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EAN : 9782070444069
512 pages
Gallimard (22/01/2015)
3.85/5   17 notes
Résumé :
Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète, voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher... Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude.

Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les soeurs Rondoli

Une petite histoire bien marrante! le début est un peu lassant parce que ça se lit certainement avec un regard fantastique comme on se sait toujours servi avec Maupassant, mais une fois qu'on se prête un regard beaucoup plus comique, on se fait un moment de détente... pourquoi pas...

Notre narrateur propose un voyage en Italie à son ami, et qui l'accepte , c'est pour lui une bonne occasion de visiter ce pays. Mais un petit contraste survient sur les propos de leurs intentions à l'égard des femmes. le narrateur nous décrit à quel point son ami aime les femmes. Mais quand le narrateur conseille à cet ami d'aborder lui-même la fille rencontrée dans le train, une fille qui lui plait, à lui, cet ami, et qu'il est incapable d'aborder, il avoue simplement à son ami qu'il n'a jamais abordé une femme...beuhhh...

Une fille assez singulière qui répond Mica à toutes les questions. Et là, Guy Maupassant nous plonge dans l'univers de la drague masculine où chaque cible n'est toujours pas la même et à chaque fois il faut revoir ses stratégies, c'est ce à quoi vont jouer les deux amis car cette cible ne semble pas facile, en même temps elle a l'air bien vulgaire....

Quand l'inattendu arrive d'un seul coup, une fois à destination la fille exprime le désir de les suivre, les deux amis, surpris, se regardent...ils demandent à la fille de choisir l'un des deux, bien évidemment elle choisit notre cher narrateur....

Une année après, notre narrateur revient en Italie, il rend visite à la fille qui s'appelait finalement Francesvca Rondoli, il rencontre la mère qui lui propose comme compagnie pour son séjour Carlotta Rondoli, la seconde soeur de Francesca....

Quand le narrateur rentre à Paris, il souhaiterait repartir en Italie parce en dehors des deux aînées des soeurs Rondoli, il en reste encore deux cadettes...

Enfin, c'est une nouvelle qui vous détend simplement! heu oui!!!
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Recueil de nouvelles publié en 1884. Maupassant a effectué en 1881 un séjour de 2 mois en Algérie. Ce sont ces notes de voyage que nous retrouvons dans ce recueil . Un regard d'un homme de son siècle , sans doute plus original que d'autres mais un regard de la fin du 19 ème siècle sur cette terre d'Algérie . Surprenants commentaires à lire impérativement dans leur contexte historique sous peine de devoir affubler Maupassant d'épithètes plus que péjoratives.
Au soleil le court texte du début est par contre d'une modernité époustouflante! Nous voilà donc partis pour Alger, Oran, Saïda, les lacs salés , la Kabylie, Constantine . Quel beau voyage, quels paysages, quels portraits brossés par Maupassant... Je n'ai eu qu'une envie prendre une carte et le suivre en bateau, à cheval, en train, en caravane,à pied ...
Les trois derniers textes semblent incongrus dans ce recueil hormis le fait qu'il s'agisse d'un voyage effectué en été , Berne, La Bretagne et le Creusot semblent bien loin de l' Algérie .... aléas des publications sans doute ?
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Une amie me disait il y a quelques années qu'elle ne lisait plus Maupassant, car trop triste, trop déprimant. Ces récits de voyages apportent une nuance à ce jugement. Maupassant est ici, d'abord journaliste. Il découvre et rend compte de ce qu'il voit. Et on découvre avec lui la Corse, la Bretagne mais surtout l'Afrique du Nord et l'Italie. Ses descriptions nous invitent à le suivre et on se prend à rêver à ces territoires alors encore peu connus des Français. Son regard aiguisé ne se laisse pas convaincre si facilement par les bienfaits apparents de la colonisation. Il ne se prive pas de critiquer les combats menés par les militaires et leur irrespect vis à vis de la culture arabe ou berbère. Pour l'Italie ses avis sont partagés selon les villes et les régions mais il sait apprécier l'art omniprésent dans la péninsule. Par ailleurs j'apprécie tout particulièrement ses prises de position tranchées contre les inconvénients de l'industrialisation, comme sa description de la fonderie du Creusot et la déshumanisation des ouvriers qui y travaillent. Même regard sur l'exposition universelle de 1889 et la construction de la tour Eiffel.
Alors oui, Maupassant, par le regard lucide qu'il porte sur la société de son époque, les évolutions technologiques et les répercussions sur les hommes peut être considéré parfois comme un peu déprimant. Mais à travers ces récits, il nous ramène à une époque où voyager signifiait un dépaysement réel. Où le monde était encore pour la majorité des humains encore à découvrir.
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Avec, Au soleil, on aborde un Maupassant méconnu des manuels scolaires. le texte est intéressant car significatif de la mentalité d'une époque, à laquelle l'auteur adhère pleinement, presque sans distanciation.

