Le bizarre incident du chien pendant la nuit

Même si le thème du livre est intéressant et que beaucoup de critiques sont élogieuses envers ce livre, je dois reconnaître que pour ma part l'alchimie ne s'est pas faite…
Alors que j'étais assez enthousiaste au début du livre , mon intérêt a un peu réagit comme un soufflé au fur et à mesure de la lecture…Il s'est un peu dégonflé…Je n'irais pas jusqu'à dire que je n'ai pas aimé ce livre, mais finalement, il ne m'a pas laissé une grande impression et je crains fort que d'ici quelques semaines, il ne soit un peu oublié au fin fond de ma mémoire fort capricieuse…
Cependant le thème avait tout pour me plaire, mais finalement…non…
Evidemment, il faut garder à l'esprit que ce livre, s'il a le mérite d'aborder de manière originale l'autisme chez l'enfant et son impact chez ses parents, met cependant en avant un profil qui reste malheureusement assez rare….
En plus, honnêtement, même si en général cela n'a pas trop d'impact sur la qualité de ma lecture, vous ne trouvez pas que la couverture est particulièrement vilaine, surtout pour un livre catégorisé « littérature jeunesse » ?

Challenge BBC
Challenge Multi-Défis 2021

Le roman est présenté comme l'oeuvre d'un jeune garçon autiste. le crime perpétré dans le jardin de la voisine, son chien est retrouvé mort... assassiné.... bouleverse sa vie.
Il décide de mener l'enquête et va être amené à briser les limites qu'il s'était fixées pour vivre avec sa maladie et ainsi réaliser ses rêves.
Nous découvrons à travers lui les adultes qui l'entourent avec leurs failles pour certains, leur grande bonté pour d'autre car ce regard prêté à Christopher est à la fois simple scientifique et sans concession.

Christopher a 15 ans. Il a monde bien à lui. Il connaît tous les pays du monde. Toutes leurs capitales. Il sait faire dans sa tête des équations complexes et compliquées. Il connaît les nombres premiers sur le bout des doigts (d'ailleurs, la numérotation des chapitres ne sont que des nombres premiers). Il n'aime pas le jaune et le marron. Il aime le rouge, faire des listes. Christopher vit dans une petite ville et va à l'école. Mais Christopher est autiste. Et Haddon nous propose une immersion complète dans son monde. Un matin, Christopher trouve le chien de sa voisine avec une fourche dans le ventre. S'ensuit une idée fixe : trouver qui a tué ce chien. le livre se décline comme un roman policier que Christopher écrit. Cette petite enquête sert de prétexte pour nous décrire son univers, ses pensées, ses manies, ses craintes, ses peurs, sa relation compliquée avec son père, qui l'élève seul après la mort de sa mère... Mais Christopher trouvera plus que l'assassin du chien... Des secrets déterrés qui bouleverseront son petit monde. Je n'ai pas détesté ce bouquin, mais ce n'est pas un coup de coeur. J'ai aimé l'immersion, mais quelques passages sont de trop, à mon humble avis, ce qui gâche un peu le rythme de lecture...

C'est assez difficile pour moi de faire une critique de ce livre tant celui-ci sort de l'ordinaire par rapport à mes lectures habituelles on suit ici un petit garçon qui se nomme Christopher. le récit commence lorsque celui-ci découvre le caniche de sa voisine mort avec une fourche. Il va alors menè une enquête de voisinage afin de découvrir le coupable. Lors de ce récit on se rend compte que Christopher et atteint d'autisme, de sa peur de changer d'endroits, que les gens le touchent, de ses facultés en mathématique.

Un récit touchant sur cette maladie est des difficultés de communication avec ses proches également (surtout à la fin). Une belle découverte.

A.J. m'avait fait découvrir à travers une de ses chroniques ce livre que je ne connaissais pas du tout et qui est pourtant un roman important de la littérature jeunesse. Je me suis finalement lancée en VO sur la base d'une proposition de Capucine.

