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3,6

sur 195 notes
Ce roman, j'ai bien envie de la qualifier de fantaisiste, toutefois je ne pourrais me permettre de le maintenir dans cette catégorie car il renferme plus que la fantaisie qui est présente au service de vérités que l'auteur avait envie d'exposer.

Tom, le personnage principal y fait figure d'individu déprimé. Il se demande de quoi est faite sa vie, sa vie de bodybuilder dominé par l'apparence des individus, qui côtoie sa femme par habitude, qui passe du temps à se poser des questions auxquelles il ne peut répondre.

Puis il rencontre N7A, jeune femme sans identité, qu'il invite à s'installer chez lui, entre sa femme qui accepte bien difficilement cette présence, son fils qui se sépare de son épouse et son père qui s'installe là afin de n'être pas seul pour recevoir la chimiothérapie qui le guérira de son cancer.

On constatera que ce lieu de vie commun n'est autre qu'une poudrière dans laquelle N7A constituera l'étincelle…

Mais N7A est bien plus, elle est celle qui fera réfléchir, se poser quelque temps pour observer sa vie, peut-être même pour changer…

On observera des habitudes et des comportements par lesquels la micro-société que compose cette famille pourrait s'enrichir comme notre société actuelle si riche de ses différences.

On notera également l'importance de posséder une identité pour un individu, avec une pensée pour les personnes qui, dans nos populations, ne peuvent se faire une place, parce qu'elle ne peuvent se définir elle-même.

Bravo à l'auteur qui offre au lecteur un roman capable de faire réfléchir et sourire en même temps.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Tom , la cinquantaine, est vendeur d'aliments protéinés et autres pour des personnes qui fréquentent les salles de musculations, font des régimes et veulent améliorer l'apparence de leurs corps. Il s'applique à améliorer sa silhouette depuis l'âge de 17 ans, d'abord chez lui et ensuite dans des salles de sport.
Il n'est pas mécontent du résultat et ce qu'il désirait surtout, c'est d'échapper à son déterminisme physique de Juif ashkénaze long, filiforme, maigre, sans muscles.
Il vit avec Mathilde depuis 25 ans , par habitude maintenant.
Son fils, Jérémie, revient chez eux. Il ne s'entend plus avec sa compagne.
Son père, très âgé, atteint d'un cancer, revient chez eux également.
Et par-dessus le marché, Tom recueille N7A , une jeune dame qui se faisait maltraiter par son propriétaire comme elle l'affirme et ce, devant le magasin de Tom.
Tom est généreux mais perdu dans sa vie, on a envie d'affirmer qu'il est dépressif. Il avoue n'avoir plus de désir pour rien.
Pas joyeux au début mais je me suis vite laissée prendre par les réflexions très profondes de l'auteur, son humour pas commun et son écriture magnifique, tellement agréable au point de relire des passages.
Très étonnante la façon dont tous les personnages en présence l'un de l'autre se parlent, en toute franchise, sans dentelles.
Thomas Gunzig fait preuve de beaucoup d'imagination quant à la provenance de la jeune femme. On se doute qu'il glisse pas mal d'éléments autobiographiques dans son récit, notamment au sujet de ses origines paternelles. Il a sensiblement le même âge que son héros aussi.
Pour la lectrice que je suis, j'ai aimé voir revenir le soleil après une période sombre et cela petit à petit.
Un très beau roman d'un auteur que j'avais beaucoup apprécié dans "Feel good" qui sort maintenant en poche et qui était parfaitement en harmonie avec les évènements des gilets jaunes.

Un tout grand merci à Masse critique de Babelio et aux éditions " Au Diable Vauvert" . Un beau cadeau que cette lecture d'un auteur qui vaut vraiment la peine d'être lu.
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Alors que la routine s'écrit autour du muscle, de ses muscles et de ceux de ses clients, à qui il vend les protéines qui les aideront à sculpter un corps rêvé, une altercation capte son attention dans la rue. Un homme s'en prend violemment à une jeune femme rousse, qui semble soumise. le même jour, son père l'informe que ses jours sont comptés et qu'il a donc décid de venir vivre chez lui, alors que son propre fils, brisé par une rupture rejoint aussi le petit appartement transformé en colocation de fortune. Il n'y manque que l'étrange jeune femme rousse, qui prétend être tout autre chose que ce que son aspect ne laisse croire…

Comédie loufoque, qui sert de support à de nombreuses réflexions
sur le couple, la famille et la génétique sous toutes ses formes (épigénétique, organismes génétiquement modifiés, transmission…) avec la question en filigrane du rôle des valeurs éducatives.

