Après lecture des deux premiers, il était évident qu'il fallait poursuivre l'aventure.
Et là, grosse déception !
Le tome 2 se terminait sur une fin qui laissait entendre quelque chose d'encore plus puissant, d'encore plus fort et ce troisième tome n'arrive pas à m'emporter sur l'Escroc-Griffe comme les deux premiers.
Le livre devient vraiment intéressant et dynamique dans sa seconde partie. La première est trop centré sur le passé du Monde-Fleur, sur le pourquoi du comment de la situation... Les personnages subissent les choses au lieu d'en être acteur.
Grosse déception pour ce troisième volet qui n'arrive pas plonger le lecteur dans ce monde féérique. Dommage ...
Ce troisième et dernier tome de la saga Les Pirates de l'Escroc-Griffe de Jean-Sébastien Guillermou est de loin le plus ambitieux.
L'univers fictionnel a explosé par rapport aux premiers tomes, et bien plus que ce que je pensais à la fin du second tome. Nous voyageons dans le système de Sol, voire au-delà. Nous rencontrons diverses créatures issues d'évolutions diverses. Même si elles sont très originales par leurs ajouts, je déplore le fait qu'elles soient des modifications inspirées de nos propres animaux.
Alors déjà, un univers qui passe de la Mer Turquoise à l'Ecosphère ce n'est pas mal, mais y ajouter des êtres profondément en avance au niveau technologique, c'est encore mieux. Mais encore plus ambitieux, ce que nous propose l'auteur, c'est de nous replonger dans la création de ce monde. C'est très ambitieux… et ça fonctionne. L'univers est plus que crédible et j'ai vraiment été emballé par l'approche de cette ultime quête pour sauver l'humanité par les origines et par la connaissance.
Si j'aimais beaucoup les deux premiers tomes par leur univers et leur histoire, j'aime celui-ci par le chemin exploité. Ce sont les connaissances du soi intérieur et des interactions avec le monde qui permettront peut-être de sauver le système de Sol.
J'ai mis beaucoup trop de temps à me plonger dans ce troisième et dernier tome. Je l'ai compris dès les premières pages tant j'ai eu du mal à me souvenir de la chronologie des évènements précédents.
L'univers de cette trilogie, se révélant encore plus rocambolesque, ne m'a pas aidée à me remémorer la trame de l'intrigue et dans les premiers chapitres, j'ai bien eu du mal à comprendre le sens des actions des protagonistes. Mais je n'arrive pas à savoir si c'est vraiment de ma faute, car les héros semblent eux aussi totalement ballotés par les évènements.
Malgré cette remise en route difficile l'auteur a réussi à m'embarquer à la fin du premier tiers de son roman.
Le protagoniste principal réalise l'immensité de la tâche qu'il doit accomplir et les forces en présence. C'est un combat sans fin qu'il va mener à travers le temps et l'espace contre une entité prônant l'ignorance. Pour ce faire il est toujours plus ou moins aidé par l'équipage de l'Escroc-Griffe, par de nouveaux alliés, mais surtout par son imagination.
Il n’y a pas de hasard. Des événements a priori distants sont toujours liés.
Le sort de l’écosphère allait se jouer ici et les seules personnes qui pouvaient changer le cours du destin étaient un gamin de dix-sept ans, un prince triton à moitié fou venu de Pangée et une grenouille en scaphandre, tous trois juchés sur un énorme poisson-chat ailé qui fonçait dans le magma.
Le visage de la grand-mère s’illumina.
- De mon temps, les Mers Turquoises étaient encore transparentes.
- C’est difficile à imaginer.
Le jour, un ami disait qu’il avait l’impression que les navires naviguaient sur une fine couche de verre. La nuit, le corail phosphorescent éclairait l’océan.
Roman de l'auteur anglais William Golding publié en 1954 qui montre la fragilité de la civilisation. Il décrit le parcours régressif d'enfants livrés à eux-mêmes.