J'attendais beaucoup de ce livre et j'ai parfois été surprise du tour que prenait l'histoire. le bizarre incident du chien pendant la nuit est un roman étrange dans plusieurs sens. le fait que le narrateur et personnage principal, Christopher Boone, soit un autiste, montre déjà toute l'originalité du roman et de la narration où de nombreuses choses sont expliquées au lecteur, tandis qu'un narrateur non-autiste ne prendrait pas cette peine. C'est comme si on redécouvrait la lecture ! Ce personnage principal se démarque de ceux de tous les autres livres. Christopher Boone est un héros spécial, auquel il est parfois difficile de s'attacher, qui a des réactions (ou absence de réactions) qui paraissent parfois incompréhensibles, mais on était prévenu dès le début : dans cette histoire, le lecteur doit s'accrocher pour réussir à suivre le personnage quoi qu'il arrive, même si l'intrigue part dans une direction étrange voire déprimante et pour continuer à aimer ce personnage malgré ces sautes d'humeur et ces froideurs. C'est le sentiment que ce roman m'a donné, comme si l'auteur nous lançait un défi.

Et donc, est-ce que j'ai réussi à m'accrocher et à m'attacher à Christopher jusqu'au bout ? Pas entièrement, j'avoue que certains passages juste avant la résolution finale de l'intrigue m'ont désarçonnés. En effet, Christopher se lance dans un voyage qui lui coûte de nombreux efforts, et j'ai l'impression d'avoir moi-même ressenti l'impact de ce douloureux voyage tellement l'auteur a réussit à décrire avec précision le ressenti de Christopher. L'histoire, à partir du milieu du roman, a pris un tour bien plus important que ce à quoi je m'attendais. Loin d'être une simple enquête sur le meurtre d'un chien et qui paraît anodin, ce roman s'attache à décrire avec justesse mais sans commentaires la situation d'autiste, que ce soit depuis le point de vue de Christopher, de son père, ou de sa mère.

Il s'agit d'une histoire qui se lit très rapidement : de part le fait que le style de l'auteur soit original et que l'intrigue soit divertissante, j'ai tourné les pages de ce livre très vite, prenant plaisir à lire les nombreux commentaires sur tout et n'importe quoi que fait le personnage principal. Mark Haddon, avec sa plume, a créé un personnage haut en couleurs qui paraît vrai et impressionnant à sa manière. J'étais impressionnée par la densité que l'auteur a réussit à donner à ce personnage.

Et le lire en anglais ? Ce roman est parfait pour être lu en langue originale ! Il fait moins de 300 pages avec une intrigue rapide qui ne vous endormira pas et contient un vocabulaire à la fois varié et sans être compliqué à comprendre. Il y a un bon nombre de vocabulaire du quotidien, et aussi de l'argot, ce qui est toujours utile, n'est-ce-pas !

Ainsi, ce livre n'est absolument pas comme je l'imaginais (ça ne me change pas beaucoup de d'habitude, certes). Il s'est révélé encore plus profond que ce que je pensais, et donc aussi parfois plus dur à supporter moralement. Je ne regrette pas malgré ce fait de l'avoir lu car j'ai découvert à travers ce roman un auteur, un personnage et un point de vue que nul autre roman jeunesse ne pourra me fournir et que j'ai trouvé parfaitement exprimé ici.
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..

Le bizarre incident du chien pendant la nuit mets en scène Christopher, 15 ans, un adolescent autiste, qui fait partager au lecteur sa vision du monde. Doué en math, il ne comprend par contre rien aux relations humaines. Un événement inhabituel survient - le chien de la voisine est tué - et perturbe le petit monde de Christopher. Pourtant, il décide par tous les moyens d'enquêter sur cette mort.
Roman surprenant et drôle; très original par son immersion dans l'univers décalé du jeune Christopher.

