XIXe siècle, où apparaît le fameux savon de Marseille.

Au début de ce siècle, nos arrière-grands-parents n'avaient pas encore d'eau courante, ni de chauffe-eau. Pour les grandes occasions, ils allaient aux bains publics prendre une douche. Pour tous les jours, ils collectaient l'eau du puits dans un broc, la versaient dans une cuvette en faïence (on trouve encore ces objets dans les vieilles maisons) et faisaient leur toilette. C'est d'ailleurs ainsi que l'on procède encore dans beaucoup de pays, et l'on n'est pas moins propre pour autant...p 43
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p 12

SACRE GUI

Pourquoi s'embrasse-t-on (en principe) sous le gui au nouvel an ? A cause des Gaulois !

Dans leur religion (la religion celte), la forêt était très importante. Le pays était d'ailleurs tellement boisé que les Romains l'appelaient la "Gaule chevelue". Les arbres sur lesquels poussait le gui étaient particulièrement vénérés, surtout le chêne.

Le gui des chênes était sacré : il resprésentait l'âme qui continue à vivre quand le corps est mort. Car cette drôle de plante parasite se nourrit de la sève de l'arbre et reste bien vivante, tout au long de l'hiver, tandis que le chêne, tout dépouillé de ses feuilles, semble mort...

Les druides étaient des prêtres de la religion celte, mais ils faisaient aussi office de maîtres (pour les enfants), de juges et de médecins dans leur village. C'est à eux que revenait l'honneur de cueillir le gui. Pour cette cérémonie, le druide vêtu de blanc, amenait sous le chêne deux taureaux blancs.

Puis il grimpait dans l'arbre, et jetait les boules de gui dans un grand linge immaculé que lui tenaient deux aides. Ensuite on sacrifiait les taureaux et on faisait un grand festin.

Coupaient-ils vraiment le gui avec des faucilles d'or ? Eh bien non ! Les druides, paraît-il, cueillaient le gui avec de simples couteaux... Seul le druide Panoramix procède autrement. p 12
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