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Emily Roy et Alexis Castells tome 1 sur 3
EAN : 9782811218294
480 pages
Milady (21/10/2016)
  Existe en édition audio
4.06/5   915 notes
Résumé :
Falkenberg, Suède. Le commissaire Bergström découvre le cadavre terriblement mutilé d’une femme.

Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d’enfants dont les corps présentent les mêmes blessures que la victime suédoise : trachée sectionnée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras.

Étrange serial killer, qui change de lieu de chasse et de type de proie...

En Suède, E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (306) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 915 notes
J'avoue avoir été surprise par le mélange thriller/polar et camps de concentration ! L'idée est vraiment bonne et Johana Gustawsson s'illustre à merveille dans cet art. Elle propose plusieurs récits en alternance. Il y a d'abord celui d'Erich, un prisonnier, qui va travailler malgré lui en 1944 au block 46 dans le camp de concentration de Buchenwald… L'ambiance est assez abominable et difficile à suivre tant nos émotions sont mises à rude épreuve. Difficile de rester insensible face au comportement des soldats, aux horreurs et aux expériences réalisées sur des Hommes et à l'humiliation quotidienne… Je ne pense pas que l'on puisse rester de marbre face à ces chapitres. Pour ma part, j'ai eu du mal à dormir durant la période où j'ai lu cet ouvrage… Les autres récits se passent tous à notre époque, mais la narration diffère : on est soit du côté d'un serial killer sociopathe dont on ignore l'identité mais dont on suit les méfaits, soit du côté d'Emily, une profileuse douée, soit du côté D Alexis, une écrivaine spécialisée dans les tueurs en série. Tous ces personnages vont être liés dans une sombre affaire…

On rentre directement dans le récit, surtout après une introduction effroyable qui annonce directement la couleur ! J'avais peur de mettre du temps à lire ce livre de 450 pages, mais c'est finalement allé très vite ! La plume de l'auteure est vraiment agréable, fluide et prenante. Quelle que soit la narration, je prenais plaisir à voir l'intrigue évoluer. Les pages se tournaient avec aisance et mes nuits sont rapidement devenues courtes tant je voulais connaître le fin mot de l'histoire. D'ailleurs, j'étais tellement prise par l'enquête que je ne me suis pas « spoilée » la fin… Et croyez-moi, cela relève du miracle ! Je pense que c'est également dû a fait que j'ai rapidement deviné le lien entre les deux récits. Or, ce n'est pas pour autant que le plaisir est gâché, bien au contraire ! J'avais réellement envie de poursuivre ma lecture, baignant totalement dans l'atmosphère lugubre et inquiétante de roman. Si les révélations ne sont pas forcément imprévisibles, j'ai tout de même été surprise par un élément qui concerne la réelle identité de l'Autre ! C'est donc une bonne chose !

Johana Gustawsson arrive aussi bien à captiver le lecteur, le dégoûter et le révolter. Chapeau… D'ailleurs, la scène de torture finale est bien ragoutante. La seule chose qui m'a manqué est une réelle présence masculine aux côtés des deux héroïnes… J'aime lorsque les Femmes ont un rôle important et ne sont pas des potiches, toutefois cela me dérange lorsque les Hommes ont ce rôle. Il me faut un juste milieu… Il n'empêche que j'ai dévoré « Block 46 » et que « Mör », le nouveau roman de l'auteure, me fait de l'oeil. Je l'attendrai au format poche et espère adhérer autant qu'avec celui-ci !

Lien : https://lespagesquitournent...
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En voilà un thriller de chez thriller, un bien dur, bien perturbant… Peut-être pas de ceux que je préfère : d'habitude, en inconditionnelle de cette littérature, j'adore me vautrer dans les horreurs décrites par Jean-Christophe Grangé, Franck Thilliez ou Karin Giebel, pas forcément pour les bains de sang et les dépeçages, mais surtout pour le suspens ambiant : plus la situation est sordide, plus rapide est l'avancée dans le roman, forcément, on a envie d'en sortir.

Mais là… L'auteure a avait un but : petite fille de déporté, son objectif était certainement de documenter le lecteur sur l'univers concentrationnaire, et quoi de mieux pour parvenir à ses fins, qu'une intrigue prenant dans source en 1944 à Buchenwald ?

