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Lovecraft : Intégrale - Mnémos tome 3 sur 7
EAN : 9782290317136
126 pages
J'ai lu (08/01/2002)
  Existe en édition audio
3.99/5   1215 notes
Résumé :
Charles Ward est un jeune étudiant passionné d'histoire et de généalogie. Au fil de ses recherches, il découvre qu’il est le descendant du sorcier Joseph Curwen, disparu depuis cent cinquante ans. Pour Charles et ses proches, cette découverte marque le début du chemin vers les affres de la folie, quand sorcellerie, vampirisme et torture émergent des vieilles correspondances retrouvées. Mais le passé est-il vraiment révolu et les morts trépassés ?
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Critiques, Analyses et Avis (149) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 1215 notes
Je voudrais ce soir vous entretenir de L'affaire Charles Dexter Ward, un roman écrit par le fameux Howard Phillips Lovecraft.
Pénétrer dans les pages de ce livre fut pour moi un voyage halluciné. Ce fut comme descendre dans un labyrinthe enfoui dans des profondeurs abyssales et m'y perdre. Entrer dans un cauchemar les yeux ouverts. L'auteur nous y entraîne pas à pas, la tension est grandissante à chaque page.
C'est un récit dans le récit. Y entrer, c'est ouvrir des portes que l'on n'aurait sans doute jamais dû franchir. Tiens ! À propos de porte, à l'instant où je vous écris, j'entends celle qui donne sur le côté du jardin et qui bat dans le vent. J'étais persuadé de l'avoir verrouillée... Comme quoi, on n'est jamais sûr de rien... J'irai la refermer tout à l'heure, plus tard lorsque j'aurai fini de vous écrire cette chronique, je ne veux surtout pas perdre le fil de mes idées...
Nous sommes à Providence, dans le Rhode-Island, au début du XXème siècle.
Le jeune Charles Ward est passionné d'histoire et de généalogie. Cette passion a priori sans danger va l'amener au fil de ses investigations à la rencontre d'une sordide histoire dont son aïeul Joseph Curwen, échappé de Salem lors de la grande chasse aux sorciers du XVIIIème siècle, fut le principal instigateur. Accusé de sorcellerie, Joseph Curwen se réfugie à Providence où il deviendra armateur.
Cette découverte marque la plongée du jeune homme dans les méandres de la folie et dans l'atermoiement des autres, ses proches et nous autres lecteurs par la même occasion, lorsque des voix surgissent des livres anciens que Charles a imprudemment ouvert un jour...
C'est donc sur les traces de son ancêtre sorcier que l'intrigue du roman va se construire, au travers tout d'abord des vieilles correspondances et chroniques explorées, puis des voyages de Charles, de Providence à Salem, puis jusqu'en Transylvanie. La Transylvanie... Si vous voyez ce que je veux dire...
Le vertige de l'histoire tient sans doute dans la métamorphose progressive de Charles Dexter Ward au retour de son voyage...
Parfois, on voudrait rêver que les morts ne sont pas vraiment morts, ici je vous assure qu'on voudrait croire à l'inverse.
La réalité est porteuse d'horreur, c'est là tout le talent de Lovecraft de la saisir et nous en livrer ses dédales.
J'espère seulement ne pas perdre la tête, comme cette petite figurine de cire posée sur mon bureau dont le visage penche vers moi et semble fondre légèrement au moment où je vous écris.
Je me rappelle avoir découvert Lovecraft lorsque j'étais adolescent. À l'époque les textes de cet auteur me faisaient davantage peur qu'aujourd'hui, il y avait aussi quelque chose de psychédélique et de gothique qui stimulait mon imaginaire, l'idée d'aborder les confins d'autres mondes secrets, de transgresser leurs frontières étaient grisants, mais ces récits m'empêchaient aussi de dormir...
Aujourd'hui je ne me fais plus avoir. Je sais bien que ces chuchotements qui parviennent de la cave, derrière ses murs sombres enterrés sous la terre, ne sont que les bruits normaux d'une maison qui respire... Pourtant ce soir, ces bruits n'ont jamais été aussi plaintifs... Sans doute ce maudit vent...
Il y a dans ce récit une esthétique de l'inconnu, de l'imaginaire, de l'effroyable... J'ai été saisi par cette beauté dans l'écriture. Elle dessine les profondeurs, les espaces souterrains, les labyrinthes, les rues étranges et oniriques de Providence, ville à la fois sublimement horizontale et déjà furieusement verticale.
Derrière le rideau des ténèbres apparaissent une bibliothèque, une forêt, un cimetière, une cave, un tableau, qui deviennent brusquement l'entrée secrète et improbable vers l'envers du décor. L'enfer, dites-vous ? Vous avez dit l'enfer ? Oui sans doute ai-je dit l'enfer, je ne sais plus, les mots brusquement m'échappent...
Car lire et écrire, c'est peut-être revenir sans cesse vivant du pays des morts...
Ici ce qui suscite l'angoisse et la terreur c'est sans doute ce qui est occulte, ce qui se révèle par le non-dit, le non-vu...
Il y a des portes qu'on ne devrait jamais ouvrir... Certains livres sont parfois des tombes, des entrées secrètes vers des mondes mystérieux ou oniriques presque à portée de main, dont nous ne parvenions pas jusqu'à présent à trouver l'accès.
Je comprends maintenant les raisons pour lesquelles Stephen King était fasciné par l'oeuvre laissée par Lovecraft.
Je me suis parfois demandé si à mon tour entrer dans l'univers de Lovecraft ne risquait pas de mettre ma santé mentale en danger, mais ce soir je tiens à vous rassurer : tout va très bien.
Je regarde le visage de cette figurine de cire dont les yeux se figent sur mon regard. C'est peut-être à cause de cette bougie que j'ai dû allumer dans ma précipitation lorsque l'électricité s'est subitement coupée, c'était peu après que la porte du jardin a commencé à battre dans le vent. Il me faudrait descendre à la cave, chercher le compteur, rétablir le courant, j'ai un peu la flemme car je dois terminer cette chronique...
Les livres sont parfois des lieux où le lecteur perd pied, perd la raison, n'est plus maître du temps ni de l'espace, où les personnages à travers leurs attentes, leurs blessures et leurs aspérités, nous tirent désespérément par les bras vers leurs destins implacables et éperdus.
Entre poésie et fantastique, les territoires inconnus des livres sont vastes qui peuvent autant nous embrasser que nous embraser...
Mais voilà qu'à présent j'entends craquer les marches de l'escalier qui mène à la cave ! Je dois vite vous abandonner provisoirement. Je reviendrai conclure cette chronique un peu plus tard.
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J'avais 15-16 ans quand j'ai découvert Lovecraft. C'était quelque chose de tellement nouveau pour moi, plus adulte, plus sombre que mes lectures habituelles de l'époque. J'ai vite été entraînée vers les héritiers de l'auteur et je l'ai délaissé pendant pas mal d'années tout en gardant de bons souvenirs, flous mais bons tout de même, de mes lectures. Et puis récemment l'envie de me tourner de nouveau vers le génie de Providence s'est faite ressentir. Depuis environ 3 ans je suis prise de temps en temps de pulsions lovecraftiennes. Et c'est chaque fois un grand plaisir de découvrir ou redécouvrir les textes de cet auteur.

