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La trilogie d'Arn le Templier tome 2 sur 3

Maurice Etienne (Traducteur)
EAN : 9782748900767
472 pages
Agone (12/10/2007)
4.5/5   12 notes
Résumé :

De la bataille de Montgisard (1177) au massacre de Saint-Jean d'Acre (1191), cette épopée historique nous invite à porter un autre regard sur les croisades. Moine-soldat en Terre sainte, Arn de Gothia lutte néanmoins pour la cohabitation pacifique et le respect de la liberté de culte. Son itinéraire croisera celui de Saladin, qui unifie le monde arabe pour la reconquête de Jérusalem et des territoires occupés p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le deuxième tome de la trilogie d'Arn évoque les vingt années de pénitence imposées par l'Église à Arn et à sa bien-aimée, Cecilia.

Arn les passe en Palestine, parmi les Templiers, chez lesquels ses capacités lui permettent d'avoir des responsabilités, de fréquenter les grands-maîtres et les puissants de ce monde. D'être en quelque sorte aux premières loges pour suivre l'actualité, ce qui nous permet de suivre les événements politiques et vivre les guerres et batailles en première ligne. Même si peu de dates sont données, nous sautons pas mal d'années et l'auteur condense pas mal d'événements qui se sont passé sur plus de temps que ne semble le laisser à penser le roman. Les deux faits les plus saillants, les batailles de Montgisard et celle de Hattîn, distantes de 10 ans paraissent beaucoup plus proches l'une de l'autre qu'elles ne le sont en réalité. Peu importe, Jan Guillou veut nous montrer la fin de la domination franque sur Jérusalem, et vu la complexité, emprunte quelques raccourcis. La fin des vingt ans de la pénitence d'Arn prend symboliquement fin le jour de la bataille de Hattîn, et deux pages se tournent en même temps.

Pendant ce temps, Cecilia, cloîtrée sous la férule d'une abbesse cruelle et perverse, subira bien des avanies, mais connaître l'amitié de certaines des autres pensionnaires du couvent, dont celle d'une autre Cecilia, qui deviendra reine, et va aussi acquérir de nombreuses compétences pratiques, et deviendra une gestionnaires avisée et compétente. Cette partie est un peu plus courte, même si le nombre des chapitres est presque le même : la longueur de ceux consacrés à Cecilia est moins importante. Cela nous permet, en plus de suivre ce personnage, de connaître la situation politique dans ce que deviendra la Suède. Cecilia Rosa devenue reine revient voir son amie, et une fois les vingt années de punition achevées, notre héroïne peut sortir. Ces chapitres font un contrepoint à la guerre en Palestine, et d'une certaine façon permettent d'entretenir le suspens.

C'est vraiment très bien fait et d'une terrible efficacité sur le plan narratif, même si on ne se fait jamais vraiment trop de soucis pour nos deux héros, même dans les situations les plus difficiles. C'est sans doute un peu simplifié voire caricatural sur le plan historique, même si je suis loin d'être une spécialiste. La question de la vraisemblance se pose aussi évidemment : Arn a beau participer à tous les combats périlleux au premier rang, il s'en sort toujours quasiment sans dommages. Sans oublier sa grande amitié avec Saladin, et la façon dont Cecilia, pauvre fille cloîtrée arrive à savoir tout sur la situation politique de son pays. Les personnages positifs sont de toutes les façons complètement idéalisés, alors que les négatifs le sont vraiment à 100 %.

Mais cela n'empêche pas le livre d'être une lecture très plaisante, les pages semblent se tourner toutes seules, tellement le récit est bien fait. Jan Guillou est avant tout un conteur, un faiseur d'histoires, et sur ce plan, il est vraiment excellent. Un très bon dérivatif pour temps troublés.
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Tome 1 le chemin de Jérusalem le tome 2 le chevalier du temple le tome 3 le royaume au bout du chemin.
Al-Ghouti ne se rendait jamais. Celui-ci dut s𠆞xpliquer que s’il existait une protection nocturne a laquelle il s𠆚ttendait le moins c’était bien un bouclier portant la marque de l𠆞nnemi. Cela ne faisait que confirmer à savoir que Dieu aimait plaisanter avec ses enfants. Il leur rappela les paroles divines se rapportant aux situations de force majeure de l’être humain. Et tout rentra dans l’ordre. Après prandium mais elle trouvait souvent le moyen de se racler la gorge, de taper des pieds, en marchant comme le font volontiers les hommes ou de faire mine de trébucher. La langue avait enflé au point qu𠆞lle lui donnait la sensation d’ un gros morceau de cuir dans la bouche. A Gudhem on filait et on tissait la laine ; on récoltait le lin, on le rougissait, le séchait, le broyait, le teillait, le cardait, le filait et le tissait. Vous qui êtes entre laisse tout espérance. ( Dante,l𠆞nfer ) Un manteau fait entièrement fait de lin, serait trop mou et flottant. Un manteau fait de laine seule serait trop raide. Il fallut se livrer à toute une série d𠆞ssais. le bleu fut plus difficile à obtenir. Les pièces d𠆚rgent ne se mulltipliaient pas en restant au fond d’une cassette,mais seulement si l’on en faisait quelque chose.Il fit le tour des fortifications de la ville qui tant au nord qu𠆚u sud englobaient la citadelle et le port. Signes diacritiques. Commecer
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Ce deuxième tome de la série est aussi intéressant qu e le premier : le destin parallèle des 2 personnages principaux permet à l'intrigue de ne jamais s'essouffler. c'est toujours aussi bien écrit, plein d'humour avec une description toujours aussi réaliste de ce monde moyenâgeux à des milliers de kilomètres de distance. La critique sévère des croisades et de l'influence du christianisme est très juste.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'évêque était un homme grand et maigre avec un cou d'oiseau et une pomme d'Adam qui ne cessait de monter et de descendre. Il avait tendance à bégayer. Cecilia Rosa se dit immédiatement que ce ne devait pas être une lumière, tout en se reprochant de juger sur les apparences, car celles-ci peuvent être trompeuses.
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Mais n'était-ce pas de l'orgueil que de faire aussi grand cas de son honneur ? Dans l'autre plateau de la balance se trouvait peut-être Jérusalem et le Saint-Sépulcre. Une parole trahie, un seul et bref petit moment de duplicité de sa part, et la ville sainte pouvait être sauvée.
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Durant le mois de Moharram de l’an 573 de l’hégire - l’an de grâce 1177 pour les mécréants -, période de deuil pour les musulmans, Dieu sauva de la façon la plus étrange celui de ses fidèles qu’il aimait le plus.
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Vidéo de Jan Guillou

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Payot - Marque Page - Jan Guillou - Les Dandys de Manningham.
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