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Nous somme en 477 après J.-C., en Gaule Romaine au déclin de l'occident Romain. Les barbares envahissent de plus en plus le territoire, les Wisigoths, les Francs et en Britannia : les Angles et les Saxons.
Azilis est fille d'un père gallo-romain ancien sénateur et d'une mère celte . Elle est vive, indépendante et pleine d'entrain. Elle est la seule fille dans une fratrie de quatre : un frère aîné Marcus, né d'un autre lit, son frère Caïus, et son jumeau Ninian. Elle prend plaisir à rencontrer et à apprendre au contact de Rhiannon guérisseuse, le secret des plantes et des potions.
C'est au décès de son père, que tout bascule. Son frère Marcus veut la marier à un de ses amis qu'elle déteste.
Elle s'enfuit en compagnie de son esclave Kian et de son cousin celte Aneurin, jeune barde plein d'espoir de libérer son pays, la Bretagne, des raids des saxons en apportant à son chef de guerre Ambrosius Aurelianus et à son fils naturel Arturus le Dux Bellorum, l'épée Kaledvour.
Le destin est en marche. Et c'est sur fond de guerres contre les saxons que l'on découvre les nouveau compagnons d'Azilis (Niniane) autour d'Arturus nouveau roi de Bretagne.
Premier tome d'une trilogie jeunesse qui revisite les mythes arthuriens, l'histoire est très plaisante et permet aux ados d'apprendre en même temps l'histoire. J'ai bien aimé la façon dont Valérie Guinot revisite la légende arthurienne en présentant tous les personnages comme de vrais héros historiques, avec un soupçon de magie pour Myrddin (Merlin). La portée est surtout de nous présenter la Gaule et la Bretagne de l'époque au déclin de Rome.
J'attaque dans la foulée le tome 2 et oui c'est une trilogie.
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J'ai cette trilogie depuis X années dans ma PAL, l'ayant achetée sur un coup de tête dans une braderie organisée par ma médiathèque. Il était donc temps que je la découvre, aussi me suis-je lancée dans ce tome 1 sans savoir de quoi il était question. Il faut dire que le résumé ressemble plus à une chanson/un poème qu'à un vrai résumé révélateur! Avant de commencer, je me suis juste dit en regardant la couverture qu'il serait peut-être question de mythologie, de mythologie celtique pour être précise ou d'une revisite des légendes arthuriennes. Et j'ai vu juste!

Une revisite des légendes arthuriennes, oui... même si cela ne s'est réellement révélé qu'en fin de tome où les événements, les personnages ont fait que tout se mettait en place, où c'était beaucoup plus clair dans mon esprit, où je comprenais où voulait nous emmener l'autrice. Tout prend sens vers la fin. En fait, j'avais tous les éléments, les indices à portée de mains et je n'ai fait aucun rapprochement, j'ai été aveugle alors qu'en y repensant, c'était évident! C'est une revisite totale de la légende d'Arthur, sauf qu'il n'est pas le héros principal, ni même Merlin qui est aussi présent (ils ont des noms différents mais on devine qui ils sont). C'est Azilis, l'héroïne, de son surnom Niniane... Viviane! Je ne l'ai compris qu'à la fin, de même que Kaeledvour, l'épée de la liberté est Excalibur et qu'elle a été remise au main du vrai roi de Bretagne! C'est comme si nous découvrions a vie d'avant de celle qui deviendra la dame du lac, ses origines. Je l'ai bien apprécié même si parfois, elle m'agaçait par rapport à son comportement ou ses sentiments. Kian était plus plaisant, plus "vrai" dans ses actes, dans ses sentiments à l'instar d'Azilis. Je suis également très impatiente de découvrir un peu plus Arthurus (alias Arthur) et Myrddin (alias Merlin) par la suite, surtout au vu des propos surprenants tenus par Merlin à Azilis vers la fin du tome.

