AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lilith, photographe, et son amie Maema, journaliste arrive sur l'atoll de Pukatapu, avec pour mission d'étudier les effets du réchauffement climatique, où doit les rejoindre un spécialiste d'IFREMER (Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer). Les liaisons par bateau sont rares, donc elles sont bloquées sur l'île jusqu'à son arrivée.

Alors qu'elle est sur la plage, Lilith découvre une main en état de décomposition. Stupeur et incompréhension, les gens du village, notamment le père Hotz, tentent de lui faire comprendre qu'il s'agit d'une hallucination, d'autant plus que quand les hommes vont essayer de la trouver sur la plage, elle a disparu. Mais, une photo se retrouve mystérieusement dans l'appareil de Lilith, confirmant que la main a bien existé.

Qu'a cela ne tienne, on lui dérobe son appareil ! il règne un climat étrange sur l'île, le père Hotz, intégriste pur et dur qui veut maintenir la population sous son emprise dans la crainte de Dieu et du Châtiment et des crimes vont être commis, plus les deux amies se rapprochent de la vérité, plus ça tombe comme des mouches.

En parallèle, un jeune homme qui a dérobé un bateau dont il a changé le nom, car il veut changer de vie est victime d'une tempête et s'échoue sur une île mystérieuse inconnue au bataillon et pour cause, elle est sortie de l'eau à la suite d'un essai nucléaire. Il est recueilli sur une base militaire où des médecins jouent aux apprentis sorciers, alors qu'un volcan menace de se réveiller…

J'ai beaucoup aimé ce roman, bien plus qu'un simple polar à mes yeux, car on se promène dans les vestiges de la culture et des croyances de Tahiti et des îles perdues dans l'immensité de l'océan, aux plages paradisiaques, alors qu'un prêtre maintient la population dans la terreur pour maintenir son emprise. On rencontre aussi des guérisseurs dont l'approche du corps et de la maladie sont passionnantes.

L'auteur évoque les essais nucléaires et leurs retombées dramatiques, les expérimentations sous couvert du secret de l'armée et le parcours difficile de certains membres de cette communauté, sur laquelle pèse un lourd secret qui met en danger les deux amies. On évoque aussi les conséquences dramatiques de l'esclavage (les habitants de l'île de Pâques) la perte des langues d'origine, autant que des traditions. Comme toujours, où l'homme blanc passe, la Nature trépasse…

La présentation est originale, chaque chapitre a une petite phrase pleine de sagesse en guise de titre, ce qui m'a beaucoup plu. L'écriture est belle, faisant surgir plein d'images dans l'esprit du lecteur. Cette fois-ci encore, la couverture est très belle et originale.

J'ai retrouvé avec un immense plaisir la plume de Patrice Guirao, dont j'ai beaucoup apprécié le premier roman « le bûcher de Moorea » où l'on fait la connaissance de Lilith et Maema, ses descriptions à couper le souffle de ces terres lointaines qui font rêver.

Un petit mot sur la collection « Noir Azur » consacrée aux polars insulaires que l'éditeur définit ainsi : le roman « noir azur » n'est pas un roman policier qui se passe sous des cieux tropicaux, il est l'expression d'une réalité de la vie sous les cieux tropicaux.

Je vais suivre de près l'auteur, et tenter de découvrir d'autres livres de cette collection

Un immense merci à NetGalley et aux éditions Robert Laffont (La bête noire) qui m'ont permis de découvrir le deuxième livre d'un auteur qui me plaît décidément beaucoup.