Bien, sûr, c'est une partie de l'histoire que l'on est en droit ni d'ignorer, ni d'oublier, et dans ce thriller, pas de scènes blanchies mais une présentation des horreurs subies par les déportés, difficile à admettre, dérangeant, perturbant.

Par ailleurs, les personnages sont suffisamment nombreux pour permettre de digérer les scènes les plus insoutenables qui se présentent tous les trois ou quatre chapitres. Des individus aux personnalités variées, et deux héroïnes sympathiques, la première, Alexis, jeune femme écrivain spécialisée dans la documentation sur les sérials killers, l'autre profileuse efficace, qui fait preuve d'une bonne logique qui permet de faire avancer les investigations.

Un autre personnage, policier de son état, intervient de temps à autres, tantôt comique de part sa façon de s'exprimer qui n'est pas sans rappeler San Antonio, tantôt lourdingue sans pour autant manquer d'efficacité.

Un roman efficace que j'ai apprécié… Sans plus. Cela ne m'empêchera pas d'aller fouiner du côté des deux tomes suivants.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Pour moi , block46 est un thriller pour lequel les lecteurs avertis et pas spécialement sensibles à la violence qui se dégage d'une fiction ne doivent pas faire l'impasse . Pour les personnes plus sensibles , vraiment , passez votre chemin . Block 46 est un roman dur , très dur , et peut se révéler être contreproductif . Chacun et chacune d'entre nous possède une zone de confort qu'il convient de respecter .Pour ma part , si j'avoue avoir été choqué par certaines scènes, j'avoue aussi avoir été emporté malgré moi dans ce tourbillon . Impossible de lâcher le cours de cette histoire qui alterne époque des années de guerre avec , notamment " un séjour " dans le tristement célèbre camp de concentration de Buchenwald et toutes ses horreurs et époque contemporaine avec , aussi , de nouvelles atrocités commises à Londres et à Falkenberg en Suède. le point commun , entre la Suède et Londres ? Des corps d'enfants atrocement mutilés sur un mode opératoire particuliérement et étrangement similaire . C'est là qu'Emily , la profileuse et Alexis , écrivaine spécialisée dans les tueurs en série vont unir leurs efforts pour résoudre une enquête particulièrement noire . Rapprocher les faits de Londres et ceux de Falkenberg , certes , mais remonter l'histoire et entrer au plus profond de l'horreur de Buchenwald....La tâche relève de l'utopie et puis , ne dit-on pas qu'il vaut souvent mieux ne pas remuer certaines " choses " nauséabondes ? Oui , mais si c'était le prix à payer pour faire cesser d'autres horreurs ? Alexis et Emily , un " couple attachant " de " nanas qui en ont " qui iront jusqu'à......loin , pour faire éclater la vérité. Des personnages que l'on devrait retrouver dans deux autres volumes , " Mor " et " sang " et , en ce qui me concerne , le rendez- vous est déjà pris . Malgré un nom qui m'a induit en erreur au moment de mon choix , Johanna Gustawsson est française et elle possède un sacré talent pour " passer au- delà de l'horreur " et émouvoir autant qu'entrainer .Une écriture fluide , maîtrisée, des dialogues percutants , toutes les compétences réunies font de ce thriller plus que sombre , un thriller incontournable avec toutes les réserves émises plus avant . Johanna Gustawsson a trouvé désormais une place incontestable en tête de gondole de toutes les librairies .
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Mélanger la thématique du tueur en série et celle des camps de concentration, il fallait oser. Johana Gustawsson l'a fait, avec brio et respect.

Entre présent et passé, elle nous plonge dans l'horreur. A travers cette histoire, elle nous enfonce la tête au fond de ce que l'homme est capable de perpétrer de pire.

En ce qui concerne l'utilisation de ce qui fait partie des pires heures de l'humanité, soyons clair : l'auteure ne tombe jamais dans une quelconque « récupération ». Petite fille de déporté et membre de l'association française des déportés de Buchenwald, elle sait de quoi elle parle et a la légitimité pour en parler.

Ces parties du récit sont donc documentées et d'une réelle expressivité. Passages éprouvants, une descente dans la pire des abominations en forme de catharsis.

En terme de thriller, arriver à joindre les deux bouts est déjà un exploit en soi. Créer une véritable intrigue entre le mal à l'état pur en lien avec un tueur en série, et le Mal absolu du nazisme n'était pas gagné d'avance. Un premier satisfecit pour Johana Gustawsson qui, pour un premier roman, maîtrise intelligemment le déroulé du scénario.