Ma première lecture de « L'affaire Charles Dexter Ward » remonte à environ 25 ans. C'est dire si je ne me souvenais pas de grand-chose, si ce n'est, qu'à l'époque, je l'avais trouvé génial. Mon avis après cette relecture est moins dithyrambique, mais tout de même très enthousiaste. Aujourd'hui, je ne parlerai pas de génie pour ce roman, je trouve Lovecraft meilleur sur les nouvelles, il maîtrise à la perfection la forme courte. Ici, le récit n'est pas toujours parfaitement construit, ou du moins parait moins maîtrisé que lorsque Lovecraft raconte une histoire courte. J'ai eu le sentiment qu'il y avait parfois quelques toutes petites longueurs, quelques petites redites.
Mais je pinaille, ce sont des broutilles par rapport au plaisir de lecture indéniable que procure « l'affaire Charles Dexter Ward ». On retrouve tout le talent de Lovecraft pour instaurer une ambiance particulière, pour faire ressentir au lecteur une impression de lente dégradation. Il y a ici un très beau crescendo. A l'image de la démence qui semble peu à peu prendre possession de l'esprit du héros, le surnaturel contamine petit à petit le récit, d'abord subtilement par petites touches, puis de façon de plus en plus marquée.

« L'affaire Charles Dexter Ward » vieillit très bien, il se lit facilement et parvient à faire de l'effet, même à un lecteur d'aujourd'hui. Plus je lis et relis cet auteur, plus j'apprécie son talent de conteur de l'angoisse.
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H.P. Lovecraft est un des rares auteurs que j'arrivais à lire lors de mes plus jeunes années (triste époque où la lecture ne provoquait pas encore l'engouement qu'elle suscite aujourd'hui chez moi...).
Plus tard et pendant longtemps, j'étais "angoissée" à l'idée d'en relire un - ou même d'en découvrir un jamais compulsé -, non tant pour le contenu de ses textes que par crainte de la déception ; les goûts changeant avec l'âge et le temps... Serait-ce possible que l'écrivain ayant bercé mes soirées d'adolescente me déçoive ? Je n'osais y penser...
Puis quand Isabelle m'a proposé L'affaire Charles Dexter Ward en lecture commune avec Denis (expérience renouvelée par ailleurs avec beaucoup de plaisir!), j'ai sauté sur l'occasion d'autant plus qu'il s'agissait là d'un ouvrage encore non lu pour ma part.