#LesdisparusdePukatapu #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          430
La chronique jubilatoire de Dany Flingueuse pour Collectif Polar
Alors que Lilith et Maema arrivent sur Pukatapu pour réaliser un article sur la montée des eaux et ses dommages sur les atolls, elles y découvrent une communauté polynésienne isolée du monde, avec sa hiérarchie tribale et un prêtre qui peine à calmer ses ouailles. Les traditions s'accommodent semblent-il avec la religion … à de notables exceptions près… une série de morts brutales.
Pas très loin de là, sur une terre non répertoriée, une étrange équipe de scientifiques, jouant aux apprentis sorciers, sous la houlette de l'armée française, réalise de surprenantes expériences sur des cobayes humains.
D'une part un désastre écologique annoncé dans le déni des peuples victimes, d'autre part une folie scientifique à laquelle s'invite une éruption volcanique du plus bel effet !
La pugnacité des deux femmes dont nous avions fait la connaissance dans le précédent roman de Patrice Guirao le bucher de Moorea, sera mise à l'épreuve de la coutume et des rites païens, eux-mêmes confrontés à la religion des missionnaires historiques. L'exploitation des minorités exotiques par les blancs n'en est que plus haïssable car ils seront encore cette fois les victimes, déniées comme par le passé, lors des essais nucléaires « sans risques » mais aux répercussions sanitaires encore bien palpables.
Une façon élégante pour cet auteur de nous présenter ces terres confrontées durement à la réalité économique et culturelle. Une belle plongée dans le bleu des atolls … une très belle histoire, une énigme bien menée et juste flippante !
« Un jour, poursuit-elle, le monde devra examiner franchement les conséquences de sa stupidité. L'homme devra peut-être céder sa place. »

Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          150
Quel voyage en Polynésie, une bouffée d'air frais pendant ce confinement même si se retrouver enfermer à Pukatapu peut ressembler étrangement à ce huis-clos de deux mois que nous venons de vivre. Mais les grands espaces, la beauté des paysages décrits par Patrice Guirao, m'ont fait rêver et ce, malgré, les découvertes macabres de Lilith et Maema. Alors, un grand merci aux éditions Robert Laffont et à l'opération Masse Critique de Babelio pour m'avoir fait voyager par l'esprit à la lecture des Disparus de Pukatapu.

Il y a plusieurs mois, j'étais passée en librairie devant le premier roman de Patrice Guiraole Bûcher de Moorea et la quatrième de couverture m'avait interpellée à l'époque (tout comme la couverture proposée par la collection La Bête Noire chez Robert Laffont). Je l'avais noté pour mes prochaines lectures mais, comme tout gros lecteur, j'ai une PAL et des listes à n'en plus finir... Alors lorsque j'ai vu son nouveau roman, je me suis dit c'est le moment !
Et c'est bien tombé ! Un livre en huis-clos pendant le confinement, quelle bonne idée ! Car, Pukatapu est une petite île perdue dans le Pacifique à plusieurs milliers de kilomètres de Tahiti, ravitaillée par bateau, une fois de temps de temps, sans fréquence régulière avec une population vivant en quasi autarcie avec leurs propres règles et leurs habitudes. L'auteur, Patrice Guirao, nous plante un décor tout simplement magnifique (c'est peut-être pour cela que le huis-clos est supportée par le lecteur d'ailleurs), de grands espaces, un océan magnifique, une façon de vivre proche de la nature... Mais, parce que c'est tout de même un roman policier, une ambiance particulière vient peu à peu s'immiscer dans ce décor paradisiaque.

Les deux protagonistes du livre sont Lilith et Maema, l'une est photographe, l'autre journaliste à la Dépêche de Papeete. Elles se rendent à Pukatapu pour réaliser un reportage sur l'écologie et plus précisément sur l'impact du réchauffement climatique sur la montée des eaux dans les atolls. Des pseudo vacances loin de tout leur feront du bien, loin de Tahiti, pensent-elles. Maema, atteinte d'une maladie incurable, pourra également profiter de ce moment privilégié dans sa vie mouvementée.
Bien entendu, des événements viennent enrayer la machine très rapidement d'ailleurs. D'abord, une main rapportée sur la plage devant Lilith par un bernard-l'hermite (première scène mémorable !), puis des non-dits, des secrets des habitants, un meurtre, un bébé jamais déclaré administrativement décédé dans des conditions étranges, un corps retrouvé dans un cimetière, des habitants qui s'affolent autour d'anciennes croyances. Des esprits malins seraient revenus hantés Pukatapu...
Voilà, Maema et Lilith plongées dans l'horreur avec des habitants mystérieux, un prêtre loin d'être pieux, un chef qui passe sous silence des événements...

Au même moment, un homme chavire et s'échoue sur une barrière de corail. Il se réveille dans une chambre, qui ressemble à une chambre d'hôpital avec du personnel soignant à son chevet et des militaires. Il ne peut bouger, il a perdu ses jambes lui dit-on, on lui soigne en les immobilisant dans une matière étrange. Une autre intrigue voit le jour autour d'une île née secrètement dans le Pacifique suite à des essais nucléaires sous-marins. Des événements qui, bien sûr, viendront à s'enchevêtrer au cours du roman.

