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EAN : 9782253245681
336 pages
Le Livre de Poche (31/01/2024)
4.06/5   772 notes
Résumé :
Le coeur battant, Emma Lindahl cogne à la porte du manoir dressé sur une petite île au large de Stockholm. Experte en art, elle doit procéder à l’inventaire des biens de la famille Gussman, quatrième plus grande fortune de Suède. L’île et son manoir ont une réputation sulfureuse depuis que, neuf ans plus tôt, une adolescente a été découverte pendue à un arbre du domaine, tuée dans des conditions affreuses.
Son assassin n’a jamais été retrouvé.
Emma se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (236) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 772 notes
J'avais emprunté ce titre pace que j'aime bien ( en général) la littérature qui vient du froid, sauf que ...
Première surprise, l'auteure est française, née à Marseille !
Je dois dire que malgré quelques allusions aux Frenchies, je n'avais rien deviné jusqu'à ce que vers le milieu , je décide d'y regarder de plus près pour voir ce que la dame avait déjà écrit.
Voyez-vous, je m'ennuyais : pas assez de descriptions sur les caractères des personnages. Une personne ne se résume pas au fait qu'elle est douée dans son boulot, "soeur de", et homosexuelle...

Emma est (je cite ) experte en art. Et a été envoyée par son entreprise dans une petite île au large de Stockolm, afin d'inventorier les biens d'un manoir à la demande du propriétaire. Ambiance " ça caille", les propriétaires sont plus que froids. Heureusement, elle tisse des liens avec des locaux : la propriétaire du café, et un couple agé. C'est dans le jardin de ce manoir qu'une jeune femme avait été retrouvée pendue.
Et v'la ti pas qu'une adolescente est retrouvée morte dans la mer !

C'est un roman choral raconté par trois voix : celle d'Emma, de Karl (le policier chargé de l'enquête) et celle de Viktoria (une femme à tout faire du manoir) . Mais jamais l'auteure ne précise les dates, ce qui crée un quiproquo (pas très honnête), le lecteur ne pouvant se douter que ... Quand je m'en suis rendue compte, cela m'a un petit peu "énervée"... Procédé trop facile .
J'ai continué à être énervée lorsque le personnage d'Emma se tape un grand frisson dans les bras d'une femme, non pas que je ne sois pas gay friendly, mais cela arrive comme un cheveu sur la soupe, et puis je trouve ça racoleur...
Le message de tolérance envers la communauté homosexuelle continue , Emma a un ami drag queen à ses heures perdues (et nocturnes !). Mais à part mentionner cela pour montrer qu'on est tolérant, il n'y a rien de creusé dans l'histoire si bien que cela sonne "gratuit"... Et j'aime quand un auteur travaille ses personnages, leur caractère, ou la sociologie. Là c'est superficiel...
Thémes "gay friendly", un peu de sorcellerie, un lieu isolé, une île, le froid du nooord, une héroine solitaire pour mieux nous la faire aimer, ça sentait "Comment fabriquer un roman policier dans l'air du temps", quand soudain...
Quand soudain, l'auteure m'a réveillée avec un "truc" que je n'avais pas vu venir !
Très original dans un roman policier, une sacrée bonne idée. D'autant qu'elle ne tombe pas dans le piége du méchant personnage, non ! C'est beaucoup plus subtil que ça. Mais sa solution narrative , la fin, la personne qui a commis ces meurtres, je n'y ai pas cru. Trop tarabusté.
Je suis passée donc, complétement à côté de ce roman, je n'ai pas non plus eu d'attachement envers les personnages, à part le flic Karl (gros nounours endeuillé), mais la vraie vedette c'est Emma.
Le froid , l'ambiance suédoise sont très bien rendus, mais cela n'a pas suffi à m'embarquer corps et âme sur l'île de Yule.
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Moi qui était convaincu que les jours commençaient à devenir plus longs le jour de l'hiver, le 21 décembre, j'ai récemment été bousculé dans mes convictions les plus profondes et les plus essentielles.
Tout d'abord, c'est ma chère maman qui m'a dit le mois de décembre dernier que selon l'expression consacrée, "à la Sainte-Luce, les jours croissent du sot d'une puce". Or, la Sainte-Luce, c'est le 13 décembre.
Et puis voilà que les vikings s'en mêlent dans ce nouveau roman de Johana Gustawsson : "Noël trouve son origine dans la fête de Yule, qui consacre le solstice d'hiver. C'est une date clé du calendrier de nos ancêtres vikings."
"C'est une date cruciale dans le paganisme : la nuit cède enfin le pas et les jours rallongent."
Et ces festivités commençaient le 29 décembre. Avec des beaux sapins décorés différemment d'aujourd'hui. Odin ne saurait pas quoi faire de toutes ces guirlandes et autres boules de noël.