C'est léger, drôle, mais tout de même sérieux, avec un vrai débat sur la famille et le couple.

Un grand plaisir de lecture
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Tom, la cinquantaine, est le propriétaire d'une boutique de compléments alimentaires pour body-builders. Lui-même va régulièrement sculpter son corps en salle de sport. Son couple avec Mathilde bat un peu de l'aile. Celui de son fils Jérémie avec la woke Jade est dans un état pire encore. Un jour, Tom voit de sa boutique une jeune femme se faire violenter par l'homme qui l'accompagne. Il ne réagit pas mais, honteux, se jure de le faire si la situation se reproduit. Et en effet, la fois d'après il porte secours à la jeune femme dont l'identité va se révéler pour le moins surprenante… ● En peu de pages, ce roman aborde des thèmes qui paraissent trop grands pour lui : la manipulation génétique, l'identité juive, la Shoah, le wokisme, le courage, le sens de la vie, le cancer… et j'en passe. S'il se lit sans déplaisir, il nous fait rester sur notre faim. ● On se demande un peu le genre de ce qu'on vient de lire : fable ? conte ? autre chose ? Il y a bien une composante absurde, à la belge, façon Magritte, dans ce récit original, mais on a l'impression que tout n'est qu'effleuré, et que l'ouvrage cherche son ton sans le trouver. Les différents fils du récit flottent épars et l'on peine à distinguer leur synergie, voire leur intersection. Flirtant à la fois avec le comique et avec le tragique, le récit installe inconfortablement le lecteur sur cette ligne de crête, le laissant avec ses interrogations et un certain malaise. ● Ainsi, ce roman m'apparaît plus comme une ébauche qu'il faudrait retravailler et surtout enrichir pour lui donner vraiment forme. ● Je remercie Babelio et les éditions Au Diable Vauvert pour l'envoi de ce livre.
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Tom a la cinquantaine. Il se demande ce qu'il a fait de sa vie : vendeur de produits pour bodybuilders, voilà qui ne vend pas du rêve ! Il a une vie bien rangée avec sa femme, Mathilde, mais pour autant cela ne lui convient plus. Il ne nous ferait pas une petite dépression le Tommy ? Tout bascule lorsque son fils, Jérémie, revient à la maison. C'est le pompon ! Mais ce n'est pas tout… Voilà que son père, gravement malade, débarque aussi ! Alors, comment se sortir de tout ça ? En envoyant tout paître ? Non, on ne peut pas ! Alors il faut faire quelque chose ! Et si on sauvait la dame qui se fait molester par son compagnon devant son magasin ? Ah, oui, c'est une bonne idée, ça ! Sauf que cette splendide rousse en question est une vache dans un corps de femme… Oui, oui, vous avez bien lu !

Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais je vais m'empresser de combler mes lacunes ! C'est à la fois pétillant, drôle et cela donne à réfléchir. Avec humour, Thomas Gunzig nous mène sur le chemin des origines, de l'identité (son personnage est un juif ashkénaze), des gènes… et cette fable devient vite une quête initiatique.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Au Diable Vauvert pour cette découverte !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Tom a 50 ans et ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Vendeur dans un magasin de compléments alimentaires pour bodybuilders, il s'ennuie et se demande ce qu'il a fait de sa vie, et pas seulement sur le plan professionnel : son couple avec Mathilde tient plus par habitude et force d'inertie que par amour et passion. Tom se demande ce qu'il fait là, pour qui, pour quoi, et ne sait pas comment s'y prendre pour y changer quelque chose, à supposer qu'il en ait l'énergie. Bref, Tom déprime. Pour ne rien arranger, son grand fiston mollasson et pleurnichard réemménage chez eux après s'être fait largué par Jade, sa copine wokiste, et son vieux père s'invite sur le canapé familial le temps (indéterminé) de sa chimiothérapie.

Pour Tom qui n'aspire qu'au calme et à la tranquillité, les prochaines semaines s'annoncent chaotiques.

Une dose supplémentaire de bouleversements s'ajoute à sa vie quelques jours plus tard, quand Tom vient à la rescousse d'une jeune femme malmenée par l'homme qu'elle accompagne. Ni une ni deux, Tom ramène à la maison cette jeune femme pour le moins étrange : elle parle de l'homme avec qui elle était comme de son « propriétaire », elle n'a pas de papiers, et une drôle d'identité : N7A.
Qui ou quoi qu'elle soit, sa présence va provoquer une grande remise en question dans la vie de Tom et du reste de la famille.