C'est avec un grand plaisir que j'ai lu ce livre (certes, j'ai mis du temps et je suis encore désolée pour le retard de ma critique, pour moi hélas, le confinement n'a pas été synonyme de lecture…), c'est une véritable découverte. Beaucoup de problématiques se croisent dans ce roman, les personnages sont attachants, les paysages sont sublimes, l'écriture est plaisante et l'intrigue intéressante ? C'est donc avec bonheur que j'ai découvert l'univers de Patrice Guirao. Si vous avez envie d'un très bon roman policier, jetez-vous sur ce livre.
Commenter  J’apprécie          120
Alors que Lilith et Maema arrivent sur Pukatapu pour réaliser un article sur la montée des eaux et ses dommages sur les atolls, elles y découvrent une communauté polynésienne isolée du monde, avec sa hiérarchie tribale et un prêtre qui peine à calmer ses ouailles. Les traditions s'accommodent semblent-il avec la religion … à de notables exceptions près… une série de morts brutales.
Pas très loin de là, sur une terre non répertoriée, une étrange équipe de scientifiques, jouant aux apprentis sorciers, sous la houlette de l'armée française, réalise de surprenantes expériences sur des cobayes humains.
D'une part un désastre écologique annoncé dans le déni des peuples victimes, d'autre part une folie scientifique à laquelle s'invite une éruption volcanique du plus bel effet !
La pugnacité des deux femmes dont nous avions fait la connaissance dans le précédent roman de Patrice Guirao le bucher de Moorea, sera mise à l'épreuve de la coutume et des rites païens, eux-mêmes confrontés à la religion des missionnaires historiques. L'exploitation des minorités exotiques par les blancs n'en est que plus haïssable car ils seront encore cette fois les victimes, déniées comme par le passé, lors des essais nucléaires « sans risques » mais aux répercussions sanitaires encore bien palpables.
Une façon élégante pour cet auteur de nous présenter ces terres confrontées durement à la réalité économique et culturelle. Une belle plongée dans le bleu des atolls … une très belle histoire, une énigme bien menée et juste flippante !
« Un jour, poursuit-elle, le monde devra examiner franchement les conséquences de sa stupidité. L'homme devra peut-être céder sa place. »

Lien : https://collectifpolar.com/2..
Commenter  J’apprécie          60
Si le présent roman peut parfaitement se lire indépendamment du Bûcher de Moorea, je vous recommande toutefois de les lire dans l'ordre afin d'apprécier pleinement les personnages.

Escapade aux Tuamotu oblige, dans ce nouvel opus nous ne retrouvons que Lilith et Maema, mais rassurez-vous les deux amies auront fort à faire pour mettre à jour les plus sombres secrets de l'atoll. À condition toutefois de parvenir à faire se délier les langues des quelques villageois et du prêtre, tous préférant se murer dans le silence, voire les mensonges, plutôt que de se confier à deux « étrangères ».

Lilith et Maema sont loin de se douter des implications de leur quête vers la vérité. Les sombres secrets cachés de Pukatapu pourraient bien en effet n'être que la partie visible de l'iceberg. Un iceberg en lien direct avec les essais nucléaires français dans le Pacifique (46 essais aériens entre 1966 et 1974 et 147 tirs souterrains entre 1975 et 1996).

Heureusement nos deux enquêtrices ne seront pas complètement seules pour mener à bien leur mission. Tous les villageois ne se laisseront pas docilement museler, et elles pourront aussi compter sur un renfort (tardif) de l'extérieur, en la personne de Pascual Parua, un chercheur de l'IFREMER venu initialement pour être la caution scientifique des journalistes.

L'isolement de l'atoll de Pukatapu (tout droit sorti de l'imagination de Patrice Guirao) transforme l'intrigue principale en un huis clos en plein air (paradoxe ? vous avez dit paradoxe ?) mené de main de maître par l'auteur. La tension va crescendo tandis que les soupçons pèsent sur les uns ou les autres, plus encore quand un premier villageois est retrouvé mort.