Block 46, dans sa partie contemporaine, est un voyage entre Londres et la Suède (et la marseillaise qu'elle est, prouve qu'elle connaît parfaitement ces deux univers si différents). C'est également l'avènement d'un duo hors-normes d'enquêtrices atypiques (enfin ! On sort du sempiternel couple homme-femme et du stéréotype du flic alcoolique). Rien que pour ça aussi, Gustawsson mérite qu'on la remercie chaleureusement.

Attention, âmes sensibles s'abstenir. le récit est dur, très dur. Il touche à l'âme et aux tripes, il se frotte à ce qui définit véritablement notre humanité. Les scènes actuelles sont sordides (mais l'auteure ne tombe pas dans une description racoleuse et gratuite pour autant). Les passages dans les camps sont insoutenables, mais d'utilité publique.

Johana Gustawsson a été journaliste et on le sent dans ce travail d'enquête qu'elle a mené. Un travail qui ne s'arrête pas qu'aux faits, c'est aussi un vrai boulot « d'investigation » de l'âme humaine, à travers ce thriller où la psychologie des personnages est fouillée.

Pas de cadence trépidante dans cette histoire, le rythme est assez lent, posé, pour mieux mettre en avant l'enquête, les personnages et l'horreur qui les entoure (le syndrome suédois ?). Même si j'aurais aimé quelques accélérations de ce rythme de temps en temps, l'intrigue est clairement immersive.

Et puis il y a la plume de l'auteure. Une écriture soignée, travaillée et qui se métamorphose selon le personnage (elle place quelques passages où son humour acerbe fait mouche et permet de relâcher un peu la pression, et le lecteur en a besoin).

Block 46 est une vraie et dépaysante réussite. Un récit suffisamment original et habile pour mettre en lumière ce roman, tout autant thriller que devoir de mémoire. Et une nouvelle auteure française à suivre de très près.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Falkenberg, Suède.
Buchenwald, Allemagne.

Deux lieux, deux époques. Une même histoire. Celle d'un tueur en série. Il faut oser placer un thriller dans un camp de concentration. Ça rajoute du glauque au déjà glauque. de l'abject à l'abject.

D'abord, la Suède, un cadavre a été retrouvé au bas d'une falaise : trachée sectionnée, yeux énuclées et un Y gravé sur le bras… Entrent en scènes Emily la profileuse et Alexis l'écrivaine, pour cette première « enquête » qui comme tout enquête piétine au début. Difficile de trouver des liens entre les victimes (des enfants ayant été retrouvés morts, même protocole, du coté de Londres), les lieux et les suspects.

Comme une alternative au récit, je me retrouve au milieu de la boue, mélange de terre et d'excréments, une puanteur infame, des cris et des corps décharnés au coeur du « Block 46 ». Peut-être (mais je pense que tout lecteur s'en doute), l'origine du mal est à découvrir ici, à Buchenwald.

Heureusement, je ne m'éternise pas dans l'horreur de cette époque puante qui a signé la fin de l'humanité, l'auteure me propose une alternance entre les lieux et les époques, afin que je puisse souffler un peu, respirer l'air pur de la Suède pour ne pas suffoquer d'horreur dans l'air pestilentielle d'un camp de concentration, des barbelés au coeur d'une hêtraie.

