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Sindbad (01/01/1992)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Après Baïbars lui-même et le Chevalier sans Nom, dit Rempart des Pucelles, c'est au tour de Chîha d'occuper la vedette, brouillant et débrouillant au gré de ses obscures stratégies les fils dune intrigue redoutablement complexe. Sur le point de toucher enfin la récompense de sa ténacité et de sa patience, l'artificier Maître des Ruses élabore ici son chef-d'oeuvre : l'embrouille magistrale qui prouvera à ces entêtés d'ismaéliens qu'il est digne de les commander. Baï... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avec la Revanche du Maître des ruses, l'étrange Jamâl al-Dîn Chiha est en vedette, et finit par atteindre son but : se faire reconnaître sultan des Ismaéliens, par ces mêmes Ismaéliens, lesquels, il faut bien le dire, depuis plusieurs volumes, refusent absolument de prendre au sérieux les prétentions de ce petit trou du cul de noiraud, bas sur pattes, qui ne paie pas de mine, et dont l'arme est la ruse, le déguisements, l'ingéniosité, le benj (narcotique), l'échelle de corde et tout l'attirail du truand, de l'ayyâr, comme le fait remarquer Jean-Patrick Guillaume, ce qui l'oppose totalement au pittoresque et brave Chevalier sans nom, qui lui, use de la force et de la javanmardî (chevalerie de l'âme), en vrai fidaoui. Ce qui n'empêche pas les ayyârs d'être liés historiquement à la futuwwa et d'avoir, dans leurs cérémonies, leurs codes d'honneur, leur attrait pour le beau langage, été influencés tant par l'adab (la culture de l'Honnête Homme) que par les confréries soufies, surtout les fuqara (sing. faqir) errants, qui il faut bien y songer, de par leurs pérégrinations dans tout le Moyen-Orient, étaient forcément en contact avec les ayyâran de grand chemin, Kurdes, Bédouins, "âdjam" divers, qui relayaient eux-mêmes la Truanderies des villes. Nous avons déjà vu dans Fleur des Truands la collusion étroite des héros "ayyâran" ou truands et le monde mystique des sheikhs cachés et des Quarante. le roi El-Sâleh était assez complet, enfermant en lui la sainteté, la ruse et la force, puisqu'initié du Secret il jouait de ses airs égarés pour éloigner les profanes des choses à taire et par ailleurs n'hésitait pas à intervenir énergiquement par les armes pour envoyer bouler cul par dessus tête un Bédouin, un méchant, un Ismaélien, etc. Avec la succession de Baïbars, les qualités requises pour la bonne marche du monde sont réparties en plusieurs héros : le Saint, c'est Otmân, que l'on voit beaucoup moins hélas ! mais qui va être remplacé par un autre "béni" dans le volume suivant ; la Force, c'est Ibrahim, l'ex-Chevalier sans nom, infatigable, monumental et droit, un vrai redresseur de torts ; la ruse, c'est donc Chiha, et au-dessus de tous se tient Baïbars, le souverain, qui est en fait la synthèse de tout ce beau monde, mais en deçà des qualités que chaque personnage exprime : pieux mais non initié, puissant guerrier mais moins infatiguable qu'Ibrahim, habile et initié aux "outils" des truands mais sans doute pas aussi rusé que le Maître des Ruses, ce qui distingue le souverain c'est qu'il rassemble justement un peu tous ces aspects afin d'exercer son rôle politique, qui est fait d'équilibre.
Lien : http://sohrawardi.blogspot.c..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
incipit :
Ainsi donc, nobles et généreux seigneurs, lorsque le roi El-Zâher Baïbars eut investi le Hajj Châhîn du commandement en chef de l'armée et de la lieutenance générale du royaume en lui conférant les pleins pouvoirs, ce dernier prit la tête des troupes et s'éloigna du Caire, marchant à grandes étapes. Chaque fois qu'il passait près d'une capitale de province et que, suivant l'usage, le vice-roi du lieu se portait à sa rencontre, Châhîn lui demandait des nouvelles du roi ; l'autre répondait immanquablement qu'il ne l'avait pas vu. Sur quoi le vizir goûtait à l'hospitalité de son hôte et, dès le lendemain, se remettait en route, non sans avoir ordonné au vice-roi de rassembler ses soldats et de se joindre à lui. C'est ainsi qu'ils parvinrent aux abords d'Alep.
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