Fidèle à l'esprit du « noir azur », la culture polynésienne est mise en avant tout au long du récit. Il faut dire que le cadre se prête particulièrement bien à la survivance des traditions et savoirs ancestraux… même si une certaine forme d'obscurantisme moderne voudrait bien étouffer ces traditions afin d'imposer sa vision du monde et de la foi (et paf, dans ta gueule le curé !).

En parallèle à l'enquête de Lilith et Maema le lecteur sera amené à suivre un second arc narratif au sujet duquel je préfère ne rien dire afin de laisser intact le plaisir de la découverte.

Comme dans le Bûcher de Moorea, Patrice Guirao intègre un glossaire permettant de traduire les termes tahitiens employés au fil du récit. Même si on saisit sans mal le sens global (peut être que le fait de vivre sous les tropiques est un atout en ce sens), l'initiative est bienvenue.

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, non seulement l'auteur annonce qu'un troisième opus, le Tiaré Noir, sera publié en 2021, mais en plus il nous permet d'en découvrir le début. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça commence très fort ! L'attente va être longue !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Découvrez Pukatapu, l'îlot parfait pour disparaître !

Pukatapu, c'est un paradis de sable blanc, de corail et de cocotiers perdu dans le Pacifique, à des milliers de kilomètres de Tahiti. le long de ses

eaux turquoise, une poignée de maisons colorées abritent quinze hommes, neuf femmes et, étrangement, pas un seul enfant. Lilith, photographe, et Maema, journaliste à La Dépêche de Papeete, y effectuent un reportage sur les conséquences du réchauffement climatique. Elles croient avoir trouvé l'Eden, jusqu'au jour où, sur la plage, Lilith découvre une petite main coupée. Mais sur l'îlot, nulle trace d'un cadavre et personne ne manque à l'appel...

**************

Le sous-titre aurait pu être « Comment un îlot paradisiaque peut se transformer en enfer ! »

Ne connaissant pas cet auteur ni ses personnages (je n'ai pas lu le premier tome) le début de la lecture a été un peu difficile pour moi. L'utilisation de nombreux mots en Tahitien a fait que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, mais d'un autre côté je trouve, après coup, que cela rend le récit plus réel, l'immersion plus grande.

Patrice Guirao nous propose un thriller à huis clos, sur une île paradisiaque, dans un décor sublime. On voit l'azur du lagon, le corail, les cocotiers, on redécouvre l'odeur du Monoï, on sent la chaleur, le sable doux sous nos pieds, le vent dans nos cheveux. Mais cet endroit magnifique devient vite une prison. L'angoisse monte, l'ambiance se tend, l'inquiétude augmente.

Les morts se succèdent, meurtres, accidents, suicides.....… Les habitants ne paraissent plus aussi honnêtes, que cachent-ils ? Que craignent-ils ? Pourquoi n'y a-t-il aucun enfant sur cet îlot ? D'où viennent ces restes humains déformés retrouvés sur la plage ?

Le rythme est assez lent. Malgré les décès suspects, il n'y a aucune violence.

L'auteur nous fait une description très précise des paysages, mais on apprend également beaucoup de choses sur les coutumes et le mode de vie polynésien, une manière de vivre en harmonie avec la nature, dans un dénuement quasiment total.

On partage le quotidien de cette communauté totalement isolée du monde, qui vit en vase clos, n'est ravitaillée par bateau que très rarement. Les habitants de Pukatapu ont instauré une hiérarchie tribale, mais sont dirigés aussi par un prêtre catholique qui peine à faire oublier aux habitants leurs croyances ancestrales et utilise la peur pour se faire entendre et garder son pouvoir. Est-il possible d'accommoder traditions et religion ?

En parallèle, on suit une autre histoire sur un atoll peu éloigné de Pukatapu mais encore plus caché. Cet îlot volcanique est une base secrète de recherche scientifique.

Je reste un peu sur ma faim quand à cette partie et j'aurais bien aimé que l'auteur s'y attarde car le questionnement philosophique qui en découle est vraiment très intéressant. Je ne vais pas en parler plus pour ne pas divulgâcher

Les thèmes abordés dans ce roman sont intéressants : l'isolement sur une île et ses conséquences psychologiques, les essais nucléaires dans le Pacifique, la religion, l'adaptation d'un non natif, la recherche médicale et l'éthique, … et nous poussent à nous poser de nombreuses questions.