Il y a dans ce roman (cette fable) du burlesque, de l'improbable, du questionnement existentiel, du désenchantement, de la lucidité et du cynisme, de la sensibilité et de l'empathie. du Thomas Gunzig, donc.

Ce roman, qui se lit très vite, est bourré de réflexions sur le sens de la vie, l'amour, le temps qui passe, la transmission,... C'est un peu son défaut : il est trop court et aborde, sans les approfondir, un peu trop de thèmes : manipulations génétiques, wokisme, véganisme, cancer, Shoah, identité, courage, conditions humaine et animale.

Je trouve qu'il est un cran en-dessous des romans précédents de l'auteur : moins féroce que « La vie sauvage », moins attachant que « Feel good », moins jubilatoire. Mais comme les autres, il fait sourire et réfléchir, il nous renvoie à nous-mêmes, il nous touche par la tendresse qu'il montre à l'égard de ses personnages.

En partenariat avec les Editions Au Diable Vauvert via une opération Masse Critique privilégiée de Babelio.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Thomas Gunzig, cet auteur belge irrévérencieux et un peu maboule …

Je l'aime beaucoup, cet auteur, surtout dans son roman « Feel Good », et je m'attendais à une partie de lecture jubilatoire avec son récent « le Sang des bêtes ».
Disons que oui, j'ai ri, et même éclaté de rire à certains moments, mais la plupart du temps, j'ai suivi avec juste de l'intérêt l'aventure particulière de Tom, la cinquantaine, marié, un enfant un peu mou, un père malade, un métier pas très épanouissant (vendeur dans une boutique de produits pour le fitness), et la crise habituelle de cet âge (sens de sa vie, ennui…), et qui tombe sur une jeune femme très très spéciale, qu'il va prendre en charge.

Il y a du vrai, du très vrai dans tout ce qu'il écrit, et ce très vrai vient buter sur le burlesque et l'incompréhensible, c'est cela d'ailleurs qui fait sa patte.
Disons que je suis restée sur ma faim : trop de thèmes mis en place et peu développés ne m'ont pas rassasiée de rire et de profondeur comme dans « Feel Good ».

Mais je recommande quand même ce livre iconoclaste qui nous emmène dans un trip où les plus vaches ne sont pas ceux que l'on croit.

Merci aux éditions « Au diable Vauvert » et à Babelio pour ce roman mi-humain, mi-animal dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
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Tom, la cinquantaine triste, est employé au Passage Fitness où il vend des compléments alimentaires pour culturistes et autres "bodybuilders". Lui même fut un adepte inconditionnel de cette pratique.

Il s'ennuie ferme et sa vie lui échappe sans qu'il cherche à en faire autre chose que regarder le temps qui passe.

Ce soir là c'est son anniversaire et rentrant chez lui il s'aperçoit que sa femme a ajouté un couvert. Cela le perturbe profondément d'autant qu'il s'agit, certainement, de son fils, lequel annonce sa séparation d'avec sa compagne et, que, de ce fait, il revient habiter chez papa et maman.
Le père de Tom, lui aussi, atteint d'un cancer, annonce à ses enfants qu'il vient s'installer avec son chat qui vomit partout, chez eux.
Plus on est de fous...

Lors d'une de ses journées à lever le nez en l'air et satisfaire quelques uns de ses clients habituels, Tom aperçoit à travers la vitrine un homme molestant une jeune femme. Il intervient et fait fuir l'homme. La femme ne sachant où aller, il la ramène chez lui.

S'ouvre, enfin, quelque chose de concret, un chemin de sortie de la vacuité de sa vie.
Un renouveau bénéfique pour Tom et sa famille.

Dans un style mi cynique, mi comique et parfois tragi-comique, l'auteur entraîne le lecteur dans une réflexion sur le sens de la vie, le temps qui passe et la façon dont on l'utilise, la famille et le travail. S'agit-il d'un conte, d'une fable ? Ce roman en a tous les ingrédients et dans un style littéraire de belle facture et d'un grand intérêt. Les thèmes abordés et les messages passés ne sont pas suffisamment explicités du fait du manque d'épaisseur du roman. Un peu plus d'approfondissements n'auraient pas fait de mal au développement de cette intrigue.

Une lecture sympathique autant qu'enrichissante et novatrice, mais ça pour le comprendre il faudra lire le livre.