Ce roman, je l'attendais avec plus ou moins d'impatience, puisque dix mois avant sa parution Johana Gustawsson m'en avait déjà touché un mot lors d'un salon du polar. Notre française au nom marital suédois, que j'ai longtemps comptée à tort parmi les auteurs scandinaves, avait emménagé sur l'île de Lidingö, au nord-est de Stockholm. A peine avait-elle déménagé qu'elle a appris l'existence d'un manoir réputé hanté à Storholmen, un petit îlot un peu plus au nord encore.
Pas besoin de chercher plus loin l'inspiration, elle avait le décor sur lequel est venu se greffer toute la trame du roman.
Un huis-clos glaçant tant par son ambiance que par sa température.

Et nous voilà donc plongés dans les mystères de cette île quasiment déserte, qui attire cependant les touristes venus voir l'arbre où a été retrouvée la pendue de Storholmen en 2012. Son assassin n'a jamais été retrouvé.
Autre attrait de l'endroit : le gigantesque manoir appartenant depuis plusieurs générations à la famille Gussman, chef d'oeuvre d'architecture planté au milieu de nulle part.
En 2021, une nouvelle venue arrive à Storholmen : Il s'agit d'Emma Lindahl, chargée d'expertiser la valeur des biens des propriétaires du manoir, à des horaires imposés. Elle y découvrira de véritables trésors. Passionnée par ses recherches, elle est cependant intimidée par cette famille aussi lugubre que hautaine. Elle semble également traîner de lourds secrets familiaux, en lien avec l'alcoolisme de sa mère.
A peine arrivée, un second assassinat a lieu, et si le corps de la nouvelle victime est cette fois retrouvé sous l'eau glaciale, le modus operandi ne laisse pas de place au doute : Il s'agit du même assassin que par le passé.

Aux côtés d'Emma on retrouvera deux autres narrateurs importants qui vont permettre d'aborder cette histoire sous d'autres angles et d'offrir au lecteur une vision plus large de l'ensemble de cette intrigue.
Principalement, Karl Rosén, représentant des forces de l'ordre, qui était déjà affecté sur le premier meurtre. Un flic abîmé comme souvent, touché de plein fouet par la disparition de son épouse Freyja.
Le troisième nous permet de regarder avec un autre regard ce qui se passe à l'intérieur du manoir Gussman puisqu'il s'agit des témoignages de Viktoria Wallin, la servante des lieux, qui nous relate notamment des scènes éprouvantes de disputes entre la maîtresse du domaine et son étrange fils.