Christopher John Francis Boone a «15 ans, 3 mois et 2 jours» et connaît «tous les pays du monde avec leurs capitales et tous les nombres premiers jusqu'à 7 507»! Il aime les voitures et les aliments rouges, Toby, son rat apprivoisé, les horaires, parce qu'ils permettent de «savoir quand les choses vont arriver», et les mathématiques, parce qu'elles sont «sans danger». Il n'aime pas le jaune et le brun, les aliments qui se touchent dans une assiette, parler à des inconnus et les histoires drôles, parce qu'il ne les comprend pas. Christopher est surdoué et autiste - même si l'auteur se garde bien d'utiliser ces deux adjectifs - et vit seul avec son père dans une petite ville anglaise où il ne se passe jamais rien. Enfin presque...
Car, le jour où Christopher découvre Wellington, le chien de sa voisine, transpercé d'une fourche, il décide de retrouver le meurtrier.
En effet, la mécanique parfaitement réglée de son existence est déréglée. Cet incident, non expliqué, trouble et menace son existence millimétrée. Il ne peut vivre sans une compréhension cartésienne du monde qui l'entoure. L'élucidation de la mort de Wellington lui est donc nécessaire et vitale.

Alors, à l'image de Sherlock Holmes, auteur de cette phrase dont il se repaît à l'envi: «Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque jamais», Christopher décide de mener son enquête. Simple, carré, il observe sans interpréter. Il pose sur les êtres et les choses un regard impassible, dénué de toute velléité digressive. Ce pragmatisme obsessionnel va se révéler extrêmement efficace. En enquêtant sur la mort du chien, le garçon découvre un secret familial qui déroge totalement à son sens de l'ordre. Et c'est finalement lui, l' «anormal», qui va remettre sur les bons rails le monde des «normaux».

Un livre sur une des multiples facettes que peut revêtir l'autisme.
Un livre intéressant pour les professionnels oeuvrant auprès de Personnes porteuses de troubles autistiques, mais aussi pour tous ceux que ce trouble du développement intéresse.