Alors qu'en est-il ?

Entre longue nouvelle et court roman, le récit se lit assez rapidement malgré un certain temps d'adaptation et l'effet de répétitions, à mon sens peu utiles.
D'aucun le trouveront trop lent et complexe alors que d'autres en apprécieront le dynamisme, mais beaucoup s'accordent à dire que c'est l'oeuvre phare de Lovecraft et que c'est là le titre idéal pour découvrir le génialissime écrivain. J'avoue être assez d'accord avec cette assertion.

Le mode de narration est indéniablement bien choisi pour suivre ce qui n'est au départ qu'une simple enquête généalogique et qui vire au fil des pages en véritable quête satanique.
Notes, lettres et témoignages savamment distillés tout au long du livre rythment agréablement la lecture.
Horreur et suspense montant crescendo jusqu'au paroxysme de l'épouvante. Chaque nouvelle révélation intriguant d'avantage, l'étau se resserrant chaque fois un peu plus sur ce pauvre Charlie, au point d'étouffer le lecteur déjà fortement magnétisé.

On notera aussi les nombreuses références à d'autres oeuvres non moins mythiques...

Le point fort de cette sordide affaire réside sans doute dans le pouvoir de suggestion qu'elle fait naître rapidement, pouvoir nettement plus féroce que n'importe quelle description détaillée serait bien en peine d'égaler.

En revanche, et c'est bien dommage, des personnages par trop insipides nuisent à un ensemble pourtant réellement attrayant.

Beaucoup ont ou auront aussi tendance à reprocher le côté raciste de l'auteur, certes assez présent dans ses écrits, mais je pense, sans pour autant nier la justesse de ces reproches, qu'il faut aussi se remettre dans l'époque - s'imaginer ce qu'était la vie en ce début de XXe siècle - pour sinon comprendre, au moins accepter qu'en ce temps-là (pas si éloigné que cela d'ailleurs) de telles pensées ou réactions étaient monnaie courante malheureusement.
Et pourtant, cette même époque veut qu'une telle imagination, que de tels écrits (et je parle ici de l'oeuvre lovecraftienne dans son entièreté) soient ceux d'un indéniable génie littéraire.

Au final et malgré quelques points sombres, je n'ai nullement été déçue et ce livre aura au moins eu le mérite de me faire renouer avec une littérature trop longtemps mise de côté.


Je vous renvoie également aux critiques de mes co-lecteurs, Siabelle et Walktapus ;)
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Les frissons, la frayeur et l'émotion que je n'ai pas trouvés dans les pages mythiques du "Dracula" de Bram Stoker, et encore moins dans celles - moins légendaires mais tout de même populaires -, des "Chroniques des vampires" d'Anne Rice, je les ai trouvés et éprouvés ici, avec ce roman de H. P. Lovecraft qui m'a vraiment donné la chair de poule.

Le succès d'une lecture, on le sait, tient à peu de choses. C'est un rendez-vous avec un style, un récit, une atmosphère, or un rendez-vous, ça se rate ou ça se concrétise. Avec "L'affaire Charles Dexter Ward", ma rencontre fut passionnante, résultat obtenu grâce au talent d'un des premiers auteurs de science-fiction, mais aussi grâce à l'excellente interprétation qu'en fait Jean-Luc Fischer dans la version audio que j'ai eu le bonheur d'écouter en retenant mon souffle, et dont je vous joins le lien ci-après.

Providence, Rhode-Island, début du XXème siècle.
Le jeune Charles Ward est passionné d'histoire et de généalogie. Au fil de ses recherches, il tombe sur un extrait d'état civil qui pique sa curiosité et, de fil en aiguille, il découvre une sordide histoire dont son aïeul fut le pivot plus de deux cent ans auparavant. Pour Charles, ses proches, et le lecteur, cette découverte marque le début du chemin vers les affres de la folie, quand sorcellerie, vampirisme et torture émergent des vieilles correspondances et chroniques explorées. Mais le passé est-il vraiment révolu et les morts vraiment morts ?