Merci à Babelio pour cette masse critique et aux éditions Au diable vauvert pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Tom, un quinquagénaire aux cheveux grisonnants et frisotants, à la peau pâle et au corps massif, - je prends la peine de décrire physiquement l'homme, les connaisseurs y noteront peut-être la ressemblance avec un certain Thomas - s'ennuie dans sa vie. Employé au Passage Fitness où il vend des compléments alimentaires pour bodybuilders, il ne désire plus sa femme, ne comprend plus son fils, se sent fatigué et cynique, et surtout il éprouve une impression de gâchis quand il considère sa vie. Mais une rencontre très particulière pourrait changer la donne et lui offrir l'occasion d'enfin donner du sens à sa vie. Amis quinquagénaires, rien n'est perdu et ne croyez pas les esprits chagrins et jaloux qui vous condamnent à ne plus rien entreprendre.

L'écriture est facile, on sent que les mots coulent de la plume de Gunzig, et cela en fait une lecture très agréable. Derrière la fantaisie, l'auteur aborde des thèmes sérieux, comme le regard des autres qui nous enferme dans une définition toujours réductrice et erronée, et pourtant si essentiel, ce regard, car « si personne ne vous regarde, rien de ce que l'on est et rien de ce que l'on fait n'a de réalité véritable. » Comme la domination des puissants (les hommes bien souvent à la maison ou les supérieurs hiérarchiques au boulot) sur les plus fragiles d'entre-nous, comme ces types qui ne cessent de répéter à leur compagne qu'elle est une incapable, une idiote, sans aucun droit au bonheur, à la liberté, aux rêves, à une vie meilleure, qu'elle doit déjà être contente et reconnaissante de sa situation. Il nous parle aussi de l'identité – qui est bien plus que des papiers en règle (j'y ai vu un écho au combat des sans-papiers de ces derniers mois en Belgique), du droit à la différence, d'écologie, de spécisme, …. Bref un roman foisonnant, divertissant et intelligent.

Ce conte moderne est donc un roman initiatique qui, comme tous les contes, se termine bien. Thomas Gunzig se serait-il débarrassé de ses vieux démons ? le lecteur sort de ce roman en quelque sorte apaisé, et ça fait un bien fou.

Un grand merci à l'opération Masse critique et aux Editions du Diable Vauvert.
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Tom fête ses cinquante ans et une question l'obsède : « Qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? »
Il est supposé s'intéresser au fitness, son gagne-pain puisqu'il vend des compléments alimentaires pour bodybuilders. Mais plus rien ne l'attire.
Oh ! La l La ! Cela sent la grosse déprime qui galope à cinquante à l'heure !
Il rentre chez lui après sa journée de travail. Sa femme s'est coupée en quatre pour lui préparer un « magnifique » repas d'anniversaire. Elle s'est faite « belle » et a sorti son parfum, Opium, celui des grandes occasions. Ciel ! Trois assiettes ! Cela signifie que son fils Jérémie sera de la « fête » ! Il n'a qu'une envie : tourner les talons !
Le lendemain, il a rendez-vous avec son père. Pas bon, ça ! Sûr que son moral va encore en prendre un coup…

Critique :

Monsieur Gunzig ne fait décidément jamais rien comme les autres ! Dieu sait quel étrange manège entraîne ses méninges ! Une vache transformée en femme ! C'est plutôt vache pour les femmes, non ?
Tom aperçoit au travers de la vitrine de son magasin, une jeune et jolie rousse malmenée par un type beaucoup plus vieux qu'elle. Il a envie de s'interposer… Mais, bon, il ne le fait pas. Pour quelle raison ? Oh, ça ! Allez savoir ! Il y a beaucoup trop de « peut-être… parce que ».
La scène se produit à nouveau, et là notre héros (enfin, celui de Thomas Gunzig plus exactement) fonce comme un taureau pour s'interposer.
Sa vie va-t-elle gagner du sens ?
Au travers de cet étrange roman dont on tourne les pages, avide de découvrir la suite malgré le côté invraisemblable du récit, Thomas Gunzig nous fait réfléchir : Que fait subir l'homme aux autres espèces ? Quid du véganisme ? Être juif aujourd'hui est-ce tellement différent d'avoir été juif il y a 80 ans ? Et les questions de genre, qui a le droit de décider quoi ? Comment s'aimer encore en vieillissant ? Faut-il accepter que nos corps dépérissent ? Quelle place pour les différentes générations au sein d'une même famille ?
Rassurez-vous ! Ces questions graves sont traitées avec suffisamment d'humour et d'humanité que pour ne pas vous entraîner dans les catacombes de la philosophie !
Rendre crédible une vache devenue femme n'est pas à la portée du premier auteur venu. Il fallait tout le talent de Thomas Gunzig pour qu'on y croie !
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