Une belle découverte que ce roman ! Je n'hésiterai pas à lire le prochain de Patrice Guirao.
Lien : https://leslecturesdugabian...
Commenter  J’apprécie          30
Merci pour ce polar dépaysant: plages de sable fin, lagons et cocotiers hum ça sent bon les fleurs de tiaré.
Mais bon par contre c'est pas ambiance vacances! Meurtres, suicides, corps décomposés et croyances ancestrales un peu flippantes sont au rendez vous. Une enquête bien menée par deux héroïnes attachantes et une résolution sur fond d'essais nucléaires menés par la France dans la région fait froid dans le dos.
L'auteur connu dans le monde des" people" pour écrire des textes de chansons est une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          30
Je retrouve avec plaisir Lilith et Maema, cette fois sur une île à l'est de la Polynésie, où la navette ne passe qu'une fois tous les 4 mois.

Si elles y sont au départ pour écrire un article sur les conséquences du réchauffement climatique, une main apparue sur le sable va vite les détourner vers une enquête plus policière, car les morts s'accumulent.

Que cache Hotz, le prêtre de la petite communauté ? Que ne veut pas dire Kumi-Kumi, le chef du village ?

Hotz est un personnage inquiétant, qui ne cherche pas à comprendre les us et coutumes de ses ouailles mais veut imposer coûte que coûte sa religion, tel un gourou.

Et puis Maema va de plus en plus mal.

J'ai aimé que l'auteur nous présente dès les premières pages cet atoll comme le paradis sur terre, pour ensuite déconstruire petit à petit cette vision idyllique de l'île de rêve.

En parallèle, nous suivons Franck qui, après avoir volé un bateau à l'île de Ré fait naufrage pas loin de l'îlot L69. Il est recueilli par les scientifiques qui lui applique une étrange texture sur ses pieds abîmés par les coupures du corail.

J'ai trouvé amusant que l'auteur ne décrive pas de courses-poursuites en voitures comme c'est souvent le cas dans les romans policiers, mais une tempête en pleine mer sur un bateau qui prend l'eau. C'est plus couleur local.

Une enquête encore une fois passionnante et qui met au jour les ravages des essais nucléaires français dans le Pacifique.

L'image que je retiendrai :

Celle de Poerani tenant serré contre elle une poupée toute abîmée.
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
Commenter  J’apprécie          30
Les nouvelles aventures de Lilith et Maema, attachantes jeunes femmes , l'une photographe et profondément ancrée dans "l'ancien monde" de ses ancêtres de par ses tatouages et sa pensée, et l'autre journaliste, investie également mais plus terre à terre si l'on peut dire...
Cette fois-ci, elles sont sur l'île de Pukatapu, pour faire état de la montée des eaux suite au réchauffement climatique. Et elles vont se retrouver embarquées dans une histoire incroyable, lorsque Lilith est "attaquée" par une main, seule, flottant sur l'océan, sans corps autour...
Vraiment un très bon polar encore une fois de la part de Patrice Guirao, qui distille au travers de ces personnages et de son histoire, son amour pour ce coin de paradis, pour ce qu'il représente et pour sa culture. Et en même temps, il dévoile, ou du moins, partage son point de vue sur l'évolution de notre climat, sur le passé sombre des essais nucléaires français en Polynésie et ces secrets qui empoisonnent dans tout le sens du terme les vies et la nature... Et que dire des titres de ses chapitres, de la poésie pour beaucoup!
J'ai beaucoup apprécié cette lecture et attends avec impatience le 3ème opus pour 2021!
Commenter  J’apprécie          30
Ce second opus des enquêtes de Lilith et Maema est beaucoup plus accrocheur que le premier. J'ai mieux apprécié l'écriture de Patrice Guirao. L'intrigue est bien ficelé et il y a une réelle tension tout au long du livre. C'est très plaisant et intriguant tout en traitant des sujets pas toujours facile à entendre pour le commun des mortels.
Je vous recommande donc vivement cette série avec des personnages de plus en plus attachants.
En plus l'action ayant lieu dans le pacifique le dépaysement est total.... vivement la suite...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (219) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}