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EAN : 978B08NP3NVP7
238 pages
Librinova (17/11/2020)
3.79/5   19 notes
Résumé :
À 32 ans, Anaïs est chroniqueuse sur une radio locale et occupe un appartement dans un immeuble de la rue Haute, à Kérioret, commune bretonne. Complexée par son physique, elle s'est construite au fil des années une carapace d'insensibilité qui freine et dénature ses rapports aux autres.
Alors qu’elle s’ennuie passablement dans son travail, son employeur la met au défi d’écrire un livre et de le faire éditer. Si elle y parvient, elle pourra enfin animer l’émis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Ce sympathique roman est plus qu'un polar. Plutôt cozy-crime d'ailleurs et avant tout un support pour raconter Anaïs, 30 ans, rondelette et complexée, chroniqueuse dans une radio locale bretonne.

La rue Haute va de la résidence où habite Anaïs et son exécrable voisine “je me mêle de tout” jusqu'au centre d'hébergement et restaurant pour SDF.

Avant de lui attribuer une autre chronique, son directeur lui lance le pari d'écrire un roman et le faire accepter par un éditeur en une année. Elle finit par écrire un polar mettant en scène ses voisins de la résidence et fait mourir l'abominable voisine !

Les choses se compliquent quand elle découvre sa voisine morte dans le garage ! Les choses ne sont déjà pas simples pour elle, sa mère préfère son frère pourtant immature et l'accuse souvent d'être responsable des ratés de son fils !

L'écriture est enlevée avec pas mal d'humour et beaucoup de justesse dans la description des caractères des personnages. Les chapitres sont courts et donnent un rythme agréable au roman, sans temps morts malgré le peu de présence de l'enquête proprement dite.

Un an de bouleversements mais sans donner l'impression d'en faire trop ! Les relations humaines et les situations sont crédibles et pleines d'humanité. Un agréable moment de lecture.

#CeuxdelarueHaute #NetGalleyFrance

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge PLUME FEMININE 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 202
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Anaïs Bécam, trente-deux ans, célibataire dotée d'un léger embonpoint, est chroniqueuse pour Radio Azur, la station locale de Kérioret, sa ville natale. Elle est en charge des billets d'humeur de la station, et ses chroniques quotidiennes font le bonheur de ses concitoyens.
Malgré le succès de ses interventions sur Radio Azur, la jeune femme souhaite évoluer et aimerait mettre au point une chronique culturelle dans laquelle elle évoquerait les spectacles, expositions, pièces de théâtre, films et romans qui méritent l'attention des habitants de la ville. Elle en parle avec son patron, Serge, qui marque son accord à une condition : qu'Anaïs écrive un roman et qu'elle le fasse publier. Il lui laisse un an pour relever le défi, après quoi leur accord sera caduc. Anaïs se déclare prête à se lancer.
Réfléchissant aux sujets les moins compliqués à traiter, Anaïs décide d'écrire sur ce qu'elle connaît : les résidents de son immeuble de la rue Haute. Petit à petit, son histoire se centre sur la relation compliquée que son héroïne, Maud, entretient avec Mme Dostenn, une voisine autoritaire et intolérante, double littéraire de Maryvonne Mordrel, l'une des copropriétaires de la résidence qu'Anaïs déteste cordialement. C'est donc avec jubilation que la jeune femme « tue » Mme Dostenn dans les pages de son roman : à défaut de pouvoir s'en prendre directement à Maryvonne, Anaïs prend plaisir à se défouler en imaginant la dispute à l'issue fatale entre Maud et Mme Dostenn et la mort de celle-ci dans le garage de la résidence.
Seulement voilà, quelques semaines après la parution du roman d'Anaïs, Maryvonne Mordrel est retrouvée morte dans le garage de l'immeuble de la rue Haute. Et la cause du décès est un coup à la tête, comme dans Mme Dostenn est morte… Qui donc s'amuse à plagier le roman d'Anaïs pour se débarrasser de Maryvonne ? La jeune femme est bien décidée à le découvrir.