Ce roman est foisonnant de personnages tous plus inquiétants les uns que les autres, et de décors qui donnent le frisson. De la Nouvelle-Angleterre à la Transylvanie, l'auteur nous balade de peur en effroi sur les traces de Joseph Curwen, l'ancêtre de Charles, qui, chassé de Salem comme bon nombre de sorciers, dissimula sa quête d'absolu et de pouvoir derrière un rideau de crimes et d'exactions.

Si vous aimez les atmosphères vampiriques et cabalistiques, lancez-vous sans hésiter mais essayez de garder la tête sur les épaules...


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Ce fut ma première lecture de Lovecraft, voici près de cinquante années maintenant.
Bien sûr,cette horreur grouillante était nouvelle et délectable pour un adolescent curieux! Je découvrais un écrivain morose et casanier, hanté par la folie et habité d'une imagination aussi fertile que glauque.
Cette main crochue d'une hérédité malsaine et d'un destin abominable avait marquée le jeune lecteur qu'était Horusfonck des seventies.
J'ai lu d'autres oeuvres de Lovecraft par la suite, et j'en lirai encore... Mais c'est L'affaire Charles Dexter Ward qui me reviendra toujours.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Dans le village de Pawtuxet, un mile en aval, là où la rivière coule en cascade sur une terrasse rocheuse, un nouvel incident se produisit. A l’endroit où quelques vieilles baraques s’accrochent désespérément à flanc de colline et où les barques des pêcheurs se bercent sur les docks endormis, on aperçut des objets flottants le long de la rivière, qui se découvraient, l’espace d’un instant, au moment de basculer dans la cascade. On sait bien que la région de Pawtuxet abonde de vieux cimetières et les pluies avaient été particulièrement violentes cette année. Mais des pêcheurs qui se trouvaient près du pont furent terrifiés par le regard d’un de ces objets, à l’instant de sa chute, et par le petit cri d’un autre, qui pourtant avait depuis longtemps dépassé l’état habituel des choses qui crient.
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En mai 1925, le jeune voyageur entra dans le port de New York à bord du Homeric. Il gagna ensuite sa ville natale en autocar, et, tout le long du trajet, il contempla avec délices les collines ondulées, les vergers en fleurs et les villes aux blancs clochers du Connecticut. Quand le véhicule, au terme d'un après-midi ensoleillé, entra dans Providence en suivant Elmwood Avenue, le cœur de Charles Ward se mit à battre violemment. Au croisement de Broad Street, Weybosset Street et Empire Street, il vit au dessous de lui les maisons, les dômes et les clochers de la vieille ville, baignés dans la lumière du crépuscule, et il fut pris d'une sorte de vertige lorsque l'autocar s'arrêta au terminus, derrière le Biltmore, révélant au regard, sur l'autre berge de la rivière, l'antique colline ronde couverte d'un doux manteau de verdure.
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Ces visites, faites par le praticien à la requête des parents de Charles, avaient un caractère assez curieux. Ward ne repoussait pas le médecin, mais ce dernier comprenait fort bien qu'il ne pourrait jamais connaître la psychologie du jeune homme. Il observait souvent d'étranges choses dans la pièce : petites figurines de cire sur les tables ou les rayonnages; traces de cercles, de triangles et de pentagrammes, dessiné à la craie ou au fusain au centre du plancher.
Et, toutes les nuits, on entendait retentir les incantations tonitruantes, si bien qu'il devient très difficile de garder des domestiques ou d'empêcher de murmurer que Charles Ward était fou.
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Un matin, à la fin du mois de mai, les rituels bruyants reprirent dans le grenier ce qui provoqua immédiatement une réprimande sévère de la part de M. Ward à laquelle Charles répondit distraitement par de vagues promesses. Cela ressemblait en tous points à la conversation imaginaire du tristement fameux Vendredi Saint. Le jeune homme discutait âprement avec lui-même et l’on entendit brusquement une série de cris dans des intonations différentes, comme autant de demandes et de refus alternés. Mrs Ward se précipita au grenier et écouta à la porte du laboratoire. Elle ne réussit à entendre distinctement qu’un morceau de phrase disant: "il faut le maintenir rouge pendant trois mois". Elle frappa à la porte et immédiatement la conversation imaginaire cessa.
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Un personnage fort étrange, nommé Charles Dexter Ward, a disparu récemment d’une maison de santé, près de Providence, Rhode Island. Il avait été interné à contrecoeur par un père accablé de chagrin, qui avait vu son aberration passer de la simple excentricité à une noire folie présentant à la fois la possibilité de tendances meurtrières et une curieuse modification du contenu de son esprit. Les médecins s’avouent complètement déconcertés par son cas, car il présentait des bizarreries physiques autant que psychologiques.
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Vidéo de Howard Phillips Lovecraft
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