une étude de moeurs plutôt qu'un Western.
Dans ce Montana du début du 20éme siècle, l'esprit pionnier est toujours nécessaire pour survivre, physiquement et mentalement...mais on est également confronté à l'intolérance apportée par la religion et la "civilisation".
D'un côté des Hommes bons et droits, de l'autres des esprits étroits, mesquins ou avides.
Suivre la vie du directeur de la toute nouvelle école et de sa famille est le prétexte à découvrir la vie de toute une communauté.
Une communauté ou l'on s'entraide, ou l'on s'épie, ou la procréation est une bénédiction pour les hommes et une fatalité pour les femmes...trop vites usées par les accouchements, les travaux et le vent qui rend fou.
Une communauté ou même une jeune fille violée peut être considérée comme "irrécupérable" s'il n'y a pas quelques bonnes âmes pour déguiser la réalité et la défendre contre tous…
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Loneliness and the Wind, and a woman ranch-fettered, work-marked , weather-branded. The years receding like distance. Hope of joys forever elusive. Loneliness and the Wind in a smart linen dress. And no love. That had to be it.
Mariage gave a man new slants and different shape and aim. For him it had. It made him think, not of himself alone, not as a free and single self, but as custodian of trust. Imagine it, that Julie put her life, her whole damn life, in trust to him. No guarantee, no bound on his part. Just his word. Hi swilling word and , by God, no discount. Faith put a man on guard against the least infraction against unthinking speech and foolish act. Against betrayal, that was it. And none could know but him.
This country was too big for the heart, too vast to contain, too wild fro love, too empty for home. Where was the end of it ? What was the end ?