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EAN : 9782843439070
150 pages
Editions L'Express (07/06/2012)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Vous avez sans doute découvert le personnage romanesque du Limonov d'Emmanuel Carrère. Lisez maintenant la version des faits selon Edouard Limonov lui-même. Axel Gyldén, grand reporter àL'Express et spécialiste de la Russie nous offre dans cet ouvrage, une rencontre fascinante avec ce "Barry Lindon" soviétique punk, brillant, sulfureux, fasciné par les armes, la guerre, les femmes et la littérature. Edouard Limonov revient sur son enfance et son adolescence à Kharko... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre difficile
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critiques presse (2)
LaPresse
13 août 2012
Ces excellents entretiens, qui ne manquent pas de piquant, nous permettent de mieux saisir cet homme aux multiples facettes, qui a publié une cinquantaine de romans, d'essais et de recueils de poésie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
08 juin 2012
Dans des conversations pimentées, l'écrivain et agitateur russe Edouard Limonov dit tout le mal qu'il pense de tout. Par rafales, à la manière d'une kalachnikov.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Vous faites erreur : Vladimir Poutine fait peur aux Occidentaux.

– Quelle blague ! Les Occidentaux n’ont peur de personne. Les dirigeants européens sont des cannibales, toujours prêts à écraser le reste du monde. L’Europe a peur de Poutine ? Mais c’est l’Europe qui terrorise la planète depuis deux millénaires. Sur ce point, les musulmans ont raison. L’Europe est une force destructrice et ses dirigeants sont des cannibales.

Quant à la Russie, elle n’a jamais, jamais, jamais agressé l’Occident. Napoléon est venu chez nous, Hitler est venu chez nous : l’appétit cannibale des Européens n’est jamais rassasié. Lorsque je vois des « photos de famille » de conseils de ministres européens, je ne peux m’empêcher de penser à leur voracité de conquistadors. Elle se lit sur leurs visages affreux. On dirait des mecs qui ont bu de l’alcool pendant des générations entières, avec leur haleine pourrie ! Avec de tels visages, de tels yeux, on peut dévorer des enfants tous les jours. Regardez les Hollandais. Des sadiques… Toujours maigres, très agressifs… N’oubliez pas qu’ils étaient les plus nombreux dans les rangs des Waffen SS de Hitler… Maintenant, ils soutiennent toutes les aventures militaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne… Des amateurs de destruction, je vous dis. Toujours prêts à prêter main-forte aux Américains. (p. 136)
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N’empêche qu’avec 6 000 à 8 000 victimes, Srebrenica est un crime de masse d’une dimension supérieure à tous les autres. Je ne vois pas l’intérêt de minimiser ce massacre…

– Je vous redis simplement que c’était une guerre civile, inter-ethnique et sanglante. C’est tout ce que l’on peut en dire. A mon avis, l’Allemagne a commis un crime politique en reconnaissant unilatéralement la Croatie le 15 novembre 1991, bientôt imitée, le 15 janvier suivant, par l’Europe. Derrière tout ça, l’objectif était clair : dynamiter la plus grande nation des Balkans – 12 millions d’habitants – et se débarrasser d’un État socialiste. Cela a très bien marché. Et aujourd’hui, regardez comment agit l’Occident. Elle se débarrasse des derniers petits États socialistes du Moyen-Orient. L’Irak était un État socialiste. La Libye était un État socialiste. La Syrie, avec son parti Baas, est le dernier État socialiste de la région.

Je vous propose une autre définition de la Libye de Mouammad Khadafi et de la Syrie de Bachar el-Assad : ces États sont des ploutocraties totalitaires où une élite de privilégiés accapare tout et opprime le peuple. Ce qui est assez éloigné de l’esprit du socialisme.

– Mon analyse historique est la suivante : on se débarrasse des pays socialistes mais pas des monarchies et des émirs pourris du Qatar ou des Émirats arabes unis.

L’Europe est intervenue en Libye au nom des droits de l’homme.

– Les droits de l’homme sont un prétexte vieux comme les Croisades, utilisé pour justifier l’impérialisme de l’Occident. (pp. 103-104)
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Si je me fie à ma méthode de compréhension des hommes au premier regard exposée plus haut, il est clair que Jean-Marie Le Len est beaucoup plus sympathique que, par exemple, Vladimir Poutine ou Dimitri Medvedev. Il est aussi plus honnête. En fait, Le Pen est sans doute l'homme politique français dont l'honnêteté intellectuelle est la plus incontestable.

J'ai apprécié chez lui, un côté humain, affable. Il a une manière aimable de recevoir ses invités, sans façons, et en leur faisant sentir qu'ils sont des des personnages plus importants que lui-même. Certes, il vit un peu baroudeur, et un peu voyou, ce qui en fait un type intéressant. Par son talent oratoire et son tempérament impétueux il m'a fait penser à Danton."

p.112/113
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Les Russes ressemblent aux Scandinaves: ils sont peu joyeux, sans doute parce ce qu'ils sont privés de soleil, à l’exception de quelques journées glaciales en hiver. Ceci explique peut-être cela: ils ne possèdent pas l'art du contact. Du coup, ils boivent dans le but de se sociabiliser. C'est pour eux un rituel rassurant. Le problème est que les Russes sont des gens lourdingues, surtout s'ils sont alcoolisés. Si l'on aborde un sujet de conversation qui leur tient à cœur, ils sont capables d'emmerder le monde toute la soirée. les Russes peuvent rabâcher le même sujet pendant des heures. Dans l'art de la conversation, la légèreté et la vélocité ne sont pas leurs points forts."

p.28/29,
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Au-delà des questions de personnes, quel bilan faites-vous des soixante-dix ans de communisme ?

– Avant 1917, la Russie était un pays archaïque comparable à l’Inde, à la Chine ou à l’Iran de l’époque. La révolution bolchévique a revitalisé le pays et fait naître cette nouvelle puissance mondiale appelée Union soviétique. Dans celle-ci, le communisme agissait comme une sorte de religion puritaine dont le mode de vie spartiate, imposé par le haut, était plutôt bien accepté. (p. 94)
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