Une lecture vraiment plaisante, ça se lit tout seul. On sent que l'autrice a fait tout un travail de recherches pour l'histoire de la France, de l'Angleterre de jadis, surtout en gardant les noms d'origines des villes que nous connaissons. J'ai aimé toute l'ambiance celtique/moyen-âge, on sent vraiment le choc des cultures avec tous ces peuples qui se rencontrent pour le meilleur ou pour le pire: les Saxons, les Gaulois, les Pictes...

J'ai bien aimé ma lecture mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression qu'elle ne me marquera pas, que j'oublierai tout très vite. C'est vraiment une drôle d'impression. Après, ce n'est qu'une impression, peut-être que je me trompe. Il faudrait que je ne tarde pas trop à lire la suite, surtout que je l'ai à portée de main. En tout cas, jolie découverte tout de même.
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Juin 477, en Gaule, à la frontière de l'Armorique. Celte par sa mère et romaine par son père, Azilis, seize ans, rêve d'un autre destin qu'un mariage forcé. À la mort de son père, elle s'enfuit travestie en garçon avec son fidèle esclave Kian et le séduisant barde Aneurin. Leur mission : remettre une épée magique au roi des Bretons…Une épopée tumultueuse au coeur de l'Europe du Ve siècle, menée par une héroïne d'exception libre et volontaire. Amoureuse, indomptable, Azilis brave tous les dangers pour honorer la promesse qu'elle s'est faite : être maîtresse de sa vie. Un récit d'aventure au rythme trépidant qui revisite la légende arthurienne en lui offrant une nouvelle lisibilité et une audacieuse modernité.

426 pages de pur bonheur. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.

On aurait pu avoir peur. Une fille, deux garçons, un triangle amoureux, deux mots : Au secours ! Mais non, pas du tout. Valérie Guinot nous entraine bien au delà : Une jeune fille en quête de liberté. Azilis est un personnage fort, qui nous montre son caractère dès le départ. J'ai particulièrement aimé ce personnage un peu atypique. Une jeune fille de caractère qui a des défauts ! (Si, si, autres que celui d'être parfaite). Elle a un côté "sale gamine" que j'adore, un peu capricieuse sur les bords. Bref, un amour (Vous l'avez compris, j'aime les personnages qui ne sont pas tout rose). Donc Notre Chère Azilis, jeune fille vivant en Gaule au Vème siècle a un avenir tout tracé : elle est la fille de son père, la soeur de son frère et bientôt femme de son mari. Ce qu'elle ne peut concevoir : elle rêve de liberté. le retour de son cousin Aneurin va tout précipiter : Azilis le suit dans ses aventures. Amour (mais pas trop), batailles, magie, tout est au rendez vous pour faire de ce livre un livre palpitant qu'il nous est difficile de lâcher.

L'auteur nous plonge dans l'histoire. On voit bien qu'elle est passionnée par la période arthurienne. Les descriptions, les lieux, rien n'est laissé au hasard. Il n'est donc pas difficile de se mettre dans la peau d'Azilis. On tourne les pages frénétiquement, avec la même soif d'aventure que l'héroïne.
Malgré la forte présence de "Niniane" (comme elle se fait appeler aussi), les personnages masculins ne sont pas en reste. Ils trouvent également une bonne place dans le livre et dans l'histoire. Kian, l'esclave d'Azilis (okay, il ne m'a pas franchement emballée - honte sur moi. Mais .... Kian est trop lisse pour que je l'apprécie entièrement.), Aneurin - le cousin d'Azilis, Arturus, Ninian et Myrddin. Ahhh Myrddin... Mon coup de coeur.

Revenons quand même un peu à l'histoire. Azilis s'enfuit donc avec son cousin et son esclave. Aneurin a un effet prévu d'aller donner au Roi des Bretons, Ambrosius Aurelianus, une épée dotée de pouvoir magique pouvant leur assurer la victoire contre les saxons. L'aventure commence pour notre héroïne. Une aventure qui ne fait que commençait car l'épée de vérité est le premier tome d'une trilogie. Heureusement pour nous, la trilogie est terminée et les tomes deux et trois sont déjà disponibles.

