AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de missanita


Je vais donc commencer par un des livres qui m'a le plus ennuyé de l'année, ce sera fait…
Pourquoi, me direz-vous, en parler, s'il m'a ennuyé ?
Eh bien, pour une raison bien simple : emportée par les critiques enthousiastes des groupies de la dame, je me suis laissée tenter. Depuis, j'ai appris par hasard que la dame chroniquait ses elle-même, j'ai un peu mieux compris…
"Journal d'une robe noire" représente à lui tout seul tout ce que je déteste, dans un livre.
D'abord, le style : mais que c'est lourd…tout le long du livre, j'ai eu le sentiment qu'on essayait de me faire rentrer à coups de massues à quel point Bastien a souffert dans sa vie, à quel point il n'a pas eu de chance, à quel point la seule valeur qui va le sauver, c'est l'ammuurrrr…
Ah l'amour ! La rédemption du pêcheur par l'amour, c'est un des thèmes abordés fréquemment par Dostoievski. Désolée de briser des illusions, mais l'auteur n'est pas Dostoievski. C'est à la fois plat et lourd, ennuyeux, pas comme la pluie, car la plus n'est pas ennuyeuse mais ennuyeux comme…lui.
J'ai continué, espérant qu'enfin, il se passerait quelque chose. Ah oui, il se passe quelque chose : le héros est avocat, mais ne plaide jamais tant il démêle ses histoires amoureuses, il détourne à 18 ans son prof de 40 ans, mais ce n'est pas grave, puisqu'il est marié avec une garce qui n'aime pas Bastien et son horrible fille non plus…Sans blague ???
Ensuite : eh bien, son homme meurt. Je vous le dis, Bastien n'a vraiment pas de chance.
Il tombe dans les bras du seul personnage à peu près intéressant : un marin qui le séduit, et l'entraine dans la débauche et dans l'(ignominie d'un plan à trois. Forcément, on ne peut hanter les boites échangistes et faire des plans à trois que quand on souffre le martyre car le sexe, hors avec son grand amour, c'est mal. Ce thème est souvent repris et je pense sincèrement que tous ces auteurs mériteraient d'être cités en cour internationale pour crime contre le sexe. Je pense d'ailleurs qu'elles n'aiment ni le sexe, ni l'amour, ni les hommes, ni les femmes.
Et sinon, comment se termine le livre ?Eh bien le héros est sauvé par l'amour de son premier petit ami et continue donc une vie heureuse et monogame.
Comment dire ? si on arrêtait la supercherie ?c'est mauvais. Mauvais, lourd, chiant à mourir et ça prêche des idées puantes. Je sais que je vais me faire des ennemis, mais il est temps que quelqu'un le dise.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}