Guy de Maupassant ne sait rester immobile dans une vie trop routinière et bourgeoise. C'est ce qui motive son apologie du voyage, avec sans doute aussi un fond dépressif qu'il tente de tromper par le mouvement. Il a toujours rêvé de séjourner en Afrique. En 1881, son désir se concrétise. Il passe alors 7 ou 8 semaines en Algérie. Il rend compte de ses impressions dans son récit Au soleil.

La traversée en paquebot, sur l'Abd-el-Kader, est assez brève. Maupassant en traduit l'atmosphère expectative, et l'immensité de l'espace sous le ciel étoilé.

A l'arrivée, c'est la lumière qui impressionne l'auteur, ainsi que l'architecture de la ville. Il est assailli par les gamins et la population pauvres et sales. L'histoire de la colonisation du pays est présente dans l'urbanisme. Quartiers européens et arabes se distinguent de façon évidente. Maupassant dénonce la façon dont les colons ont imposé un style qui n'est pas adapté au pays sans chercher à connaître et à comprendre la culture indigène.

Mais lui-même, lorsqu'il aborde le sujet du Ramadan, tient des propos choquants. Il ne montre aucun respect pour les coutumes des autochtones, et ses descriptions sont même insultantes. Les ciels nocturnes et les danses des prostituées lui inspirent plus d'admiration.

Maupassant découvre des terres arides et désertiques, il en évoque très bien l'air suffocant qu'il y respire. Les tensions y sont grandes, la violence semble prête à exploser.

Alors que les mouvements LGBT apportent une ouverture des esprits ou au moins une tolérance des moeurs homosexuelles aujourd'hui, Maupassant, au XIX ème siècle, s'étonne de voir en Algérie ces pratiques totalement acceptées par la société. Il y consacre, gêné, tout un passage et là encore, les termes employés choqueront les lecteurs contemporains. Maupassant décrit, exemples à l'appui, le peuple arabe comme menteur, fourbe, voleur et cruel.

L'auteur n'hésite pas à partir à l'aventure dans des territoires reculés à cheval. Il s'émerveille des teintes qui baignent les paysages. Il raconte la vie de nomade, détachée de tout. Il y a de la poésie et de l'humour dans son texte. Il goûte certains des mets qui lui sont servis et va jusqu'à en donner la recette. Il fait aussi l'expérience épouvantable d'un ouragan dans le désert, celle du mirage dans la région des lacs de sel, et du son des sables qui volent sur les dunes. Il n'est étrangement pas impressionné par les scorpions, la vipère léfaa et autres bestioles.

Des ossements de chameaux ponctuent la traversée des dunes. Maupassant mentionne une scène insoutenable pour le lecteur occidental contemporain, celle d'un chameau abandonné à son agonie en plein désert. Lui succède une description détaillée d'une oasis et de son système d'irrigation. Maupassant use du contraste pour souligner le caractère paradisiaque de l'endroit. Il effectue une sorte de travelling sur les toits plats de la ville et en dresse un très beau tableau. Mais toujours, au détour d'une phrase, le lecteur doit être prêt à se heurter à de bien malheureuses évocations, comme par exemple celle de la "femme arabe du peuple ", "ce paquet informe de linge sale ". Plus loin, c'est la race juive qui fait les frais de ses outrageux qualificatifs.

Maupassant explique comment les colons français sont envoyés sur des lots de terre déjà exploités par les indigènes. Ces derniers en sont expulsés ou alors deviennent les ouvriers des français. L'écrivain se révolte de l'administration française du pays.

Sa route le conduit ensuite vers le littoral. Il est alors confronté à un gigantesque incendie. On ne peut faire le rapprochement avec les feux maintenant récurrents en France, dûs au changement climatique. Mais dans le contexte d'alors, il semble qu'il s'agisse plutôt d'incendies volontaires, allumés par une population exaspérée.

Maupassant envisage l'avenir d'une Algérie entièrement colonisée, dont la population d'origine aura disparu! Tel était l'objectif de la colonisation française...

Le voyage se termine à Constantine, au charme oriental.

Trois textes sans aucun rapport suivent – tous des récits de voyage:

Il s'agit de Aux eaux, journal du marquis de Roseveyre. La destination est Loëche dans les Alpes. le marquis s'y rend pour un mois avec une jeune prostituée que tout le monde prend pour sa femme, mais qu'il abandonne comme convenu une fois le séjour terminé.