Pour découvrir le chapitre un, c'est ici : http://www.lesmondesimaginairesderageot.com/images_dynamiques/AZILIS/surprise/50.pdf
06/01/11
Lien : http://alittlematterwhatever..
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Une épopée prodigieuse menée coeur battant par une écriture fluide et électrisante.

Haletant, fascinant, une ode à la Bretagne. Une initiation à la résistance, une héroïne inouïe, un plongeon intense dans la civilisation gallo romaine.

Je craignais des clichés, un triangle amoureux, j'ai rencontré des personnages d'une belle profondeur et une auteure non pas à suivre mais à coller de près.

Une saga qui s'annonce d'une grande force. Encore !
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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De temps en temps, j'aime à découvrir des romans jeunesse. On y fait souvent de chouettes voyages et de belles rencontres et qui dit romans jeunesse ne dit pas forcement absence de style ou de rigueur.
C'est en fouinant chez un bouquiniste que je suis tombée sur "Azilis". Séduite par la couverture autant que par le résumé, j'ai sorti ma bourse et munie de ma trouvaille, je suis rentrée m'y plonger.
Pensez-vous, tout était réuni pour me plaire: un roman historique courant sur une période peu traitée et qui me tient à coeur et la promesse d'une réécriture historique -ou en tout cas se nourrissant d'éléments historiques assez solides- du mythe d'Excalibur, d'Avalon, d'Arthur... Parce que s'il y a bien une saga, un mythe dont je ne rate aucune version -classique, médiévale, contemporaine- c'est bien ceux-là, quitte parfois à vouer aux gémonies de vils auteurs, traîtres aux légendes...
L'histoire d'Azilis prend donc sa source en 477 dans la Gaule Romaine. le christianisme est implanté dans les riches familles gallo-romaines dont elle est issue mais les cultes païens sont encore bien présents. On parle beaucoup en Armorique des invasions barbares et des terribles saxons qui ne rêvent que de soumettre petite et Grande Bretagne et qui luttent contre un chef de guerre romain: Arthurus. Azilis, elle, vit librement entre les leçons que lui dispensent Rhiannon, guérisseuse, druidesse, sa famille et la compagnie de son esclave. Et puis, tout va basculer, sans quoi il n'y aurait pas d'histoire.
Voici qu'arrive le jour où débarque à la villa un cousin breton de retour de Constantinople. Breton et barde ayant vu sa famille massacrée par les saxons, il est porteur d'une mystérieuse épée qu'il veut mener à Arthurus en Bretagne. Un voyage long et difficile auquel va se joindre -à la faveur d'un drame familial- Azilis, guérisseuse en herbe et son esclave dévoué. Nos trois compagnons vont donc tout tenter pour passer de l'Armorique aux rivages bretons, avec l'épée et quelques vivres pour tout bagages. Forcement, leur chemin sera d'embûches. Sur la route, ils croiseront des personnages de légendes (en devenir) auxquels ils attacheront leur destinée... C'est ainsi qu'Azilis, en passe de devenir Viviane rencontrera Myrddhin... Celui qu'on connaîtra plus tard sous le nom de Merlin...
Que conclure de ce premier tome? Et bien, c'est très joliment écrit et l'auteur connaît son sujet, qu'elle traite avec une rigueur légendaire et historique appréciable tout en y injectant sa vision personnelle... Un vrai plaisir qu'il me tarde de prolonger... Une petite crainte toutefois: que le triangle amoureux esquissé dans le premier tome ne prenne trop de place dans la suite et "enmièvre" le tout...
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Nous sommes en Gaule romaine en 477, donc dans les dernières heures de l'Empire romain d'Occident.
Azilis, notre protagoniste est la fille du sénateur Sennius et elle se sent à l'étroit dans la vie pour laquelle elle semble destinée. En effet, elle a été élevée avec beaucoup de liberté pour une fille (textes classiques, équitation, chasse) mais doit se marier et vivre une vie de matrone romaine. L'arrivée de son cousin, porteur d'une épée hors du commun qu'il destine au Haut Roi de Bretagne , donne l'occasion à la jeune fille d'échapper à sa vie.

