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EAN : 9782724222869
France loisirs (30/11/-1)
3.5/5   6 notes
Résumé :
L'enfance, empire des merveilles, âge d'or de tout destin, forêt enchantée de tous les thèmes créateurs. Une enfance pour la vie. L'enfance de Paul Guth illumine sa vie. II espère aider chacun de vous à illuminer la sienne avec sa propre enfance. '
Livre d'une actualité passionnante. Aujourd'hui, plus que jamais, on a besoin qu'on nous aide à vivre. Paul Guth n'a jamais parlé ailleurs de son enfance comme ici, où il en dégage des leçons universelles, un art d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Rompu aux choses de la littérature, Paul Guth qui fut agrégé des lettres, pendant 10 ans professeur de littérature, la série des Naïfs, c'est lui, est fort injustement quelque peu oublié de nos jours. le présent essai de littérature est un retour sur son passé , sur son enfance choyée au sein d'une famille du Sud-Ouest de condition modeste, de laquelle il semble en extraire toute la quintessence de la vie, une philosophie redéfinie en quelque sorte avec le talent qu'il a de se raconter -un peu comme des confessions-. Il y était à l'aise comme un poisson dans l'eau. Il parcourt en fait son passé dans un large éventail, foisonnant ; Paul Guth n'a pas la langue dans sa poche, sous des airs fort affables, il peut être inflexible sur les principes, intraitable dans un monde urbain plus près de nous, fin 20e, diversement apprécié. La suite qu'il ne connaîtra pas lui donnera raison.

J'éprouve un grand plaisir à le relire, l'écriture est simple et magnifique, l'éloquence est souveraine ..

Et dire que j'avais oublié qu'il m'avait dédicacé ce livre, à une époque où il me semblait avoir aussi oublié lâchement la littérature au profit de mes activités professionnelles
dévorantes.

Un extrait : "Je n'ai pas connu ce grand père. Ou, si je l'ai connu, c'est dans cette première frange de l'aube de la mémoire (la quatrième année, je crois) où se confondent le réellement vécu et les mirages des contes".
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Paul Guth retrace dans ce livre une grande partie de sa vie, mais surtout son enfance et son adolescence.
Issu d'un milieu pauvre, qui lui a permis de garder les pieds sur terre, il a su en tirer en art de vivre. Il consacrera sa jeunesse à bûcher devant ses livres, pour au final, transmettre le français et la littérature aux plus jeunes dans des collèges et lycées. Puis viendra la consécration de ses propres livres.
Même si parfois, j'ai eu un peu de mal à le suivre ; il n'en reste pas moins que cela reste un livre agréable à lire et rend cet auteur attachant.
Du grand Paul Guth pour moi et qui mériterait plus de considération.
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Paul Guth est né dans un petit village du Sud-Ouest, entre Tarbes et Pau. C'est là qu'il connut une enfance pauvre mais heureuse et studieuse.
Ce roman, est un récit autobiographique émouvant, raconté avec beaucoup d'humour, tendre aussi faisant souvent référence à des écrivains de la littérature Française.
Une belle découverte d'un écrivain que je ne connaissais pas encore.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Autrefois les analphabètes étaient ceux qui n'allaient pas à l'école, aujourd'hui ce sont ceux qui y vont.

Devant la faucheuse, j'étais partagé. Fils d'un mécanicien, je ne pouvais que l'admirer... Mais, obscurément, je sentais qu'elle annonçait une ère où les paysans remplaceraient les animaux, compagnons d'immémoriale sagesse, par des machines sans âme..

"Savez-vous ce que c'est de faner ? Il faut que je vous explique ; faner c'est la plus jolie chose du monde, c'est retourner du foin en batifolant dans une prairie..", écrivait Mme de Sévigné à son cousin de Coulanges.
"La géniale marquise s'est fourré le râteau dans l'œil. Faner, quel supplice ! " dirai-je plus tard à mes élèves.
Une chaleur de four, la poussière enivrante du foin. Des torrents de sueur. Les yeux qui piquent. Aujourd'hui, sur la plage, nos bronzeuses se cuisent des gueules fendillées de poteries aztèques. En fanant ma jolie maman, comme au Grand Siècle, préservait la fraîcheur de son teint : vaste chapeau de paille rabattu sur les joues par un foulard noué en mentonnière.
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La propriétaire qui habitait au rez-de-chaussée, était une des plus jolies dames de Toulouse. A la belle saison, elle lisait dans son jardin, sur une chaise longue Une femme allongée était le plus beau spectacle du monde Cette langueur, cette grâce, cet abandon . Que de merveilles, de sa tête à ses pieds nus. Plus passionnantes que les paysages célèbres des affiches
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Pour m'éviter un accident, mes parents me faisaient coucher dans un petit lit de fer, un lit-cage, qui, sans doute, m'a maintenu en enfance. Sous mes orteils je sens encore les dures volutes que je devais escalader. Jusqu'au baccalauréat, puis, pendant les vacances, jusqu'çà l'agrégation, à vingt-trois ans, j'ai couché dans ce lit de bambin.
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Que c'était passionnant une femme nue. Que de choses à voir du sommet des cheveux au bout des orteils... Les seins, le ventre, si tendre, le petit escargot du nombril. Ce grand corps debout éclairait, comme un soleil de velours.
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Video de Paul Guth (10) Voir plusAjouter une vidéo

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