J'ai passé un très bon moment de lecture grâce à ce beau roman d'Armelle Guilcher !
La très belle plume de l'auteure n'y est d'ailleurs pas étrangère. Les mots sont simples, les phrases directes, et le récit coule de manière fluide : on est tout de suite happé par l'histoire d'Anaïs et les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Armelle Guilcher prouve (si besoin était) qu'il n'est pas toujours nécessaire, pour un écrivain, de se perdre dans des métaphores compliquées ou du vocabulaire approximativement ambitieux : un style plus « abordable » peut parfois faire plus d'effet qu'un langage très soutenu. C'est le cas dans « Ceux de la rue Haute ».
J'ai aussi beaucoup apprécie les différents personnages de l'histoire, même la terrible Maryvonne Mordrel, dépeinte avec beaucoup de mordant. Mais mon personnage préféré, c'est Anaïs, l'héroïne de l'histoire. La jeune femme est l'élément central de sa famille et de Radio Azur : la personne stable et fiable vers laquelle tous se tournent lorsqu'ils ont besoin de soutien ou de conseils. Et même si parfois cela la fatigue, on peut dire qu'elle s'en sort plutôt bien dans ce rôle. Ainsi, elle supporte les plaintes de sa mère et les frasques de son frère (presque) sans se plaindre. Elle reprend contact avec le père qu'elle n'a plus vu depuis des années et parvient à nouer des relations amicales avec la compagne de celui-ci. Elle soutient financièrement sa belle-soeur et s'occupe de son neveu. Et par-dessus le marché, elle enquête sur la mort de Maryvonne.
Car Anaïs se sent directement concernée par ce meurtre. Non pas parce qu'elle regrette la défunte : les deux femmes entretenaient en effet des relations peu amicales (attention, euphémisme). Mais parce qu'Anaïs craint d'être accusée de meurtre, vu que la façon dont Maryvonne est morte est une réplique exacte du meurtre de Mme Dostenn, la mégère du roman d'Anaïs.
L'enquête policière reste toutefois superficielle, et c'est surtout sur les relations humaines entre les différents personnages que le roman se concentre. On y découvre donc petit à petit les qualités et les défauts de chacun, les petites manies, les déboires et les galères. Et au fil des pages, on rentre de plus en plus dans l'histoire, car les personnages deviennent de plus en plus familiers et leurs histoires personnelles sont de plus en plus intéressantes à découvrir.

Au départ, je comptais découvrir ce roman après les fêtes de fin d'année, car je suis lancée dans des lectures de saison (préparation de la fête de Noël, bons sentiments, etc.) Mais j'ai fini par me laisser tenter et j'en suis bien contente, car Ceux de la rue Haute est également, dans son genre, une excellente lecture de saison. Loin d'être parfaits et animés uniquement de bonté et de générosité (comme les autres lectures que j'ai découvert de ces jours-ci), les personnages d'Armelle Guilcher sont humains et complexes et montrent que chacun peut s'améliorer et faire au mieux avec ce qu'il ou elle a. Leurs histoires rappellent aussi qu'il faut parfois savoir lâcher prise et passer outre ses préjugés ou inhibitions. Anaïs, qui renoue avec son père et finit par travailler temporairement dans le centre social de sa rue en est la preuve parfaite.
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Anais habite un immeuble se situant dans la rue haute et est chroniqueuse sur une radio locale. Elle s'ennuie à son poste et aimerait animer la rubrique culturelle. Son patron lui lance un défi, elle a le poste si elle écrit un livre et le fait éditer. Finalement elle se rend compte que ça ne va pas être si facile, il faut déjà trouver le sujet du livre. Quoi de mieux que de s'inspirer de ce qui nous entoure au quotidien, comme une voisine qui vient la déranger et qu'elle ne supporte plus. Elle décide de mettre en scène le meurtre fictif de sa voisine. La où ça va se gâter, c'est que cette voisine va dans la vie réelle mourir.
Quand je suis arrivée au moment où la voisine meurt dans les conditions qui étaient indiquées dans le livre écrit par une personne vivant dans l'immeuble j'ai eu malheureusement une impression de déjà vu. J'ai lu récemment le roman « l'enfant étoile » de Katrine Engberg qui va sortir en janvier 2021 (j'ai mis mon avis sur Babelio mais pas encore sur instagram, je le ferai en janvier au moment de sa sortie) et on retrouve ce même concept donc ça m'a un peu enlevé du plaisir à ma lecture mais c'est le seul point commun, après ces 2 livres sont totalement différents sur tout le reste de l'histoire.
C'est une lecture légère, fluide, où le style d'écriture est agréable. On se laisse embarquer, on tourne les pages mais pour moi je ne le qualifierais pas de marquant, il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait que je n'ai pas envie de lâcher le livre, où que j'ai très envie de le reprendre car l'auteur a su titiller ma curiosité, mon attention. C'est trop linéaire pour moi mais je sais qu'il peut vraiment plaire à une catégorie de lecteur.
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J'ai été un peu surprise par cette lecture dans le bon sens du terme, je trouve même qu'il est difficile de le classer dans un genre spécifique ç a démarre un peu comme de la chick lit, puis l'on va vers un cosy mystery avec un meurtre mais il y a également un aspect plus sociétale.