Sur une intrigue classique de road novel, on suit dans ce premier tome les aventures d'Azilis, l'adolescente révoltée et volontaire qui désire prendre en main sa vie puis on s'aperçoit qu'en fait, c'est une ré-écriture du mythe arthurien.
Kaledvour, c'est sous un nom à peine déformé l'épée d'Arthur (Arturus le dux bellorum) conseillé par Myrddin/Merlin.
Azilis sous le nom de Niniane apparaît en effet bien dans certaines versions du récit arthurien.
L'écriture fluide et agréable de Valérie Guinot nous entraîne dans cette nouvelle version située dans un monde entre paganisme et christianisme, entre monde romain et celte.

Côté romance, Azilis ne joue pas les fleurs bleues comme de nombreuses consoeurs de littérature jeunesse; les triangles amoureux dont elle est le centre se succèdent : Azilis, Kian, Aneurin; Azilis, Kian, Myrddin...
Bref, un premier tome qui donne envie. le but est atteint.

A partir de 14 ans
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Lecture qui remonte à mes années collège, mais qui m'a laissé un fort bon souvenir.

Tout en gardant une bonne touche de légende arthurienne - qui s'accentue au fil des tomes - le livre propose une version bien que un peu mystique du moins plus proche des faits que la légende tel que nous la connaissons.

Nous suivons le voyage d'Azzilis au milieu d'un empire romain en ruine dans sa quête désespérée qui est avant tout celle de sa liberté.

Je me souviens d'avoir surtout aimé d'abord l'héroïne, à la fois forte et fragile.

Et puis la manière de l'auteur de revisiter ces légendes, en particulier celle de Viviane et Merlin. (Oui Viviane en premier ^^ ) est vraiment intéressante.

On retrouve aussi cet aspect qui apparait dans d'autre oeuvre d'un ensemble de coutume et magie celte voué à disparaitre face à la monté du christianisme.

Bref un oeuvre qui ne m'a pas laissé indifférente.

Je recommande aux jeunes lecteurs - et moins jeunes- rêvant encore au rythme des mythes arthuriens.
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Je ne connaissais pas vraiment l'historie de cette saga mais la couverture m'indiquait que ça pouvait me plaire alors je l'ai emprunté.
J'ai bien fait parce que j'ai beaucoup beaucoup aimé j'ai frôlé le coup de coeur j'adore l'univers et les personnages qui sont vraiment attachants.
On ne connait pas grand chose à l'histoire ne lisant le résumé et tant mieux la surprise est d'autant plus belle si je n 'avais pas été autant fatigué le soir je l'aurais fini en une seule fois au lieux de deux.
Ce n'est pas un livre très long mais l'histoire ne traine pas en longueur on est tout de suite dans le vif du sujet sans être perdu. Et je me suis tout de suite bien imaginé le contexte et identifié au personnage d'azilis que j'adore c'est une femme forte et indépendante des hommes comme ellana dans le pacte des marchombres même si elle quand même un peu différente.
Et Kian l'esclave est très touchant son amour pour elle m'a ému tout comme sa personnalité fidèle et droite en toute circonstances.
Après bien sûr des choses m'ont vraiment indigné mais c'est dû à l'époque sur comment sont traités les femmes comme des objets inutiles et idiots selon le bon vouloir des hommes c'est horrible.
Je ne saurais dire assez touts ce que j'ai aimé dans ce livre qui m'a happé dés le début de ma lecture je recommande vraiment c'est génial.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman (ainsi que les deux autres tomes qui suivent) et j'attend avec impatience la suite! L'auteur parvient à concilier roman historique (avec une bonne documentation sur l'Empire romain tardif) et fantastique tout en renouvelant le mythe du Roi Arthur. Vivement recommandé!
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Il fut un temps, où les légendes prenaient corps. Sur des airs de luth et de harpe, des bardes aux pouvoirs druidiques racontaient des histoires d'amour, de batailles, de courage, de fées, de mages, de princesses et de guerriers.
Les contes pourfendaient le réel et s'incrustaient dans les mémoires comme un vécu, un passé que chacun s'octroyait et qui s'enracinait dans l'héritage laissé par les anciens.