Après Te tenir la main pendant que tout brûle, il s'agit de mon second Johana Gustawsson, et si l'histoire est totalement différente, j'y ai retrouvé une évidente marque de fabrique.
L'ambiance lugubre et paranormale de sorcellerie laisse ici place au même genre de climat mystérieux et angoissant, en évoquant cette fois les rites vikings bien réels et des pans de mythologie nordique que je ne connaissais pas. J'avais déjà entendu parler d'Heimdhall, gardien du passage entre la terre et le royaume d'Asgard, mais j'ignorais par exemple qu'il était né de neuf mères différentes. Après, ce sont des dieux alors ils étaient probablement très avancés scientifiquement parlant.
C'est aussi l'occasion pour la romancière de revenir sur beaucoup d'aspects propres à la culture ou à l'histoire suédoise. Les bains glacés, les saunas, l'absence de gêne avec la nudité, ou encore le snus, qui est une forme de tabac à chiquer composé à 70 % d'eau et d'arômes interdit en Europe depuis 1992 ... sauf en Suède.
Le livre évoque également le personnage historique de Charles Emil Lewenhaupt l'ancien, général suédois qui fit part à la guerre contre la Russie et finira décapité en 1743.

J'ajouterais que la plume de Johana Gustawsson est belle, ses réflexions souvent profondes, intelligentes, tolérantes. Il m'a fallu un court temps d'adaptation pour m'y faire, mais une fois embrigadé dans cette histoire aux multiples ressorts, je ne l'ai plus lâchée d'autant que les rebondissements inattendus étaient légion, et qu'en tant que lecteur de polars aguerri j'en ai vu venir ... un, juste avant la fin.
Je suis trop, trop fier.
Sérieusement, je n'ai plus le cerveau dans le même sens qu'avant depuis cette lecture.

Pour autant ce n'est pas non plus un roman exempt de petits défauts. Je ne me suis pas attaché aux personnages autant que je l'aurais voulu. Je suis resté à la surface, je ne me suis pas senti impliqué par leurs émotions. Et j'ai trouvé dommage de n'être que spectateur de ces quelques joies et de ce trop plein de souffrances et d'horreurs.
Également, quelques passages m'ont paru très capillotractés, et si la démence humaine ne connaît aucune limite, je suis quand même resté très dubitatif parfois, et je suis resté sur ma faim concernant le mobile, quasiment secondaire dans ce thriller.

J'apprends maintenant que les jours commencent véritablement à rallonger le 6 janvier, à l'Epiphanie, manifestation de la lumière de Jésus.
Je voudrais pas dire, mais faudrait vous mettre d'accord les gars.
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C'est sur les conseils de ma libraire que j'ai acheté ce roman me disant que puisque j'aime Claire Favan, j'aimerai Johana Gustawsson. Et bien une fois n'est pas coutume mais son conseil n'a pas été bon et je ne vois pas de rapport avec Claire Favan ! Mystère à résoudre.

Je n'ai ni accroché avec les personnages ni avec l'écriture Ni même avec l'intrigue qui je dois le dire est bien alambiquée. En revanche, la fin est un feu d artifices de rebondissements. Je n'ai rien vu venir. Des ficelles ? Oui apparemment il y en avait mais je suis passée à côté. Sans doute car je dois avouer que je n'ai pas été très attentive durant ma lecture et aussi, il faut bien le dire je suis très souvent roulée dans la farine dans mes lectures de policiers, je me laisse guider et manque alors de discernement...
Ce roman est sans aucun doute un roman qui plaît mais il faut bien quelques exceptions et j'en fais partie.



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Voila un roman qui m'a séduite d'emblée ...

Une jeune femme, Emma Lindhal , travaillant pour une grande maison d'expertise d'art , a accepté d'aller faire l'inventaire des objets précieux de la famille Gussman dans leur manoir sur une petite île au large de Stockholm .
L'accueil du maitre des lieux est glacial, les conditions d'accès très précises et strictes mais Emma trouve du réconfort dans la gentillesse des habitants de l'ile .

Cette ile a été le lieu d'un drame 9 ans plus tôt et le roman commence par cette scène avec la découverte d'une jeune fille pendue après avoir été assassinée à un arbre du parc du manoir.

Pendant le séjour d'Emma, une autre jeune fille est également retrouvée morte avec des similitudes par rapport au premier meurtre .
Le même policier, Karl, est chargé de l'enquête.