Anaïs jeune trentenaire bosse dans une radio, elle souhaite avoir une nouvelle chronique et son patron l'a met au défi de publier un livre si elle réussi ce défi la chronique sera à elle. Anaïs va tenté de relever celui-ci en s'inspirant de la petite copropriété ou elle vit, elle a en effet une voisine acariâtre ne supportant rien ni personne. En changeant les noms elle va faire un récit fictif du meurtre de celle-ci.

Elle va réussir à se faire publier et son texte va se réaliser, on va donc partir sur une petite enquête par la suite mais il n'est pas question que de cela car je trouve qu'on nous narre aussi plutôt bien la famille d'Anaïs, sa relation plutôt tendue avec sa mère, son frère Jacques qui tourne mal, les retrouvailles avec son père, l'établissement social en bas de la rue.

J'y ai retrouvé plus de sujet que dans les cosy mystery habituelle et j'ai vraiment aimé j'ai d'ailleurs vu à la fin qu'une suite et au programme et j'en suis ravie.

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Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Anaïs vit à Kérioret en Bretagne dans une rue agitée où s'agglutinent de nombreux SDF venus au restaurant social.Mais elle a aussi maille à partir avec sa voisine du dessus qui aimerait régenter la copropriété et en surveille tous les agissements.A son travail ,son boss lui propose un pari ,écrire un livre qui serait édité ,pour obtenir une nouvelle chronique littéraire.Elle va s'y atteler en romançant le meurtre de sa chère voisine sans savoir qu'elle va être rattrapée par la réalité.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pourtant, dès que les notes du premier bagad retentissent, elle est dans son élément. Cette musique la touche, lui rappelle d’où elle vient. Le midi, elle se régale de sardines grillées qu’elle accompagne de bière, tout en conversant avec ceux qui partagent sa table, des touristes pour la plupart. L’après-midi, elle sillonne les différents lieux où se produisent les cercles flanqués des sonneurs, les photographiant sous tous les angles, applaudit à tout rompre la nouvelle reine élue et s’épuise la soirée entière à danser au son du biniou et de la bombarde. À la fin du fest-noz, fatiguée et euphorique, elle rentre chez elle, la tête pleine de musique, en oubliant l’appréhension qui la saisit immanquablement à l’approche du centre social de la rue Haute.
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La ville de Kérioret est traversée par une rivière bordée de magnolias qui, dès le printemps, dégagent un parfum enivrant. Des bancs disposés çà et là, des pergolas fleuries, invitent le passant ou le visiteur à faire halte un instant. Il est alors immédiatement enveloppé par les cris des nombreux goélands qui hantent les berges et qui confèrent au lieu un côté maritime, très dépaysant.
C'est une bien jolie ville que celle qui l'a vue naître. Anaïs ne voudrait pas vivre ailleurs, sauf si la conjoncture l'amenait à chercher du travail dans une autre commune,
Ce matin-là, en longeant les quais à pied pour se rendre au studio, elle frissonne dans ses vêtements légers. On est fin juin et la température est presque automnale.
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Kérioret, une commune du Finistère.
Rue Haute. Une rue comme toutes les rues. Celle-ci est en pente.
[...]
En s'approchant de chez elle, elle repère soudain une agitation inhabituelle : des policiers en uniforme, les avertisseurs lumineux de voitures de pompiers et d'ambulance.
Son cœur s'affole. Quel drame s'est noué dans son immeuble ? Un incendie ? Pas d'odeur de fumée, pas de grande échelle déployée. Un accident alors ? Quelle sorte d'accident pour mobiliser autant de monde ?
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