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EAN : 9782258113466
360 pages
Presses de la Cité (11/02/2016)
3.41/5   28 notes
Résumé :
Alia est une Parisienne des beaux quartiers, la cinquantaine, deux grands adolescents déjà embarqués dans la vie, un ex-mari pas trop dérangeant, un cercle d'amies qu'elle retrouve pour un dîner chaque premier lundi du mois, un boulot enthousiasmant, un tempérament optimiste. Que du bonheur.

Son souci, c'est Campniac, la grosse maison périgourdine familiale où personne ne va jamais et qui se dégrade. Pas d'autre solution que de la vendre.

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Elles se sont rencontrées lorsque leurs enfants fréquentaient l'école maternelle de la rue Blanche. Elles sont devenues amies et quelques vingt ans après, elles abordent la cinquantaine toujours unies. Tiên, la réfugiée vietnamienne, Stéphanie la mère de famille nombreuse, Marion mariée à un homme dans le coma et Aliénor la bourgeoise continuent de respecter le rituel du dîner à l'Etoile d'Orient, le premier lundi du mois. Là, elles papotent, rient, pleurent, partagent joies et peines, se soutiennent, se réconfortent. Certaines se livrent entièrement, d'autres sont plus pudiques. Aliénor, dite Alia, est de celles-ci. Si elle aime se défouler sur Vivi, sa mère dépensière et capricieuse, évoquer Campniac, la demeure familiale du Périgord devenue trop lourde financièrement, elle tait son mari de plus en plus distant, son mariage qui se délite. Mais elle s'ouvre à ses amies comme jamais auparavant lorsqu'elle découvre qu'elle est atteinte d'une maladie rare, dégénérative et incurable. Pleine de force après cet aveu, Alia se réfugie à Campniac, d'abord pour en préparer la vente, malgré le veto de son frère, puis dans l'idée de s'y installer. Sur place, elle fait la connaissance d'Antoine Fossemagne, un vieillard atteint de la même maladie qu'elle. Grâce à lui, elle va appréhender différemment son nouvel état, apprivoiser la maladie et découvrir quelques secrets de famille.

Un roman qui commence dangereusement comme de la chick litt, s'égare du côté du terroir et finit en chronique familiale compliquée... Ce mélange des genres laisse perplexe et donne une impression d'inachevé. Ce quatuor de copines mal assorties n'est finalement pas très utile puisque l'histoire se focalise sur Alia seulement. Les trois autres font de la figuration et leur parcours de vie est survolé alors qu'il y avait matière à approfondir certains sujets. D'ailleurs Guillemette de la Borie a choisi comme héroïne celle qui est peut-être la moins intéressante a priori, une bourgeoise qui n'a d'autre souci que celui de gérer une demeure cossue dans le Périgord. Heureusement les choses prennent une tournure plus dramatique avec l'irruption de la maladie, même si l'insistance de l'auteure sur le caractère héréditaire de celle-ci laisse supposer un secret de famille qu'on devine très vite. le roman n'est pourtant pas complètement raté; les incursions dans le Périgord offrent de belles descriptions de cette région magnifique. Pourtant on a du mal à s'attacher à Alia qui semble froide et trop propre sur elle et certaines remarques sur son ouverture d'esprit et sa grande tolérance, juste parce qu'elle est amie avec une boat people vietnamienne, frise le snobisme et la condescendance...
Une lecture en demi-teintes, donc, dont les qualités rattrapent difficilement les nombreux défauts.

Un grand merci tout de même à Babelio et aux Presses de la cité.
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Au programme du premier lundi du mois, dîner-copines à L'Étoile d'Orient, au menu couscous -poulet-raisins secs, rosé maison et salade d'oranges au miel. Presque 20 ans que les "blondes" se retrouvent une fois par mois. Toutes aussi brunes les unes que les autres, elles se sont connues quand elles accompagnaient leurs gamins à la maternelle et de fil en aiguille un dîner par mois les réunit pour faire le point, dire les non-dits, rire , pleurer se soutenir.....
Tien,Marion, Stéphanie et Aliénor dit Alia. C'est Alia que nous allons suivre , son père est mort depuis 2 ans, sa mère Vivi toujours aussi frivole n'a pas compris que son train de vie devait changer , quant à Guilhem son frère un fossé s'est crée au fil des ans . Que faire de la maison familiale paternelle? Sa mère ne veut pas en entendre parler! Alia se retrouve devoir régler ce problème financier, elle décide de partir en terre périgourdine , c'est à ce moment-là qu'elle apprend être atteinte d' une maladie génétique, héréditaire, l'Ataxie ,qu'il va lui falloir apprendre à gérer au mieux . Elle retrouve donc la maison de Campniac tombe sous son charme , et s'y installe . A proximité la bastide de Monpazier et de nouveaux amis...
Le décor est planté, si vous aimez le Périgord, ses maisons,la restauration d'une vieille bâtisse, les produits locaux, les histoires qui vous font sourire ou vous émeuvent tour à tour alors n'hésitez pas ce roman est fait pour vous !
Quant à moi je ne me suis pas ennuyée en compagnie d'Alia mais il m' a manqué un je ne sais quoi , peut-être des personnages sont-ils trop prévisibles et schématiques pour que ce roman me plaise vraiment
Ce roman est à juste titre publié dans la collection Terres de France aux Presses de la Cité, merci donc à ces dernières pour cette masse critique privilège à elles et à Babélio bien sûr.
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Alia et trois de ses amies se retrouvent un lundi par mois pour discuter de choses importantes. Voici le point central du livre, d'après le 4e de couverture. Mais pour moi, là n'est pas l'essentiel. Ces rendez-vous ne servent pas vraiment à faire avancer la trame du roman. Si vous cherchez une lecture sur l'amitié, certes, il en est question, mais là n'est pas l'essentiel de ce livre.