Au final, un excellent roman noir, roman d'horreur, roman puant, sombre dont il faut bien reconnaître la qualité de l'auteure à me faire enchaîner les pages, non pas pour finir au plus tôt avec l'inhumanité de notre monde, mais bien pour découvrir les aboutissants de ce serial-killer que j'appellerai en mon for intérieur et en toute intimité le boucher de Buchenwald.
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Olofsson devait l'admettre : le seul truc qu’il connaissait sur les camps, il le devait à La Liste de Schindler. Il pensait encore à la scène du balcon avec Ralph Fiennes. Le personnage incarné par Fiennes avait vraiment existé. Un taré pareil qui tirait les prisonniers comme des lapins en fumant une cigarette, c'était proprement incroyable, non ? Hitler avait invité tous les psychopathes du pays à tuer quiconque n’était pas aryen comme on écrase des fourmis. De gros, gros malades, ces SS. Des escadrons de serial killers à qui on avait donné le droit de tuer à volonté. L'œuvre de Hitler. Une sale page de l’Histoire.
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Un de ses camarades de block, celui qui avait avalé son alliance lors de l'inspection d 'entrée et la récupérait inlassablement dans ses excréments, avait parlé de « déshumanisation des prisonniers », Erich avait trouvé le mot bien pudique. C’était comme identifier une maladie en en ignorant les symptômes. Ils n’étaient pas seulement déshumanisés, ils étaient assoiffés, affamés, exploités, torturés, avilis. Buchenwald, c’était une douloureuse étreinte avec la Mort qui n'en finissait pas. Dans chaque action, chaque tâche, à chaque pas.
Pourtant, Erich n'avait pas encore connu le froid. Le vent qui balayait le camp, « le souffle du diable », était aussi mortel que le Luger du SS, avait assuré un Polonais au torse rongé d'ulcères. Lorsqu'il évoquait l'hiver, ce gars pleurait. Il pleurait ses camarades gelés sur le sol qu'il avait dû décrocher à la pelle.
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Et soudain elle les entendit. Tous ces enfants. Leurs hurlements. Sombres et sauvages. Des lamentations pétries de chagrin et de désespoir. Elle posa sa main sur celle de l'enfant qui gisait à côté d'elle, une menotte glaciale et maigre et elle lui dit de pleurer, de pleurer avec tous les autres jusqu'à ce que sa peine ne pèse plus sur son cœur, jusqu'à ce que la douleur s'évanouisse. Elle lui dit que, maintenant, elle les entendait tous, et qu'ils n'étaient plus seuls.
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Emily se tourna vers Jacobsson.
- vous avez entendu parler du syndrome de Stockholm ?
La jeune femme hocha affirmativement la tête.
- Ce déporté de Buchenwald vivait peut-être sous la coupe d'un SS particulièrement cruel. Son traumatisme aurait été tel qu'il aura développer une contagion affective, une sorte d'indifférenciation émotionnelle, outre lui et son geôlier : il se sera approprié ses sentiments, ses pensées, ses croyances.
Le visage de Bergström se plissa de dégoût.
- Vraiment, Emily ? Tu crois qu'un déporté qui a vécu l'enfer sur terre, un enfer qui recommençait chaque jour, a pu éprouver de l'empathie pour son bourreau ?
- Il faut que tu penses à cette contagion affective comme à une maladie, Lennart. Comme à un cancer. Survivre à un camp de concentration est une prouesse inimaginable. On parle de la barbarie des camps nazis, mais seuls les survivants savent quel type d'horreur il y a derrière les mots. Pour survivre, ces déportés ont dû soumettre leur corps et leur esprit, d'autres diraient leur âme, à des tortures inhumaines. Cette indifférenciation émotionnelle pourrait être une manière de se protéger.
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Kristian Olofsson se resservit du café. La femme à l’allure chevaline, dont il avait oublié le nom, lui tendit sa tasse comme s’il était son valet de pied. Ces nénettes des capitales, il ne pouvait pas les blairer. Celle-ci puait le fric, en plus, avec son sac assorti à sa ceinture assortie à ses godasses, et cet air supérieur de « mon-bracelet-coûte-six-mois-de-ton-salaire-et-je-t’emmerde-espèce-de-gueux ».
Il remplit la tasse de la bourgeoise en regardant l’autre, Alexis, drôlement jolie. Stellan lui avait mis le grappin dessus. Tu m’étonnes. Après son malaise dans le couloir, elle avait respiré un bon coup et était allée annoncer la nouvelle au beau gosse, qui s’était effondré comme la mauviette qu’il était. Il pouvait toujours les chercher, ses couilles, c’était la bombasse qui les avait ! Avec le cheval, elles lui avaient donné un cacheton pour le calmer et l’avaient mis au lit dans une des chambres d’amis. Pendant ce temps, Bergström avait expliqué que cette Linnéa Blix qu’ils avaient retrouvée à Torsviks småbåtshamn, à poil et pas mal défigurée, était une personnalité. Ma foi, il n’en avait jamais entendu parler.
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Videos de Johana Gustawsson (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Johana Gustawsson
À l'occasion de la 19ème édition des quais du polar à Lyon, Johana Gustawsson vous présente son ouvrage "L'ile de Yule" aux éditions Calmann Levy.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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