Plus que l'intrigue elle même , c'est la capacité de l'auteur à décrire l'ambiance des différents lieux et de ces paysages scandinaves , à faire vivre ses personnages, en alternant les récits des uns et des autres ainsi que les époques , à créer une atmosphère angoissante que j'ai trouvé bien vue . Emma , comme Karl sont des personnages fragiles, complexes .
J'ai bien aimé également , comme le titre le laissait présumer les incursions dans les rites païens nordiques.

Par contre, j'ai retiré une étoile car j'ai été un tantinet perplexe sur certains aspects du dénouement car si on ne connait jamais vraiment complétement les personnes avec qui on vit, il y a certains éléments de leur personnalité qu'on ne peut pas totalement cacher ...
Mais je suis sans doute une grande naïve !

Premier roman que je lis de Johana Gustawsson et je vais faire un petit voyage vers ses précédents livres.
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Un polar pris un peu au hasard, d'une autrice inconnue, sans avoir vraiment lu la quatrième de couverture (en sachant juste que le récit se passe dans une île en Suède), une bonne chaleur d'été, une terrasse abritée, une chaise longue, et une journée devant soi. Commencé le matin, fini le soir. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas avancé un livre avec autant d'appétit.

L'intrigue croise trois récits à la première personne liés à trois personnalités bien différentes. le principal suit Emma Lindahl, experte en art, envoyée par sa maison de vente aux enchères procéder à l'inventaire des biens d'une famille fortunée, dont les descendants occupent encore un manoir construit au début du vingtième sur une petite île au large de Stockholm, Storholmen. Une île bien calme, mais ce n'est pas sans appréhension qu'elle approche du domaine, car c'est là que neuf ans plus tôt une jeune femme a été découverte pendue, après avoir été affreusement violentée.

La deuxième intervenante est, elle, servante des lieux. Un endroit où la mère de famille inculque à son fils les légendes nordiques invoquant dieux et déesses barbares.

Le troisième acteur du (des?) drame(s) qui se prépare(nt) est l'inspecteur Karl Rosén, qui, à peine de retour d'arrêt pour motif personnel, se voit confier l'enquête sur la découverte d'un cadavre flottant au large de l'île voisine et présentant les mêmes stigmates que la victime d'il y a neuf ans.

Les ressorts de l'intrigue sont en place. La suite va s'enchaîner, tout en égarant le lecteur.
Car autant le dire tout de suite, la grande qualité de ce roman est qu'après un démarrage qui semble partir un peu vers le surnaturel, les retournements de situation vont se succéder, sans que le lecteur moyen (ou benêt comme moi, confortablement calé dans mon transat) ne voit rien venir.

L'autrice certes cède à quelques clichés bien de notre de l'époque, un peu superflus : une relation homosexuelle, un copain drag queen à ses heures perdues, mais globalement le tout se tient et offre une parfaite lecture d'été. Que demander de plus…

Pour l'anecdote, vous trouverez sur Youtube un petit reportage sur la vraie villa de Storholmen, dont s'inspire l'autrice qui habite à deux pas : la villa Kassman. le manoir est bien décrépi aujourd'hui faute d'entretien depuis des années, mais il est facile d'imaginer ce qu'a du être sa splendeur.

