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L'attrape-malheur tome 2 sur 3

Tom Tirabosco (Autre)
EAN : 9782889085477
478 pages
La Joie de Lire (22/04/2021)
2.92/5   32 notes
Résumé :
Avec la verve et la profondeur du premier tome de L’Attrape-Malheur, Fabrice Hadjadj poursuit les aventures de son héros hors norme. Devenu jeune homme, Jakob est désormais allié à Ragar et bien décidé à se venger de l’Empereur Altemore et à arracher la princesse Vérène des griffes de ce dernier qu’elle a promis d’épouser pour assurer la paix entre l’Empire et le royaume de son père. Mais les choses se révèlent plus compliquées que prévues, surtout lorsque Jakob ret... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
2,92

sur 32 notes
Jakob is back.
Suite directe du second tome (sur trois de prévu), celui-ci erre comme une âme en peine en pleine forêt, la tête sous le bras.
Quid d'un livre dont le héros ferait preuve d'un tel sans-gêne ?

Je dois avouer avoir lu ce second opus avec bien plus d'intérêt.
Encore heureux, vu l'épaisseur du bestiau.
Jakob va ici multiplier les rencontres (le p'tit bonhomme se verrait bien polygame averti d'où une bonne partie consacrée à sa problématique aigüe) tout en focalisant sur un questionnement des plus pertinents (je rappelle que l'auteur verse dans la philo), qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ?
Passé cet auto-focus parfaitement légitime, au vu du pédigrée et du parcours de cet attrape-malheur, l'auteur de multiplier les intrigues tout en les parsemant de moult moments de bravoure histoire de booster tout ça.

Tout comme dans le premier tome, la plume de Fabrice Hadjadj m'apparait sobre, voire clinique, en tout cas peu encline à faire vibrer le compteur à endorphine.
À côté de ça, je reste toujours saisi par la mise en image de Tom Tirabosco et son travail admirable sur le noir charbonneux.

Peut-être n'étais-je point le coeur de cible et si oui, pourquoi ?
Ceci étant posé, il se pourrait, cependant, que cette trilogie trouve son lectorat pour peu que ce dernier ne ressemble pas à un vieux chnoque blasé.
C'est tout le mal que je souhaite à Jakob et son créateur.