On nous relate alors, l'histoire d'Azilis, une jeune fille éprise de liberté, face à une destinée dont l'épopée se teinte de magie et d'héroïsme.

Nous sommes en Gaule, en 477. Fière, indomptée, fougueuse, Azilis, fille de la deuxième union d'un riche romain, Appius Sennius, fuit les convenances et les devoirs qui sont l'office d'une fille de bonne famille. Sur son cheval, suivie de Kian, son esclave, son escorte, elle jouit de l'autonomie et l'émancipation que lui accorde son père avec beaucoup d'amour.
A la mort de sa mère, une celte, Azilis puise sa force et son réconfort chez Rhiannon, une guérisseuse. Avec elle, elle apprend les vertus des plantes, à préparer des filtres et des potions et à soigner. L'élève est douée et l'étrange femme commence une initiation qui frôle l'occultisme.

La vie à la villa n'est pas des plus paisibles. Son père se laisse dépérir par désespoir et son demi-frère, l'aîné, fruit du premier mariage, s'arroge le droit de pouvoir. Azilis se sent seule, ses autres frères qu'elle aime tant, sont partis ; l'un à la guerre, l'autre, son jumeau, dans un monastère. Elle n'a que Kian, son compagnon de chevauchée, son garde du corps, mais aussi un confident. Il l'écoute, parfois la console, mais toujours avec la réserve de sa condition.
"Les esclaves en savent toujours plus sur leurs maîtres que les maîtres sur leurs esclaves."

Un soir, un vagabond erre devant l'enceinte close du domaine et demande à entrer. Sous ses hardes, il a une prestance de prince, porte en bandoulière une épée digne d'un roi et une harpe. Azilis le reconnaît immédiatement... "Aneurin !"
Son cousin, de la famille de sa mère, revient après cinq ans d'absence. Son escapade qui avait pour dessein la fuite d'un passé macabre, le ramène épuisé mais illuminé d'une épreuve à accomplir.
Aneurin, obnubilé par sa tâche, veut remettre son épée, lourde d'un charme invincible, au roi des bretons et combattre les saxons sur la terre de Grande-Bretagne.
Les sentiments d'Azilis pour lui ne sont pas fraternels, mais amoureux. Aneurin est un barde à la voix douce et envoûtante. Il est son prince.

C'est alors que Appius décède. le chaos chamboule les existences. Marcus, le frère, est maître de toutes vies et par vengeance et cruauté, décide d'imposer sa loi. Azilis devra se marier avec Lucius, un noble vil et abject. Aneurin doit quitter impérativement le domaine sans l'argent promit par Appius pour son voyage.

Pour Azilis, il n'y a pas d'atermoiement. Son idée se renforce ; elle a vécu libre et sans entrave et elle cheminera vers son futur, ainsi.
Avec la bénédiction de Rhiannon et le soutien de Kian, elle décide de se sauver et de partir à la recherche d'Aneurin qui les précède d'une journée.

Commence l'histoire d'une légende,
"Il y a ce qui se voit, il y a ce qui ne se voit pas, mais l'invisible est."

J'ai beaucoup aimé ce premier volume. L'auteure nous conte les prémices d'une fresque arthurienne, faite de chevaliers aux coeurs purs, de mages inquiétants, d'un roi altier, d'amours tourmentés et de batailles épiques. Azilis est une héroïne un peu espiègle au début et parfois peste, elle appartient à une caste dirigeante, mais son humanité et sa gentillesse font d'elle un personnage attachant. Son caractère se forge au long des périples, jusqu'à effleurer une noirceur troublante. Nous voyageons dans un espace historique passionnant, de la Gaule Romaine à l'Ile de Bretagne. Les deux tomes suivants viendront bientôt compléter ce billet.
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