Le texte suivant est consacré à la Bretagne. Curieusement, l'auteur déplore n'avoir aucun guide qui puisse orienter sa déambulation en ces terres inconnues. Il prend le parti de suivre la côte. Pluie et légendes, le récit tient presque du stéréotype, avec le personnage du pêcheur alcoolique, et de la mer redoutable qui recrache ses noyés.

Le dernier texte est une visite au Creusot.
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4 étoiles pour l'écriture magnifique.

Même si le sujet date un peu et que le regard que porte Maupassant sur la population algérienne fait un peu frémir... ce texte nous fait voyager.
Sa petite incursion en Bretagne est tout aussi envoûtante. Un détour par les fonderies du Creusot nous projette dans la dureté de ce monde. L'industrie de la fonderie elle n'a pas dû beaucoup changé.
Mais comment faisait il pour trouver des mots si justes, si imagés ?
Un bout de colline aride, la chaleur du désert, un rocher breton fracassé par les vagues, les îles battues par les vents et même le travail des ouvriers du Creusot, servis par l'écriture De Maupassant et nous voilà en plongée, emporté avec lui.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La vie si courte, si longue, devient parfois insupportable.
Elle se déroule, toujours pareille, avec la mort au bout.
On ne peut ni l’arrêter, ni la changer, ni la comprendre.
Et souvent une révolte indignée vous saisit devant l’impuissance de notre effort.
Quoi que nous fassions, nous mourrons ! Quoi que nous croyions, quoi que nous pensions, quoi que nous tentions, nous mourrons.
Et il semble qu’on va mourir demain sans rien connaître encore, bien que dégoûté de tout ce qu’on connaît. Alors on se sent écrasé sous le sentiment de « l’éternelle misère de tout », de l’impuissance humaine et de la monotonie des actions.
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La vie si courte, si longue, devient parfois insupportable. Elle se déroule, toujours pareille, avec la mort au bout. On ne peut ni l'arrêter, ni la changer, ni la comprendre. Et souvent une révolte indignée vous saisit devant l'impuissance de notre effort. Quoi que nous fassions, nous mourrons! Quoi que nous croyions, quoi que nous pensions, quoi que nous tentions, nous mourrons. Et il semble qu'on va mourir demain sans rien connaître encore, bien que dégoûté de tout ce qu'on connaît. Alors on se sent écrasé sous le sentiment de "l'éternelle misère de tout, de l'impuissance humaine et de la monotonie des actions."
On se lève, on marche, on s'accoude à sa fenêtre. Des gens en face déjeunent, comme ils déjeunaient hier, comme ils déjeuneront demain: le père, la mère, quatre enfants. Voici trois ans, la grand-mère était encore là. Elle n'y est plus. Le père a bien changé depuis que nous sommes voisins. Il ne s'en aperçoit pas; il semble content; il semble heureux. Imbécile!
Ils parlent d'un mariage, puis d'un décès, puis de leur poulet qui est tendre, puis de leur bonne qui n'est pas honnête. Ils s'inquiètent de mille choses inutiles et sottes. Imbéciles!
La vue de leur appartement, qu'ils habitent depuis dix-huit ans, m'emplit de dégoût et d'indignation. C'est cela, la vie! Quatre murs, deux portes, une fenêtre, un lit, des chaises, une table, voilà! Prison, prison! Tout logis qu'on habite longtemps devient prison!
Oh! fuir, partir! fuir les lieux connus, les hommes, les mouvements pareils aux mêmes heures, et les mêmes pensées, surtout!
Quand on est las, las à pleurer du matin au soir, las à ne plus avoir la force de se lever pour boire un verre d'eau, las des visages amis vus trop souvent et devenus irritants, des odieux et placides voisins, des choses familières et monotones, de sa maison, de sa rue, de sa bonne qui vient dire: "que désire Monsieur pour son dîner", et qui s'en va en relevant à chaque pas, d'un ignoble coup de talon, le bord effiloqué de sa jupe sale, las de son chien trop fidèle, des taches immuables des tentures, de la régularité des repas, du sommeil dans le même lit, de chaque action répétée chaque jour, las de soi-même, de sa propre voix, des choses qu'on répète sans cesse, du cercle étroit de ses idées, las de sa figure vue dans la glace, des mines qu'on fait en se rasant, en se peignant, il faut partir, entrer dans une vie nouvelle et changeante.
Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité connue pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.
Une gare! un port! un train qui siffle et crache son premier jet de vapeur! un grand navire passant dans les jetées, lentement, mais dont le ventre halète d'impatience et qui va fuir là-bas, à l'horizon, vers des pays nouveaux! Qui peut voir cela sans frémir d'envie, sans sentir s'éveiller dans son âme le frissonnant désir des longs voyages?
On rêve toujours d'un pays préféré, l'un de la Suède, l'autre des Indes; celui-ci de la Grèce et celui-là du Japon. Moi, je me sentais attiré vers l'Afrique par un impérieux besoin, par la nostalgie du Désert ignoré, comme par le pressentiment d'une passion qui va naître. Je quittai Paris le 6 juillet 1881. Je voulais voir cette terre du soleil et du sable en plein été, sous la pesante chaleur, dans l'éblouissement furieux de la lumière. Tout le monde connaît la magnifique pièce de vers du grand poète Leconte de Lisle:

Midi, roi des étés, épandu sur la plaine,
Tombe, en nappes d'argent, des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L'air flamboie et brû1e sans haleine;
La terre est assoupie en sa robe de feu.

C'est le midi du désert, le midi épandu sur la mer de sable immobile et illimitée qui m'a fait quitter les bords fleuris de la Seine chantés par Mme Deshoulières, et les bains frais du matin, et l'ombre verte des bois, pour traverser les solitudes ardentes.
Une autre cause donnait à ce moment à l'Algérie un attrait particulier. L'insaisissable Bou-Amama conduisait cette campagne fantastique qui a fait dire, écrire et commettre tant de sottises. On affirmait aussi que les populations musulmanes préparaient une insurrection générale, qu'elles allaient tenter un dernier effort, et qu'aussitôt après le ramadan la guerre éclaterait d'un seul coup par toute l'Algérie. Il devenait extrêmement curieux de voir l'Arabe à ce moment, de tenter de comprendre son âme, ce dont ne s'inquiètent guère les colonisateurs.
Flaubert disait quelquefois: "On peut se figurer le désert, les pyramides, le Sphinx, avant de les avoir vus; mais ce qu'on ne s'imagine point, c'est la tête d'un barbier turc accroupi devant sa porte."
Ne serait-il pas encore plus curieux de connaître ce qui se passe dans cette tête?
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Quand on est las, las à pleurer du matin au soir, las à ne plus avoir la force de se lever pour boire un verre d’eau, las des visages amis vus trop souvent et devenus irritants, des odieux et placides voisins, des choses familières et monotones, de sa maison, de sa rue, de sa bonne qui vient dire : « que désire Monsieur pour son dîner », et qui s’en va en relevant à chaque pas, d’un ignoble coup de talon, le bord effiloqué de sa jupe sale, las de son chien trop fidèle, des taches immuables des tentures, de la régularité des repas, du sommeil dans le même lit, de chaque action répétée chaque jour, las de soi-même, de sa propre voix, des choses qu’on répète sans cesse, du cercle étroit de ses idées, las de sa figure vue dans la glace, des mines qu’on fait en se rasant, en se peignant…il faut partir, entrer dans une vie nouvelle et changeante.
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Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité connue pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.

Une gare ! Un port ! Un train qui siffle et crache son premier jet de vapeur ! Un grand navire passant dans les jetées, lentement, mais dont le ventre halète d’impatience et qui va fuir là-bas, à l’horizon, vers des pays nouveaux !
Qui peut voir cela sans frémir d’envie, sans sentir s’éveiller dans son âme le frissonnant désir des longs voyages ?
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Aux premières lueurs de l'aurore, je me levai. Le soleil parut, acharné dans sa besogne d'incendiaire. Devant ma fenêtre ouverte sur l'horizon déjà torride et silencieux une petite diligence dételée attendait. On lisait sur le panneau jaune : "Courrier du Sud !".
Courrier du Sud ! On allait donc encore plus au sud en ce terrible mois d'août. le Sud ! quel mot rapide, brûlant ! Le Sud ! Le feu ! Là-bas, au Nord, on dit, en parlant des pays tièdes : "le Midi". Ici, c'est "le Sud".
Je regardais cette syllabe si courte qui me paraissait surprenante comme si je ne l'avais jamais lue. J'en découvrais, me semblait-il, le sens mystérieux. Car les mots les plus connus comme les visages souvent regardés ont des significations secrètes, dont on s'aperçoit tout d'un coup, un jour, on ne sait pourquoi.
Le Sud ! Le désert, les nomades, les terres inexplorées et puis les nègres, tout un monde nouveau, quelque chose comme le commencement d'un univers ! Le Sud ! comme cela devient énergique sur la frontière du Sahara.
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Vidéo de Guy de Maupassant
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