Le livre de plus de 345 pages se lit avec facilité - d'autant que de nombreux dessins le parsèment - donc réduisent le nombre effective de pages. le sujet grave sur la différence et l'autisme en particulier est traité avec légèreté mais sérieux par un auteur qui connaît bien la question puisqu'il a travaillé avec ce public. Classé dans la catégorie jeunesse le livre est adapté à tout public, et je le recommande surtout aux adultes enferrés dans leurs préjugés.
Marqué par l'originalité, cet ouvrage trouve parfaitement sa place dans ce blog au titre de son thème du handicap (ou de la différence) et sur sa toile de fond policière (même de petite envergure). Un grand merci à ma cousine Florence G-P. de me l'avoir fait découvrir en me l'offrant ; qu'elle soit rassurée : ses efforts pour me procurer un livre adéquat sont couronnés de succès !
le personnage de Christopher Boone, le narrateur, n'est pas sans rappeler celui du film de Rain Man même si l'histoire se situe en Angleterre dans un contexte différent.
Cette enquête particulière en vue de démasquer le meurtrier d'un chien est pour le moins surprenante. La considération du protagoniste pour le sérieux de cette énigme policière prête à sourire au premier abord mais nous rappelle la dimension affective voire limite humaine accordée à l'animal de compagnie dans nos sociétés occidentales et efface alors le ridicule de la situation. Ce crime sauvage doit être élucidé pour trouver le coupable.
L'auteur dépeint une illustration du handicap autistique (jamais nommément désigné) à travers Christopher Boone, le narrateur avec une explication de ses craintes (difficile contact physique), plaisirs (s'occuper de Tobby) et angoisses. La description de son environnement sécurisé et organisé canalise toutes les sources de dérapages éventuels et se révèle nécessaire à son équilibre fragile mis en place. La base de compréhension de Christopher est le premier degré, et on s'aperçoit du rôle l'éducatrice Sobbian pour son aide dans le langage corporel et l'extériorité.
le dessein ambitieux de l'adolescent de retranscrire son enquête en roman policier reste cohérent : la patte avisées de son éducatrice sont signalés et les touches originales de Christopher restent respectées. Passionné de mathématiques il explique la numérotation saugrenue des chapitres (en nombre premier), son esprit cartésien produit des dessins ou schémas explicatifs, et ses incartades sur ses connaissances astronomiques complètent le tableau hétéroclite, sans oublier une remarquable culture générale due à une extraordinaire mémoire : une intelligence supérieure à la moyenne lui permet de comprendre la mathématiques quantique, la théorie des trous noirs, et de passer le Level-A (équivalent baccalauréat en maths, je crois)... pour donner à l'ensemble un roman pittoresque et distrayant.
Ses crises, ses tics et ses tocs détaillés naïvement par le narrateur lui-même dédramatisent l'importance des éventuelles conséquences mais expliquent les difficultés de ces personnes en général à être comprises dans les turbulences de la vie actuelle. La présence primordiale des parents, à la fois stimulateurs et régulateurs, est bien représentée sans faire abstraction de l'épuisement avec parfois un répit nécessaire.
L'humour et la légèreté se profilent au fil de la lecture malgré le ressenti de l'adolescent plongé dans l'aventure, sources d'angoisses compréhensibles. L'auteur nous décrit un ado qui se sait et se sent différent mais gère son handicap en en tirant le meilleur. Avec sa réflexion sophistiquée et logique, une ténacité obstinée (il ne désobéit pas à son père mais interprète ses recommandations) l'énigme sera résolue.
Les personnages qui approchent Christopher, éprouvent au premier abord la stupéfaction, mais avec son naturel, celui-ci parvient à apprivoiser ces "étrangers" - porteurs de dangers car inconnus -. Puis les réflexions et ses émotions forcent la compréhension et la compassion du lecteur pour faire de cet ado un être attachant.
Une belle illustration de la DIFFERENCE présentée sous la forme de l'autisme
Lien : http://lesparolesenvolent.bl..

(lu en version originale)

Ce livre a plusieurs mérites. Son parti pris de nous raconter son récit depuis l'oeil d'un enfant asocial, dont on parcourt les pensées. Sa fausse enquête policière. Son humour, parfois. Aussi l'auteur, sous couvert d'un narrateur autiste, s'autoriste quelques logiques surréalistes amusantes ou au contraire très terre à terre, avec des explications scientifiques qui enrichissent le lecteur, donnent du volume au récit, et contrastent furieusement avec les situations dans lesquelles se retrouve l'enfant ; de ce décalage peuvent émerger rires, tensions, étonnements, bref beaucoup d'intérêt.

J'ai cependant eu énormément de mal à accrocher à cette histoire, finalement banale à souhait, pas aussi drôle ou piquante que je m'y attendais. J'ai été fatigué par le narrateur, son comportement, ses réactions, ses pensées, ses éclairs de génie emmurés de bêtise, sans savoir s'il est une transcription correcte ou caricaturale d'un petit autiste. J'ai la sensation que cet enfant est plutôt le condensé de mille autres, qu'on l'a rempli d'anecdotes qui ne lui appartiennent pas comme s'il fallait faire le tour de l'autisme en un personnage, et que c'était son trouble, plutôt que lui, le sujet du livre. Autant j'éprouve de la sympathie pour les gens, autant je n'en éprouve pas pour leurs maladies, qui font des personnages bien antipathiques. Pour cela, j'ai trouvé l'enfant agaçant dans des proportions royales, et le livre, pourtant pétri de qualités, gâté par ce qui m'a semblé être trop incohérent pour me retenir de râler.

Un roman étonnant et super sympa à lire. C'est à la première personne, on a parfois l'impression de lire un journal intime.

On découvre l'univers et les perceptions de Christopher, qui est autiste.
L'histoire est bien rythmée et captivante.

Une mini-critique de 2007