Ce roman, c'est une année dans la vie d'Alia, cinquantenaire à qui on annonce une maladie génétique. Elle voit sa vie changer. Ses enfants prennent leur envol de jeunes adultes. Son mari vit à l'étranger. Une nouvelle vie s'impose donc à Alia et elle décide de restaurer la maison de son père dans le Périgord.

J'ai beaucoup aimé l'aspect terroir, les descriptions de la région Périgourdine, la restauration de la maison, ... Dommage que l'auteure ne se soit pas concentrée sur cet aspect en nous évitant les allez-retours entre le Périgord et Paris juste pour nous rappeler qu'Alia a trois amies dans l'ombre et qui ont, elles aussi, des soucis. Ce que je "reproche", c'est que ces amies, mis à part ces rendez-vous mensuels, n'interviennent pas ou très peu dans la vie d'Alia.

La vieille bâtisse renferme des secrets. L'intrigue est bien ficelé. le secret de famille bien gardé jusqu'à la fin du livre. C'est surtout ça qui m'a donné envie de lire le livre jusqu'au bout.

Une histoire d'une femme, donc. Une histoire de famille. Facile à lire. Avec certes quelques passages inutiles et une fin qui laisse le lecteur rêveur quant à l'avenir d'Alia.

Un roman agréable à lire. Une lecture fluide, rapide, délassante.

Je remercie Presses de la Cité - collection Terres de France et Masse critique pour ce livre.
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Une année plutôt mouvementée dans la vie d'Aliénor d'origine périgourdine. Un clin d'oeil à Zweig par le titre et à la fameuse Aliénor d'Aquitaine qui a inspiré les parents de notre héroïne. Par modestie, elle se fait appeler Alia (moins pompeux), vit à Paris, vient d'aborder la cinquantaine, possède un précieux réseau de copines-amies fidèles et solidaires.
Son histoire est un peu un copier-coller de la vraie vie dans cette tranche d'âge avec de grands enfants qui s'éclipsent, un conjoint quelque part sur la planète, une santé qui vacille et des questions matérielles à régler d'urgence pour entretenir un patrimoine en dégradation. Oui elle cumule tous les tracas et seule sa vie professionnelle semble au beau fixe.
J'avoue que je suis entrée sur la pointe des pieds dans ce roman proposé par Babelio et les Presses de la cité, et présenté comme un roman de terroir, un genre qui n'a pas vraiment ma faveur.
Malgré tout, l'auteure a réussi à me captiver suffisamment pour trouver du plaisir à cette lecture qui mêle avec une belle dose d'optimisme solidarité féminine, saveur du terroir, secrets de famille. Les personnages sont attachants, sans mièvrerie. Dommage que la fin soit un peu convenue.
Lecture agréable, sans prise de tête qui trouvera une étonnante résonance chez les quinquas mais qui peu irriter si vous êtes allergique à l'esprit bourgeois

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Même si l'histoire est assez convenue, elle est moins prétentieuse que ce à quoi je m'attendais après avoir lu la quatrième de couverture. Nous ne passons pas beaucoup de temps dans les beaux quartiers parisiens car Aliénor, une bourgeoise quinquagénaire, redécouvre le Périgord où la vieille maison familiale, reçue en héritage, abrite bien évidemment quelques secrets de famille qu'on devine d'ailleurs assez rapidement.

Ce sont ces escapades à Montpazier, la bastide périgourdine, que j'ai appréciées le plus car cette description littéraire me fait retrouver un endroit que j'ai déjà visité et beaucoup aimé. L'intrigue est assez classique, manque de profondeur et frôle parfois la mièvrerie mais le roman se lit facilement grâce à une écriture limpide. Même si je ne suis pas habituellement attirée par ce genre de lecture, c'était une parenthèse plutôt plaisante après deux romans, lus précédemment, beaucoup moins légers.

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité de m'avoir fait découvrir cette auteure et son roman du terroir.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Elles décident illico que ce qui rend leur amie heureuse est forcément bien, positif, beau et bon. Puisque c'est Campniac, elles sont prêtes à lui trouver tous les charmes, et à jurer qu'il ne fallait surtout pas vendre...Elles ont compris qu'Alia résistera à la maladie, parce qu'elle a trouvé un but à sa vie.
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Le coup est violent. Cette fois-ci, mentalement, elle chancelle : la première fois que quelqu'un , et sa mère de plus, la traite en handicapée, en "personne à responsabilité limitée". Même les médecins de l'hôpital, avec leur volonté de dire clairement les choses, n'ont jamais été aussi cash
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Dire que le monde s'écroule est un euphémisme, se dit Aliénor en s'accrochant à son fauteuil. D'ailleurs, ce n'est pas le monde, c'est elle-même qui se décompose, qui s'éparpille en mille morceaux, et la terre sous elle qui se dérobe.
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Aliénor comprend ces regards-là, reconnaît cette sidération-là. Elle a juste quelques jours d'avance dans cette expérience : tout a changé, et pourtant tout est pareil. Le monde a basculé, et pourtant il n'y a aucune raison de ne pas finir le dessert.
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Elle goûte en connaissance de cause toutes les petites choses que l'on efface de sa vie quand on n'a jamais le temps de rien.
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