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Critique de Miralb


Miralb
24 septembre 2021
Intéressant, même très intéressant, certes.
Le mépris à peine déguisé dont font l'objet "les gens ordinaires" (ceux que Hillary Clinton appelait les "déplorables", mal lui en a pris !), qui sont apparus au grand jour et ont monopolisé l'attention et les peurs de la dite élite intellectuelle et/ou politique lors des manifestations des gilets jaunes, ce mépris est bien réel.
Mais faut-il, pour autant que l'auteur
fasse l'impasse sur les exactions commises, avec l'aide et la récupération, certes à retardement, de certains partis politiques et surtout de groupuscules anarchistes et violents ?
Ne pas oublier, quand même que peu d'entre ces gilets jaunes se sont opposés à ces groupuscules...
P. 172 : Concernant le déclassement de certaines catégories précédemment favorisées, mais gardant l'avantage de leur capital culturel, c'est un peu le même raisonnement qu'avec avec le fameux "privilège blanc", qui stipule que quelque soit le statut social du "blanc", aussi pauvre soit-il, il aura tjrs le privilège de sa "blanchité" par rapport au "noir", même si ce dernier a réussi socialement.
Avec un tel raisonnement, on n'en sortira jamais...
Ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ..
Par contre, intéressant de confronter l'effondrement intellectuel des élites (réduits au statut de publicistes qui manient la "novlangue") à la défiance et à la répulsion que cette bourgeoisie médiocre inspire de plus en plus aux gens ordinaires.
La conclusion se veut optimiste, j'espère que Christophe Guilluy est dans le vrai
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