Les disparus de Pukatapu

La couverture est superbe, le cadre est paradisiaque, les personnages sont intéressants. Au fur et à mesure, on attend un rebondissement, une intrigue incroyable, une révélation époustouflante… mais il ne se passe pas grand chose, c'est lent. On devine la suite de l'histoire assez facilement. La cerise sur le gâteau avec "les créatures" à la fin, j'ai été obligé de rigoler de désespoir. Je suis content de l'avoir terminé pour enfin passer à une autre lecture plus créative.

La première chose qui saute aux yeux avec ce livre, c'est le graphisme magnifique de la couverture.
Lilith, photographe et Maema, journaliste. partent pour l'îlot de Pukatupu à plusieurs centaines de km de Tahiti,pour y faire un reportage sur les conséquences du réchauffement climatique. Sur ce thème se greffe une bonne intrigue criminelle, prenante, mais qui avance à un rythme indolent dans un décor paradisiaque (sable blanc, lagon, corail et cocotier). Ce que j'ai le moins apprécié c'est la partie genre science-fiction, très caricaturale et qui détonne par son style, un peu comme si c'était une autre histoire. D'autre part, l'emploi à tout bout de champ de vocabulaire local polynésien sans note de bas de page, sans aide contextuelle dans le texte, rend la lecture difficile. Dommage car, mieux amené et mieux dosé, cela aurait pu être intéressant.