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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais lu ce livre adolescente et il m'avait laissé une marque profonde. C'est pourquoi, depuis plusieurs années déjà, je tenais absolument à le relire car je voulais comprendre pourquoi il avait eu tant d'impact sur moi. Voilà qui est chose faite et je ne suis pas déçue. le temps ayant fait son oeuvre, j'ai été moins impressionnée par les bouleversements de « la Providence » mais je reste admirative de la forme, de la clairvoyance de l'auteur (voisin ignoré de mon village de naissance...) et de la simplicité avec laquelle il nous laisse entrevoir que nous ne sommes maîtres de rien et que nos vies ne sont accrochées qu'aux battements d'ailes de papillons invisibles à nos yeux. Pour moi, après tant d'années, cela reste un roman formidable.
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J'ai trouvé ce livre par hasard, en fouillant dans la bibliothèque de la maison de famille par une après-midi normande pluvieuse. Autant dire que je n'avais aucun a priori, d'autant que je ne connaissais pas cet auteur.
J'ai adoré. Je me suis laissée prendre au jeu, rondement mené, de l'ironie du sort ; ou comment, un acte de résistance, réussi ou échoué, change la vie de toute une foule de personnage. Un roman très agréable à lire malgré la figure de style utilisée : réécrire l'histoire selon que l'officier allemand s'en sort mort, ou vif. A découvrir !
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Mes premières notes de lecture décrivent des sujets ou des thèmes classiques sur le style employé, l'histoire racontée.... parce que j'étais persuadé d'entrer dans un processus narratif classique.
Au bout de cent pages, j'ai eu envie de toutes les jeter, car on n'est pas du tout dans le roman traditionnel.
L'auteur utilisant de nombreux retours en arrière (Oserais-je "Feed-back" ?) a travaillé le style, le support et le message qu'il veut transmettre.
Avec une certaine dose d'humour - jamais trop appuyé - on trouvera une réflexion sur les sentiments, l'amitié, la providence et l'idée du grain de sable qui change le cours de l'histoire, de la vie des personnes.
On remarquera également cette réflexion sur ce qui est sûr à un certain moment et qui prend nettement moins d'importance quelques années après, quand des milliers d'événements plus ou moins futiles ont modifié la vie de chacun.
Un livre qui sans l'annoncer, est bien plus philosophique qu'il n'y paraît.
J'ai vraiment beaucoup aimé.
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Nantes, 1943 : Antoine Desvrières, le doigt sur la gâchette, s'apprête à abattre le lieutenant Werber qui est sur la piste de son réseau de résistance. À l'heure où le lieutenant quitte à pied son bureau, le feldgendarme Eidemann se met au volant de sa traction avant pour la patrouille. La voiture démarrera-t-elle tout de suite ou pas ?
Balayant la notion de destin et suggérant que Dieu joue aux billes avec son petit monde, Paul Guimard explore deux trajectoires dépendant des caprices d'un démarreur. Un petit rien est modifié et tout change, par une cascade de conséquences : le prénom d'un enfant, un nom sur un monument aux morts, le sort d'une vieille femme traversant la rue dix-sept ans plus tard…
Je recommande vivement ce court roman aux résonances philosophiques, brillamment construit, au style élégant et précis, typiquement le genre d'ouvrage qui pose question et donne le vertige.
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C'est un livre que j'ai en deux exemplaires. le mien, et celui que je prête. Celui-là revient rarement, je le rachète donc régulièrement.
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Le paradoxe de Schrödinger revisité par Paul Guimard.
Mais là où l'illustre physicien imaginait un processus quantique un peu tordu pour magistralement conclure que, ben oui, tant qu'on a pas ouvert la boîte, on sait pas si le chat est mort ou vivant (ce qui d'après moi est plus en rapport avec l'ignorance qu'un principe physique), Paul Guimard utilise un simple démarreur de voiture.
Soit la voiture démarre et Werner survit, soit il finit sa route à pied et il meurt.
Deux destins, deux mondes semblant s'exclure l'un l'autre, dans un imaginaire où le principe d'incertitude est peut-être finalement l'hésitation entre deux univers parallèles...
Vertigineux.
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