Merci à Babelio et aux éditions La joie de lire pour l'envoi de ces deux tomes.
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Le tome 2 de L'Attrape-Malheur, « Des forêts aux foreuses » commence logiquement par le livre troisième qui se déroule dans « Les forêts de Comboscure ». On retrouve avec ces deux titres les jeux de mots (forêts/foreuses) et les noms propres allusifs (Comboscure/Combe obscure) que semble affectionner Fabrice Hadjadj. Ces effets perdurent tout au long du roman, parfois un peu trop appuyés. Comme dans le premier tome, le travail sur la langue est très perceptible et cela finit par être dérangeant. Ragar, le Rebelle, ou le Simple, c'est selon, puis Altemore, feront tout ce qui leur est possible pour profiter de la notoriété de Jakob, le Môme Même-Pas-Mal. Après la Contrée, après la Brande, nous voilà dans les forêts de Comboscure où règne Ragar. Puis Jakob nous entraînera à sa suite en Altemore, éponyme de l'empereur, ou l'inverse, on ne sait trop. C'est peut-être expliqué dans un passage que j'ai lu en diagonale…
***
J'avoue m'être beaucoup ennuyée dans ce tome-ci, même si j'ai retrouvé un certain intérêt dans le dernier quart du roman. C'est vraiment difficile de se plonger dans cette histoire parce qu'on reste toujours spectateur. On n'a presque jamais accès aux pensées des personnages, ce qui rend quasi impossible toute identification et qui, à mon avis, nuit à la cohérence du récit : je n'y ai pas cru. Un autre aspect déroutant, encore plus évident et appuyé que dans le premier tome, c'est le comportement des deux jeunes femmes dont Jakob est amoureux, comme son prénom semblait l'y prédisposer. Je n'ai pas pu m'empêcher de trouver des traces de misogynie dans le portrait des femmes, plus encore dans le regard porté sur Clara que sur Vérène (je lisais « Vénère » à chaque fois)… Les deux jeunes femmes se comportent la plupart du temps comme de vraies pestes. Elles se jalousent forcément, mais c'est compréhensible puisque Jakob ne semble pas prêt à prendre une décision. Ce qui l'est moins, c'est que Clara fouille dans les affaires de Jakob, qu'elle le harcèle, qu'elle emploie certaines formes de chantage, etc. Pour sa part, Vénère semble se sacrifier en acceptant d'épouser le vieil empereur, mais il n'était peut-être pas nécessaire qu'elle s'ingénie à l'humilier en public. Autre détail qui a m'a empêchée de croire au couple Clara-Jakob : ils ont 18 ans, ils vivent ensemble dans la même maison et, s'ils se permettent d'échanger quelques bisous, ils restent parfaitement chastes. le roman est destiné à la jeunesse, mais bon… le livre troisième exalte la vie proche de la nature et s'attache à porter un message écologique. le livre quatrième pointe les dégâts de l'industrialisation et dénonce les dérives d'une société technologique. Pour justifier les différences d'avancée technologique, l'auteur fait en sorte que certains personnages, et avant tout Jakob, changent de pays. Pour ma part, j'ai plutôt eu l'impression qu'ils changeaient d'époque ! Quant au « mystérieux » cavalier noir, son identité est cousue de fil blanc, si je peux me permettre ce jeu de mots éculé…
***
Je remercie beaucoup les éditions La Joie de lire et Babelio pour l'envoi des deux tomes de cet étrange roman que je suis désolée de n'avoir pas plus apprécié.
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Second volet de la trilogie qui conte les aventures du jeune Jakob et je suis toujours partagée entre enthousiasme et manque du petit truc en plus. Pour l'expliquer clairement à ceux qui ont commencé à lire cette critique, je vais faire comme au patinage artistique, je vais noter sur plusieurs critères. Bon comme on est en littérature, on ne va pas se contenter de la note artistique et technique.
Note imagination : 5/5. Eh oui, il faut rendre à Fabrice Hadjadj ce qui est à Fabrice Hadjadj : il ne nous a pas construit un monde comme un décor de cinéma où seules les façades sont soignées, mais qui tiennent debout à coup d'échafaudages. Là on a un monde global, soigné, complet, bourré de détails, de précisions qui le rendent réel. Aussi réel que la planète Majipoor de Robert Silverberg par exemple. En bonus, certains noms ont des sonorités qui reprennent les caractéristiques de contrées existantes et c'est plutôt malin et bien utilisé. Les personnages principaux comme secondaires ont une vraie épaisseur. Ils sont imaginés et décrits par l'auteur en 3 dimensions. Ce ne sont pas des silhouettes floues qui traversent les pages pour faire avancer l'histoire.
Note scénario : 2/5. Là ça manque un peu de rythme, d'allant et d'originalité. Même si j'ai bien apprécié la partie quasi onirique avec le lac en hiver (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire). Pour le reste, Jakob devient grand, son coeur balance entre deux femmes, il cherche à discerner le bien du mal. Certes, c'est le principe d'un conte, mais parfois je trouve qu'il manque un peu de peps le ptit gars. Il a un peu tendance à se laisser porter par les évènements, avec un côté princesse de conte pré-féminisme.
Note écriture : 3/5. C'est bien. le style est constant, assez naïf, tout à fait adapté à un jeune public, dont je dois avouer je ne fais plus partie, même si j'apprécie de lire ce type de littérature, ayant j'espère gardé un petit bout d'âme d'enfant.

Tout ça nous fait donc une moyenne d'un peu plus de 3/5. Pour un moment de lecture agréable (sans plus), mais qui nous offre une pause de fantaisie et d'imagination (plus plus), fort apréciable.

Alors, faut-il le lire ? Oui et à faire lire à vos ados pour organiser ensuite des petites conversations littéraires qui changeront du "range ta chambre ; t'as fait tes devoirs ? ; arrête d'embêter ton frère". Oui, ça sent le vécu.
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Dans le tome précédent, je trouvais que le tout manquait de dynamisme et de réels enjeux ... autant vous le dire : je partais avec un à priori pour ce second tome.

Et mon constat reste le même : c'est plat ! J'ai bien du mal à m'ancrer à cette histoire, me demandant encore où ça veut en venir et quel en est l'intérêt.

Je ne lis pas en long, en large et en travers. Non, qu'en travers ! Des bouts par-ci par-là ... et honnêtement c'est bien suffisant pour comprendre qu'il ne se passe pas grand chose, sinon rien !

Cette escapade en pleine forêt aurait pu être pleine de péripéties, de surprises ... mais tout est aussi entendu qu'attendu ! Les dialogues et les réactions me semblent toujours irréalistes. Et puis ce narrateur qui est là mais qui ne sait rien des ressentis des personnages, ça désincarne le tout. En vérité, je m'ennuie comme un rat mort !

