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EAN : 9782368331491
144 pages
Locus Solus Editions (24/03/2017)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Description de 65 espèces de fleurs sauvages, rares ou courantes dans les monts d'Arrée : asphodèle d'Arrondeau, bruyère cendrée, oenanthe safranée, sceau de Salomon, etc.
Leurs caractéristiques bénéfiques ou toxiques, leurs origines ainsi que les traditions et les usages liés sont également présentés.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Abeilles et plantes mellifères est une ruche d'idées où les auteurs nous invitent à butiner parmi la grande histoire et aussi les petites anecdotes qui parsèment la vie des abeilles, de l'homme et des ruches.

Il y a les abeilles, il y a les fleurs. Chacune d'elles donnera une couleur et un goût particulier au miel récolté.
"En fin de saison, le blé noir cultivé sur des terres pauvres est une source importante de nectar... De couleur brun rougeâtre, son miel cristallise lentement. Miel de caractère par son arôme très puissant, il est recommandé pour la confection du pain d'épices."

Les abeilles et le miel présents dans la mythologie et chers à la bible, appréciés des premiers cueilleurs puis des curés, chantés par le poète et contés en fables, n'ont pas fini de nous émerveiller ni de nous soigner.

De l'hydromel au chouchen, en passant par le nougat et le pain d'épices, le miel s'accommode à tous les palais et s'invite dans tous les palais.

Une promenade qui emprunte des sentiers variés, allant des peintres aux savants, en passant par Maya l'abeille au musée Grévin, par Napoléon aux couteaux Laguiole, par le trésor de Childéric à la bataille de Tanga en Afrique, par les ruches en tortillons de paille de seigle aux ruches à cadres mobiles...
Sans oublier Hervé Péron, «frère des abeilles», Frère de Ploërmel qui anime des stages d'apiculture au rucher-école du Finistère au sein de l'école d'agriculture du Nivot, à Lopérec.

« Et au fil du temps, « tu nous gâtes » serait devenu nougat ! ». Et bien là je crois qu'Hervé Guirriec, l'écrivain, et Jean-Yves Kerhoas, le photographe, nous gâtent avec ce livre sur l'apiculture et les fleurs sauvages de Bretagne. En prime quelques recettes à la fin du livre.

Je remercie les Éditions Locus Solus et la Masse Critique Babelio pour cette promenade colorée. Un livre qui invite à observer et à prendre soin de la nature.

"Celui qui sait où est le nid a la connaissance, celui qui vole a le nid.", Pieter Bruegel, Grand maître flamand du XVIe siècle.
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J'ai eu la chance de recevoir ce livre grâce à la masse critique. C'est un livre richement illustré avec des plantes qui sont des "amies" pour nos chères abeilles. On peut découvrir ici près de 66 espèces de plantes, avec leurs histoires, utilisations ...
C'est un livre vraiment instructif et bien écris pour pouvoir donner un petit coup de pouce aux abeilles. A recommander à tous les amis de la nature.
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Depuis quelques temps, je m'intéresse beaucoup aux abeilles et aux plantes mellifères. Chez moi, c'est un refuge LPO donc pas de produits chimiques depuis un bon moment et la faune est au rendez-vous. Abeilles, chauves-souris, hérissons, oiseaux, insectes sont mes voisins.

Grace à ce livre, j'ai pu découvrir que j'avais déjà plusieurs plantes mellifères dans mon jardin comme les plantes aromatiques, la Bourrache, la Mauve et la Phacélie. Cette dernière, je la sème tous les ans. C'est d'ailleurs bientôt le moment de semer.

J'ai comme projet de planter une haie pour les oiseaux et j'ai pu découvrir que le Sureau noir et Le Sorbier des oiseleurs feront également des heureuses chez les abeilles. Les fiches des plantes sont claires et simples à comprendre.

Ce livre m'a, en plus, donner encore plus envie de faire une formation apicole. D'ailleurs, en même temps que j'ai reçu le livre, j'ai reçu dans ma BAL deux propositions de formation apicoles qui se dérouleront près de chez moi. Je suis du coup en intense réflexion à ce sujet.

Ce livre va rester à porté de mains car je vais m'en servir souvent. Il y a d'ailleurs pleins de sujets intéressants sur les abeilles. Il y a même quelques recettes. J'utilise déjà le miel dans mes préparations culinaires et les pâtisseries mais je ne connaissais pas le Vinaigre de miel.
Lien : http://www.paradise-book.fr/..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le saviez-vous ?
Quel est le miel le plus rare au monde ? Le miel de trèfle… à quatre feuilles.
Que dit une abeille lorsqu’elle rencontre une fleur fanée ? Et ta mine !
Et que penser de ce jeu de mots ? L’abeille m’émeu(t) à faire l’autre ruche.
Et le comble de l’apiculteur ? Manquer de pot ou encore pour le féru de culture classique, être adepte d’Épicure.

Le regard de l’illustrateur Nono dans le Télégramme suite à la prolifération des frelons asiatiques :
Les ouvrières sont au bout du rouleau !
Ça me fout le bourdon…
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Redécouvert par le grand public dans les années 1970 avec le développement des festoù-noz, le chouchen a longtemps gardé une réputation fâcheuse. Chutes en arrière, forts maux de tête, autant de signes disaient les Anciens d'une consommation excessive. L'explication toute logique à ces effets vient de son procédé de fabrication d'antan. Si le premier miel récolté était destiné au miel de bouche, le reste de la récolte — avec cire, larves, pollen, et abeilles mortes — rentrait dans la fabrication du chouchen. Après broyage et filtration grossière, le venin d'abeille se retrouvait dans la boisson et agissait, en cas de forte consommation, sur les centres d'équilibre au sein du cervelet.
Aujourd'hui, le miel utilisé permet de produire un chouchen sans les désagréments précédemment cités. Il doit cependant se consommer de façon modérée, au risque, comme le dit joliment l'expression populaire bretonne "d'avoir des chaussures rondes" ("bezan ront e votoù").
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Curé de Nonancourt en Normandie et futur évêque de Metz, l'abbé Bienaimé recevait son évêque Mgr de Narbonne. Il lui servit un diner splendide.
"Mon pauvre curé, vous perdez donc la tête. Tant de frais pour moi, malgré mes recommandations...
- Ne vous inquiétez pas, c'est grâce à 90 communautés de filles qui travaillent pour moi que je le fais."
Sorti de sa stupeur, l'évêque comprend vite que le curé parlait de son rucher !
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Le saviez-vous ?
Néron, qui régna à Rome de 54 à 68, passe pour le créateur du sorbet. Il se faisait préparer un mélange de miel et de fruits écrasé dans la neige. Pour délacer la neige des Apennins à Rome, l'empereur dépêchait des soldats pour la transporter enfouie sous des fourrures isolantes ou protégée par de la paille et de la sciure de bois. L'épicurien Maximus Gorgus date cette innovation de 62.
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En 1939, la statue de cire du personnage de Bécassine subit les foudres des militants bretons. Trois jeunes, originaires de Rennes, Audierne et Saint-Goazec s'en saisissent pour fracasser le symbole de la domestique naïve et ridicule exploitée dans la capitale. Depuis, Bécassine n'est pas réapparue au Musée Grévin.
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