Dernier détail (renvoyant à mon introduction et mon absence de lecture détaillée de la quatrième de couverture avant de commencer la lecture), je pensais lire un roman policier suédois. Ben non, l'autrice est française et c'est son cinquième roman. de la lecture à rattraper...
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critiques presse (4)
LeMonde
17 avril 2023
Cela commence comme un ­roman à énigme où nul n’est tout à fait ce qu’il dit être, avant de verser aux deux tiers du livre dans le ­thriller nordique. Impossible à lâcher avant la dernière page.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
21 mars 2023
La romancière française exilée en Suède publie un thriller mêlant rites vikings et amours malheureuses.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeJournaldeQuebec
20 mars 2023
Dans L’île de Yule, nouvellement paru chez Calmann-Levy, l’action se déroule sur une petite île piétonne située à quelques minutes à peine de Stockholm. Sur cette île se trouve un mystérieux manoir, qu’on dit hanté. L’écrivaine y a imaginé un thriller à glacer le sang, où les tragédies se succèdent.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LesEchos
19 janvier 2023
La Française Johana Guwtawsson, née à Aubagne dans une famille d'origine catalane, creuse son sillon de reine du crime… scandinave.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (85) Voir plus Ajouter une citation
Je me demande ce que Karl ressent et ce qu'est la perte d'un conjoint.
L'amour continue d'exister dans le vide, comme dans tout deuil, mais il pèse dans chaque acte du quotidien dépeuplé de l'autre. La vie telle qu'on l'a tissée, cousue et raccommodée pendant des années d'existence partagée meurt elle aussi. Finalement, il ne reste que la moitié de tout. (p.290).
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Il sait très bien que c'est une invitation en I'air. On ne partage pas un deuil.
Où que j'aille, j'emporterai le souvenir de Freyja avec moi. Ma femme est partout : dans le café du matin, dans la bière du soir, dans le silence de la nuit. Je l'aimais de cet amour qu'elle trouvait féminin, j'aimais être l'ombre de sa lumière. Elle trouvait ça fleur bleue, ça la faisait rire.
Freyja est ma terre. Je la transporte partout, accrochée à la semelle de mes chaussures. Elle me suit malgré moi. (p.105).
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Comme Thomas Jefferson, je crois beaucoup en la chance. Et, comme lui, j'ai conscience que plus je travaille, plus la chance me sourit.
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Joséphine et Thor sont assis sur le tapis persan aux pieds de Madame.
- Je crois qu’un peu d’instruction s’impose, Joséphine. Est-ce que tu sais ce que nous célébrons à Noël ?
- La naissance de Jésus-Christ.
- Non. Noël trouve son origine dans la fête de Yule, qui consacre le solstice d’hiver. C’est une date clé du calendrier de nos ancêtres vikings.
- Le 21 décembre, intervient Thor de sa voix douce.
- Le 21 décembre, oui, approuve sa mère, lorsque les jours rallongent enfin après avoir cédé le pas à la nuit. Nos ancêtres festoyaient pour célébrer le retour du soleil, mais ils restaient à l’intérieur. Sortir le soir de la chasse fantastique les terrifiait.
- La chasse fantastique, intervient Thor, c’est lorsque Odin… Tu connais Odin ?
Ma fille acquiesce d’un signe franc du menton.
- Le dieu qui règne sur Ásgard, le père de Thor, répond-elle en lui adressant un clin d’œil.
- Exactement. Donc, la chasse fantastique, c’est lorsque Odin chevauche le ciel pour venir récolter les âmes des défunts, c’est bien ça, maman ?
J’observe ma fille qui boit ses paroles d’un air fasciné. Ce garçon n’a jamais été aussi volubile. Comme si tout à coup son discours prenait un sens. Peut-être parce que tout à coup tout le monde parle son langage.
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Je n'ai pas d'enfants et n'en aurai probablement jamais. Pourtant, rien ne m'arrache plus le coeur que la mort d'un enfant. Les parents meurent toujours avec lui, comme si cette disparition les déracinait. ils crèvent de chagrin, même s'ils en ont d'autres à faire vivre. Et il ne faut pas croire que c'est une douleur propre aux mères. Parfois les pères perdent pied les premiers. Ils s'oublient et oublient ceux qui restent ; ceux qui sont condamnés à rester après cette soeur ou ce frère qui n'a jamais été aussi vivant que dans la mort.
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Vidéo de Johana Gustawsson
À l'occasion de la 19ème édition des quais du polar à Lyon, Johana Gustawsson vous présente son ouvrage "L'ile de Yule" aux éditions Calmann Levy.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678193/johana-gustawsson-l-ile-de-yule
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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