Si d'habitude je m'amuse à la lecture de romans jeunesse, ce n'est pas le cas de celui-ci. Je le trouve peut-être un peu trop jeune, même dans l'écriture (d'ailleurs en commençant le premier tome, je croyais que l'auteur était un jeune adolescent...).

Bref ! C'était une série de romans qui n'étaient pas écrits pour moi mais je remercie Babelio et les éditions La joie de lire de me les avoir fait découvrir.
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Suite immédiate du tome 1, dans lequel Jakob se trouvait en fâcheuse posture, ce tome 2 de L'attrape-malheur parfait la découverte de l'univers créé par l'auteur. Comme l'on pouvait s'en douter précédemment, les enjeux de ce deuxième tome sont politiques, puisque certaines contrées vont s'affronter ou s'allier, comme cela était déjà pressenti auparavant : l'Empire, avec en son centre Altemore, région dominée par la technologie et l'artifice, souhaite s'allier à Brandes, royaume de Kovnov VII Trois-quarts, et mater en son sein, dans la forêt de Comboscure, la Horde, faction rebelle menée par Agar, justement fils de l'Empereur, qui souhaite au contraire un retour à la nature. Situation explosive en somme qui mènera Jakob face à divers choix, qu'il fera ou que l'on lui fera faire, au fil du récit, un attrape-malheur étant, forcément, au centre des tractations.

Au milieu de ces alliances, mésalliances, conflits, l'on se rend vite compte que Jakob n'est que l'instrument du monde qui l'a créé, brinquebalé comme un pantin, semble-t-il de prime abord entre les ambitions de chacun, mais il est finalement, et plus encore, l'instrument de l'amour qui l'étreint tout au long de ce deuxième tome, amour complexe car multiple, qu'il a du mal parfois à comprendre, qui sera le noeud de toutes ses motivations, et qui le poussera finalement dans le sens où il devra aller pour faire face à son destin – comme l'on peut s'y attendre dans le tome 3 suite au dénouement de ce second opus.

De nombreuses thématiques (amour, amitié, famille, choix de société et de valeurs…) sont donc présentes dans ce second tome, donnant à l'intrigue un caractère plus dense, et donc plus intéressant que précédemment – même si elle reste à mon goût toujours trop peu surprenante. A mon grand regret cependant, le narrateur se fait plus discret, et même trop, faisant perdre un peu de légèreté et d'originalité à la narration, davantage lisse, même si la plume est toujours aussi travaillée et agréable à lire. de même, les illustrations de Tom Tirabosco accompagnent toujours aussi bien le récit.

Je lirai donc avec intérêt, au moment de sa publication, le troisième tome qui viendra clore cette trilogie pour connaître enfin le fin de l'histoire et de la destinée, de Jakob Trum. Je remercie les éditions La Joie de Lire et Babelio de m'avoir permis de découvrir les deux premiers volets de L'attrape-malheur.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Vaches à lait. Vaches à viande. Vaches à cuir. Animaux nourris par la faim des hommes. Ce qui était pour leurs petits veaux se coagule dans les fromages, ce qui était leurs propres muscles mijote dans le pot-au-feu, et la jolie princesse le digère, la jolie princesse ouvre son petit sac à main fait en peau de vache, la jolie princesse préside à l'exploitation... Jakob n'était-il pas lui-même exploité ? N'était-il pas une bête de foire - le veau gras qu'on redébitait tous les soirs en côtelettes pour les foules ?
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Elle est incapable de se donner entièrement à la joie, parce que sa joie est aussi la menace du malheur. Elle est incapable de se donner entièrement à la tristesse, parce que sa tristesse est aussi la promesse d'un bonheur.
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Devant tes puissantes machines
Tous les héros sont des zéros
Mais toi devant cette gamine
Tu vas moins faire le fiérot
Gare à la garce, mon gars
Gare à la garce !
Elle fera bien des dégâts
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Parce que c'est ça, donner la vie : après, elle ne vous appartient plus. Si tu donnes une chose, et que tu la reprends ensuite, tu deviens un voleur. Si tu donnes la vie à ton fils, et que tu restes à vouloir toujours le tenir dans tes bras, même quand il est grand, tu deviens un assassin. Le vivant n'est jamais plus vivant que lorsqu'il donne la vie. Alors il lui faut mourir.
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Il se répète que ça ne peut pas être elle, que ça ne doit pas être elle, parce qu'il a très envie, au fond, que ce soit elle. On se joue à soi-même de ces tours pour tenter de déjouer les tours du sort. On fait comme si on ne désirait pas ce qu'on désire, parce qu'on pense que plus on le désire plus la fortune nous en trouvera indigne.
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